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11 mai 2016

Sortie de mon dernier livre coécrit avec Alain Roumilhac: Terres Nouvelles, Droit Devant !

J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie de mon dernier ouvrage co-écrit avec Alain Roumilhac, Président de ManpowerGroup France, une conversation animée par Christian Boghos, président de la Fondation ManpowerGroup France.
 
Digital, emploi, competences
Terres nouvelles, droit devant ! 
 
La technologie permet de tout envisager: 
- digitalisation des entreprises, 
- disruption de l'économie, 
- refonte sociale, 
- évolution du leadership, 
- redéfinition des competences

 
Rien n'échappe au tsunami qui nous frappe. 
Et vouloir maintenir le statu quo n'est plus de mise. 



 
Confrontés à ces mutations, nous nous sommes retrouvés avec Alain Roumilhac pour partager notre
analyse et notre vision de ce que demain nous prépare ... et continuer à agir.

Vous pouvez le trouver sur Amazon et sur le site d'Eyrolles.

 
 
Vous trouverez ci-dessous, une video de lancement récapitulant les grands sujets de notre livre. En espérant que cette conversation soit source pour vous d'inspiration et d'idées !

Bonne lecture ! Gérald


 

25 avril 2016

"Le digital, un monde qui implique de nouvelles façons de collaborer" (Décideurs Magazine)



Julie Atlan m’a interviewé pour le magazine Décideurs sur le thème de la formation en interne qui pour moi est un facteur de différenciation des entreprises.

Lien interview Gérald Karsenti

J’y évoque notamment l’Université HPE qui est accessible à tous les collaborateurs de Hewlett Packard Enterprise afin de se former en interne, mais également aux salariés de nos partenaires. Une large palette de prestations - abordant des sujets tant comportementaux que techniques -  y est disponible.

Mais je partage également dans cet entretien ma vision de la formation pour demain et de la formation managériale plus particulièrement.

Dans ce monde de "disruptions", ou les changement sont incessants, la formation de façon générale est l’un des moteurs des grands chantiers de transformation. Nous allons devoir réinventer notre façon d’enseigner et d’apprendre. N'oublions pas que les jeunes générations (Z en particulier) vont arriver en entreprise avec un regard totalement différent. 



Ces générations - digital natives par essence - auront besoin d’un autre mode de dialogue, d’échange et de collaboration avec les professeurs.
Il en est de même pour le management. Au sein de Hewlett Packard Enterprise, nous commençons à mettre en place un dispositif de serious game. Cela consiste à utiliser des mécanismes ludiques pour résoudre des problématiques pédagogiques ou d'entreprises. Même s’il peut être amusant, son objectif est toujours de faire évoluer les mentalités, de mieux se former, de s'entrainer, de se sensibiliser à de nouveaux concepts et pour les dirigeants de fidéliser leurs équipes. Au sein de Hewlett Packard Enterprise, on utilise cette méthode dans le cadre de la formation des futurs managers. 

On doit intégrer différentes formes d’intelligence et accepter que le monde ne soit plus aussi cartésien qu’autrefois. L'imprévisible fait définitivement partie de l’équation. Les méthodes d’enseignement doivent prendre ces nouvelles évolutions. L’enseignement ne peut plus être: « je sais et je vous transmets ce que je sais », mais « je sais un certain nombre de choses, vous aussi, et nous allons dialoguer et collaborer pour mieux cerner le problème posé et y apporter les réponses adéquates».  


La collaboration est au coeur du changement sociétal actuel


28 mars 2016

Hewlett Packard Enterprise à la Fondation Louis Vuitton : la révolution digitale est en marche !



Le mardi 22 mars, la Fondation Louis Vuitton ouvrait ses portes à Hewlett Packard Enterprise France et à nos clients, pour une soirée haute en couleurs.

Une centaine de nos plus grands clients DSI et CTO ainsi que nos principaux partenaires ont accepté notre invitation dans la somptueuse Fondation Louis Vuitton, pour une soirée concoctée par nos soins pour le lancement de Hewlett Packard Enterprise en France.

J'y ai partagé ma vision sur les enjeux et les défis auxquels notre société est confrontée alors que les entreprises sont engagées dans la plus grande transition numérique de leur histoire. Bruno Buffenoir, Vice-président chez Hewlett Packard Enterprise,  a alors détaillé notre stratégie ‘New Style of Business’ autour de nos 4 offres stratégiques des ‘Transformation Areas’, afin de démontrer que nous sommes un partenaire clé pour accompagner nos clients dans cette transformation. Enfin nos clients, accompagnés de leurs conjoints, ont pu profiter d’un cocktail dinatoire et d’une visite privée de la Fondation et de ses expositions.

Je vous invite à lire un article tiré de Le Monde Informatique, résumant la soirée. 







01 février 2016

Ces nouveaux acteurs qui rebattent les cartes / Seront-ils les leaders de demain ? (deux posts dans LinkedIn)

Je voudrais partager avec vous mes deux premiers posts publiés sur LinkedIn en tant qu'Influencer. Ils portent sur la révolution digitale et la disruption qui en découle. 

Post 1 : 
Uber, Airbnb, Booking.com ... ces nouveaux acteurs qui rebattent les cartes






Post 2 : 
Uber, Airbnb, Booking.com ... seront-ils les leaders de demain ?

18 octobre 2015

Un événement pour les startups avec l'IE Business School à Paris le 16 Octobre

Le 16 Octobre, je suis intervenu en conclusion de "l'IE Venture Day Francophone".

De quoi s'agit ?

Les Venture Days de l’IE Business School sont des compétitions internationales où les meilleurs projets sont présentés à une audience composée d’investisseurs locaux et internationaux.  Elles se déroulent chaque année dans une quinzaine de villes dans le monde, et ont déjà permis à des startups de lever plusieurs millions d'euros et de bénéficier d'une importante visibilité auprès d'acteurs influents.
Objectif:

Faire émerger et aider au développement des projets d’entreprises francophones innovantes dans les domaines d’application du Big Data et des objets connectés. Plus de 80 pays sont membres de la Francophonie, représentants un marché de plus de 270 millions de personnes.

Mes messages
- J'ai eu l'occasion de voir 4 des 12 compétiteurs. Des projets de très grande qualité.
- Je salue l'initiative de regarder des projets venant de plusieurs pays francophones.
- J'insiste sur la chance que nous avons de vivre une période de profonde mutation. Le digital est en train de modifier notre société en profondeur et oblige les entreprises à se réinventer. Les startups innovent et changent la donne, mais de plus elles incitent les grandes et les plus petites entreprises à bouger au risque pour elles de disparaitre.
Un très bel événement au final, plein d'énergie. Ci-dessous le lien :

04 octobre 2015

C'est le moment de nous demander si nous avons les bons leaders en place ?

Sommes nous bien gouvernés ? De toujours, cette question alimente les débats, les discussions de comptoir dans les bars de quartier et les échanges animés à la machine à café. Nous avons tous notre avis sur la question. Nous observons les dirigeants d'entreprises et les leaders politiques et nous nous forgeons une opinion sur eux. Cette position est souvent définitive. Il y a une raison à cela. 

Mais avant de voir cela, une autre question se pose à nous : jugeons nous avec les bons critères ? 

Elle est en réalité toute aussi importante que la première. Peut-être l'est-elle même davantage ?  

Alors même que l'Occident, France en tête, est le temple de la rationalité, nous concentrons généralement notre analyse sur des critères extérieurs généraux, tels que l'énergie déployée ou la clarté des propos. Un tribun de scène sachant restituer en des termes simples sa vision du monde de demain a toutes les chances de plaire. Et ceci qu'il soit engagé en entreprise ou en politique. C'est pour cela que nous ne changeons que très rarement d'avis. Parce que nous n'allons que très rarement dans le fond des choses, par manque de temps essentiellement. Les politiques le savent bien et jouent sur tout le reste pour influencer nos choix. 

Pourtant, nous savons bien que l'essentiel n'est pas là. Certes, bien présenter, bien communiquer et avoir du charisme sont des éléments déterminants, mais ils ne peuvent suffire à orienter un navire dans la bonne direction. 

Du moins plus aujourd'hui. Nous sommes en effet entrés dans une transformation profonde de notre société, des entreprises en particulier. Nous sommes en "disruption" selon le terme consacré. Toutes les activités, tous les secteurs d'activité, tous les métiers, sont en passe d'être revisités par de nouveaux entrants, les "nouveaux barbares" comme titrait récemment le journal "Le Point". Maurice Levy, patron de Publicis, a trouvé cette formidable formule lors d'une interview au magazine Fortunes "tout le monde peut être ubérisé !". Tout est dit ! 

Il se dit que nous aurions produit plus de données dans les deux dernières années que depuis la naissance de l'humanité ! S'il est sans doute difficile de vérifier cette statistique avec une certitude absolue, nous mesurons bien l'enjeu et l'ampleur des mouvements engagés. Les applications se multiplient, les réseaux sociaux explosent, le monde vacille. Les objets connectés, le "cloud", le "big data" sont des termes techniques certes, mais connus à présent de tous. Car en quelques années, l'informatique a été rebaptisée. On ne parle plus de systèmes d'information mais de numérique ou de digital. En quelques temps surtout, les présidents de sociétés, leurs comités de direction plus généralement, se sont emparés de la question "numérique", conscients de son importance, des enjeux financiers qui lui étaient attachés et des conséquences possibles dans l'hypothèse où certains virages ne seraient pas pris. 

Le leader de demain, dirigeant d'entreprise ou politique, doit assurément comprendre ce monde en mouvement. Il doit se l'approprier, prendre conscience que plusieurs générations sont et vont se côtoyer à ses côtés, sans se comprendre parfois, les uns étant des "digital natives" ou presque, les autres d'une époque plus lointaine. Ces derniers, du moins la plupart d'entre eux, tentent de se raccrocher aux branches, et la plupart se débrouillent finalement très bien. Et cela tombe bien. 

Il n'est en rien question d'âge ici. La bêtise n'attend pas les années pour s'imposer et les plus expérimentés ne sont pas forcément les plus réfractaires à la technologie et plus largement au progrès technique. 

Quand on voit la vitesse à laquelle des secteurs se voient chahutés par des nouveaux entrants. L'hôtellerie avec Airbnb ou booking.com, les logisticiens avec Amazon, la SNCF avec Blablacar ou les réseaux par car, etc.,  les exemples ne manquent pas, on se dit qu'actuellement mieux vaut connaitre ses gammes ! 

Du coup, l'expérience accumulée compte bien moins aujourd'hui. Car la plupart du temps, elle devient plus ou moins obsolète dans les deux ans qui suivent. Bonne nouvelle, nous sommes confrontés à une obligation de compétence et de résultat ! 

Il est temps de disposer des leaders 
aptes à construire le monde de demain

Les questions à se poser sont alors simples. 

S'il s'agit d'un dirigeant d'entreprise :
  • Est-il en train de prendre les bonnes options sur le marché ? 
  • A-t-il une bonne compréhension des enjeux du numérique et de ses conséquences possibles sur l'entreprise ? 
  • S'est-il bien entouré ? A-t-il positionné des Gen Y, les plus jeunes, aux côtés de Gen X ou de babyboomers pour bénéficier à plein de leurs atouts respectifs ? 
  • Va-t-il au contact des équipes, des clients, de son écosystème pour s'imprégner des mouvements qui se produisent tout autour de lui ? 
  • Est-il capable de prendre les bonnes décisions pour éviter le pire à l'entreprise ? 
  • Et bien d'autres points bien sûr ...
Au final, les conseils feraient bien de s'en assurer. Car si des groupes comme AXA ou Accor ont pris le sujet à bras le corps, d'autres peinent à décoller un premier niveau d'analyse. 

S'il s'agit d'une femme ou d'un homme politique, les questions sont un peu les mêmes. Mais l'absence de compréhension de ce monde numérique qui se profile sous nos yeux est quasi éliminatoire. 

De nombreuses enquêtes montrent qu'aujourd'hui réussir la mutation numérique est une condition de survie pour de nombreuses entreprises. Dans tous les cas, en ne prenant pas aujourd'hui certains virages technologiques, on se prépare des lendemains très douloureux. 

Il en est de même bien sûr en politique. Je ne donne bien entendu aucun conseil, souhaitant garder une parfaite neutralité, mais il est un fait que nous jouons ces prochaines années une partie très importante. La gagner c'est mettre la France ou l'Europe si nous voyons plus large, sur les bons rails. La perdre c'est la garantie de décrocher face à la redoutable férocité des adversaires.

Nous n'avons donc jamais eu autant besoin de leaders adaptés au monde de demain, tant en politique que dans les affaires. Les critères sont la définition d'une vision simple et claire, une parfaite compréhension des enjeux du numérique, une écoute active, un sens de l'humain et de l'émotionnel (on veut s'éloigner du fameux QI), une certaine distance par rapport aux approches de court terme, etc.

Fort de cela, lorsque vous voterez, dans la solitude de l'isoloir, songez à ces qualités requises et faites les bons choix. Fort de cela, cette grille de référence à l'esprit, que vous ne manquerez pas de développer, vous saurez si le ou les leaders de votre société sont à même de vous entrainer vers la lumière !

Une chose est certaine, la compétition fait rage. Ces dernières années, la France a perdu son 5ième rang mondial au profit du Royaume-Uni. Certes, nous disposons de nombreux atouts, mais encore faut-il que nous fassions les bons choix en matière d'investissement, sur le plan des secteurs d'activités à développer ou des formations à adapter, etc.

Toutes ces décisions conditionnent en réalité ce que nous serons dans 5 à 10 ans ! Est-ce terrifiant ou au contraire excitant ? Je vous laisse juge, mais en tout état de cause, telle est notre feuille de route.