Everything demonstrates it, CEOs of groups, of large firms or of SME understand very well the strategic importance of information systems … why?
In some years, the economic context of firms profoundly changed. We already had the opportunity to say it. The competition has been increasingly tough, obliging the leaders to release high-value offerings to stay in the world battle, the technological innovation and the new regulations did not stop developing, the requirements from the financial sphere increased year by year and the economic, social or natural conditions multiplied to become sometimes simply unmanageable. In front of this context, firms have to make rigorous and consistent demonstration of its professional attitudes, and be reactive, strong, flexible and resilient. It is a lot for executive committees which de facto meet under strong pressure.
In this environment, information systems brought little by little their help to the leaders and to the board of directors by allowing them to react with efficiency and flexibility. If in the 90s, the net was perceived as a simple tool of presentation, a kind of “gadget” at the bottom, and if companies were more worried to melt their processes and to implement structuring and complex systems, the bend of the 2000s brought a new context: the net became more democratic! We deal on the net and with the net (e-business). We work on the net. Little by little we moved from a concern of "accessing" the information to a problem of integration to concentrate now on the real issue: how to build the concept of “the firm on demand”. If it is easy to say, it is certainly more difficult to implement and operate. To do it, it is necessary to adapt the processes and the operating modes, to set up appropriate governance and to be capable of reacting in a dynamic way to the requests of the market.
It is necessary to remember that the computing - in its widest definition – is a recent industry. In 40 years, we moved from a simple world with a secretary typist equipped with a typewriter to an environment so called "social networks" (like Facebook, Linkedin, blogs, and others). The bosses of the 80s and 90 were traditional, the current bosses are young and without any in priori. They grew with the technology. They do not understand tehnology, they have been living with. It is a part of them!!! It is different from saying that they are more familiar with … Next generations will just consider IT as we are seeing a telephone or a train today. Information systems - thanks to considerable progress - allowed the advent of modern, flexible, reagent platforms. These technologies which carry barbaric names – like SOA for «Services Oriented Architecture» or Cloud Computing - allow firms to develop reagent, little expensive systems and within very short timeframes. We are far from the stiff architectures of the 80s or the 90s which made hair tear away from board members.
The objective is now to be able to answer any request from a CEO - as opening a new subsidiary, facilitating the integration of two companies after a merger or an acquisition, or launching quickly a new product - without asking for crippling deadlines and considerable budgets.
Erik Brynjolfsson is the Director of the MIT Center for Digital Business
As usual please comment in: geraldkarsenti@live.fr
French version/ version française :
The world really changed. We are seeing coming true Michael Porter's prediction when he asserted that information systems would allow firms to get competitive advantages in case they would be able to set up the conditions of an extended enterprise, meaning a firm connected with its ecosystem.
I would recommend reading all the work performed by the professor Brynjolfsson on this subject for those who are keen to dig into.
As usual please comment in: geraldkarsenti@live.fr
French version/ version française :
Du fait de leurs impacts sur la firme, les systèmes d’information — base d’un progrès technologique considérable — ne peuvent plus être ignorés par les présidents de sociétés …
Tout le démontre, les présidents de groupes, de grandes entreprises ou de PME ont bien compris l’importance stratégique des systèmes d’information … pourquoi ?
En quelques années, le contexte économique des entreprises s’est profondément modifié. Nous avons eu l’occasion de le dire. La concurrence s’est exacerbée, obligeant les dirigeants à développer des offres de valeur pour rester dans la compétition mondiale, l’innovation technologique et les nouvelles régulations n’ont cessé de se développer, l’exigence de la sphère financière s’est accrue d’année en année et les aléas économiques, sociaux ou naturels se sont multipliés. Face à ces conditions, l’entreprise doit faire preuve de rigueur, de structure et être à la fois réactive, robuste, flexible et résiliente. Beaucoup pour des comités de direction qui de fait se retrouvent sous forte pression.
Dans cet environnement, les systèmes d’information ont peu à peu apporté leur aide aux dirigeants et aux cadres en leur permettant de réagir avec efficacité et souplesse. Si dans les années 90, le net était perçu comme un simple outil de présentation, un gadget au fond, et si les entreprises étaient plus préoccupées à refondre leurs processus et à mettre en œuvre des systèmes d’entreprises complexes et structurants, le tournant des années 2000 a apporté un contexte nouveau : le net s’est démocratisé ! On fait des affaires sur le net (e-business). On travaille sur le net. Peu à peu on est passé d’une préoccupation « accès », à une problématique d’intégration pour aujourd’hui se concentrer sur l’adaptation permanente : l’entreprise à la demande. Facile à dire. Plus difficile à mettre en œuvre. Pour ce faire, il faut adapter les processus et les modes opératoires, mettre en place une gouvernance adaptée et être en mesure de réagir de façon dynamique aux demandes du marché.
Il faut se souvenir que l’informatique — dans sa définition la plus large — est une industrie récente. En 40 ans, on est passé de la secrétaire dactylo équipée d’une machine à écrire à un environnement « réseaux sociaux » avec Facebook, Linkedin, les blogs, etc. Les patrons des années 80 et 90 étaient traditionnels, les patrons d’aujourd’hui sont jeunes et sans à priori. Ils ont grandi avec la technologie. Ils ne la maitrisent pas, elle fait partie d’eux !!! C’est différent.
Les systèmes d’information — grâce à des progrès considérables — ont permis l’avènement de plateformes modernes, souples, réactives. Ses technologies qui portent des noms barbares — SOA pour « Services Oriented Architecture » ou Cloud Computing — permettent de développer des systèmes réactifs, peu chers et dans des délais très courts. On est loin des architectures rigides des années 80 ou 90 qui faisaient s’arracher les cheveux à tous les comités de direction.
L’objectif est maintenant de pouvoir répondre à n’importe quelle demande du président — comme ouvrir une nouvelle filiale, favoriser l’intégration de deux sociétés après une fusion ou une acquisition, ou encore lancer un nouveau produit — sans demander des délais d’adaptation rédhibitoires et des budgets considérables.
Le monde a vraiment changé. Nous sommes en train de voir se réaliser la prédiction de Michael Porter lorsqu’il affirmait que les systèmes d’information permettraient d’apporter la création d’avantages concurrentiels aux entreprises qui sauraient mettre en place les conditions d’une entreprise étendue.
Je recommande de lire l’œuvre du professeur Brynjolfsson sur ce sujet pour ceux qui souhaitent aller plus loin. Comme d’habitude vos commentaires sont les bienvenus sur : geraldkarsenti@live.fr