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29 août 2016

Portrait du patron idéal selon les jeunes de 25 ans !

  Image prise ici

Bonjour à tous,

Je vous invite à lire cet article révélateur des attentes de nos jeunes, de leur vision sur le patron qu'ils souhaitent avoir, leur vision du leader de demain.

En synthèse, il recherche une communication ouverte et honnête, une certaine solidité, de l'empathie et au final qu'il joue un rôle de mentor avec cette capacité de "faire confiance" ...

Que du bon sens !

 Image prise ici

09 mars 2016

Forum de la mixité : "Mesdames, faites comme les hommes, ne cherchez pas la perfection !"


Comme prévu, je suis intervenu lors du Forum de la Mixité le lundi 7 Mars dernier. Toujours un plaisir d'échanger sur un sujet qui me tient particulièrement à coeur. Tout d'abord, il y avait beaucoup de monde et c'est une bonne nouvelle. Beaucoup de jeunes, des collégiens, des lycéens, des étudiants, des fondateurs de "startup", mais aussi et bien sûr des entreprises de toutes tailles et de façon plus générale tous ceux qui se sentent concernés par cet enjeu majeur.


En synthèse, mon propos était le suivant : 

  • Les hommes qui dirigeant le mon monde depuis la nuit des temps ont accompli de formidables choses, dans de multiples domaines, mais ont aussi commis les pires abominations. Il serait peut-être bon de voir ce que donnerait un monde où la parité deviendrait une réalité !
  • Les temps actuels et à venir sont résolument féminins ! En effet, de l'après-guerre jusqu'au milieu des années 2000, l'environnement était plutôt pro-masculin, pas très favorable aux femmes. C'est tout d'abord les 30 glorieuses caractérisées par la reconstruction industrielle. Les maths deviennent le critère de sélection, le QI le baromètre absolu et les ingénieurs prennent le pouvoir. Or c'est un environnement très masculin (les écoles d'ingénieurs et les universités scientifiques; dommage car il est démontré que les jeunes filles ont de meilleurs résultats que les jeunes hommes dans ces sections). Idem pour les deux périodes suivantes, avec les financiers qui prennent les commandes dans les années 80 et 90, puis avec l'avènement du PC en 1985 et de l'Internet vers 1995, c'est le règne des ingénieurs informatiques. C'est la troisième révolution industrielle qui ouvre un peu plus de portes aux femmes mais la différence n'est pas notable. C'est tout de même très "mâle" !!! Arrive enfin le temps de la mutation digitale, orientée "usage" et "expérience client". La créativité devient le nouveau moteur de la dynamique économique mondiale. Nous vivons cela aujourd'hui et les femmes vont davantage s'y retrouver. Toutes les formations peuvent opérer et il y a de moins en moins de terrains de chasse réservés. 
  • On ne le dira jamais assez, la mixité dans l'entreprise amène plus de performance !



Pour réussir, il faut veiller à former les hommes et les femmes pour lutter contre les résistances. Résistance des hommes qui se voient perdre du pouvoir (sièges dans les assemblées politiques ou postes dans les comités de direction), résistance des femmes liée à leur manque de confiance (les femmes voulant toujours atteindre la perfection avant d'accepter une nouvelle responsabilité, ce qui n'est presque jamais le cas des hommes).
J'ai conclu sur cette phrase :
"Mesdames, faites comme les hommes, ne cherchez pas la perfection !"
Bel événement au final ! 

08 mars 2016

Patrons, champions du changement » : 2ème édition !



Bonjour à toutes et à tous,
Je participerai demain, 10 mars, à la deuxième édition de  « Patrons, champions du changement » : le mouvement en faveur de l’innovation sociale et managériale organisé par le MEDEF.
On m'a invité à participer le 22 octobre dernier à la première édition, un article a été publié dans les Echos à cette occasion.
Cette manifestation a rassemblé 50 dirigeants d'entreprises de toutes tailles ( de la TPE  aux grands groupes ) mais également des représentants d'organisations patronales ( Medef Territoriaux et fédération professionnelle ).
Ce mouvement vise à faire de l’innovation sociale et managériale un levier de performance durable pour l’entreprise. Notre premier axe de travail a pour objet la mixité en entreprise.
Pour vous inscrire, il faut cliquer ici

Le changement est en marche ! 



04 mars 2016

Forum de la Mixité le 7 mars prochain : See you there !


Bonjour à toutes et à tous, 

A l'occasion de la Journée de la Femme, j'interviendrai le lundi 7 mars lors du Forum de la Mixité qui se déroulera au Forum des Halles. Une occasion de nous rappeler que la parité est l'affaire de tous et également de défendre une cause qui - vous le savez déjà - me tient à coeur.

J'y serai interviewé  par Christophe Barbier, Directeur de la rédaction de l'Express aux côtés de Valérie Gayte, Présidente du Syndicat national des industries agroalimentaires CFE CGC/SNI2A et de Jacques Attali, Économiste et Essayiste.

Le Forum de la Mixité est devenu en quelques années un rendez-vous incontournable, qui met l'égalité hommes-femmes au coeur de sa problématique.  Il permet notamment aux intervenants de dresser un bilan des actions menées dans les entreprises et de proposer de nouvelles perspectives de développement pour les années à venir.

Je vous propose de regarder cette courte video, présentant différents témoignages d'hommes et de femmes révélateurs du quotidien des entreprises et dans la société actuelle...et il y a encore des choses à faire  ! :)  Venez nombreux !




06 janvier 2016

Les "Influencers" LinkedIn Français sont annoncés aujourd'hui !

LinkedIn: des patrons et des politiques français parmi les "influenceurs"
FLORIAN DEBES | LE 06/01/2016 А 07:00

En savoir plus sur:

Des patrons et des politiques français rejoignent le groupe d’«influenceurs» de LinkedIn

Emmanuel Macron, Laurence Parisot, Frédéric Oudéa (Société Générale), Frédéric Mazzella (BlaBlaCar), Stéphane Richard (Orange), etc, pourront s’exprimer en français depuis l’espace «Influenceur» de son réseau, annonce LinkedIn. Tous les membres français pourront également rédiger des billets sur le site professionnel.

Carlos Ghosn (le patron de Renault-Nissan) et l’économiste Jacques Attali vont-ils passer de la langue de Shakespeare à celle de Molière lors de leurs prises de paroles sur LinkedIn ? Dans un communiqué transmis aux Echos Business, le réseau social américain annonce ajouter à sa liste des «LinkedIn Influencers» une flopée de personnalités des affaires qui s’exprimeront en français. Le réseau social accordait jusqu’ici le statut de «LinkedIn Influencer» à près de 500 hommes et femmes politiques ou issus du monde économique, tous anglo-saxons ou s’exprimant en anglais : Barack Obama, Hillary Clinton, Bill Gates (Microsoft), Richard Branson (Virgin) ou encore Jeff Immelt (General Electric) font parti de ce groupe d’happy few.
Parmi les nouveaux «influenceurs» français, le réseau social cite : Emmanuel Macron, Laurence Parisot, Frédéric Oudéa (Société Générale), Frédéric Mazzella (BlaBlaCar), Stéphane Richard (Orange), Clara Gaymar (Général Electric France) , Patrick Pouyanné (Total), Thierry Breton (Atos), Michel Landel (Sodexo), Alexandre Ricard (Pernod-Ricard) ou encore Gérald Karsenti (Hewlett Packard Enterprise France). Leurs billets, non limités en longueur, seront regroupés sur une même page du site. Les membres du réseau social pourront suivre les parutions de leurs «influenceurs» préférés.

Les membres français de LinkedIn pourront publier

En outre, tous les utilisateurs de LinkedIn en France pourront également rédiger et publier leurs propres textes sur LinkedIn. Jusqu’ici cette fonctionnalité n’était accessible qu’à certains d’entre eux. L’outil de publication est maintenant traduite dans une version française.
D’après LinkedIn, 150.000 billets sont publiés chaque semaine sur LinkedIn dans le monde. La grande majorité est consacrée aux sujets du monde professionnel. Le réseau social revendique 10 millions de membres inscrits en France, au coude à coude avec son concurrent Français Viadeo et devant une autre plate-forme française, Amplement .

13 décembre 2015

L'action plutôt que la communication de l'action !


J'étais récemment l'un des co-animateurs des Etats de la France (voir un de mes posts précédents).
Lors de la  soirée, j'échangeais avec un chef d'entreprise, qui fut également l'un des plus grands conseillers politiques.
Nous étions quelques jours après le drame horrible du 13 Novembre. Nous étions tous bouleversés.
Alors nous avons échangé sur la France, sur ce qu'il faudrait faire pour sortir de l'ornière, pour avancer et redonner toutes ses lettres de noblesse à la France qui a tous les talents. 

Nous évoluons dans une société surmédiatisée. Les médias, sous toutes
leurs formes, influencent considérablement notre réflexion, la pensée et bien sûr, nos dirigeants, qu'ils soient en charge d'entreprises ou de partis politiques. Il n'est pas question pour moi de nier leur importance. Ils sont indispensables, ils sont la preuve que notre pays est une belle démocratie. Ils ne sont pas du reste les seuls à avoir un impact sur nos leaders. Les marchés financiers sont également très présents dans leurs pensées et donc dans leurs actions. Un dirigeant sait qu'il ne peut pas décevoir les marchés. Présenter un plan d'actions de qualité mais avec des effets à moyen ou long terme ne se termine jamais très bien pour lui. Les marchés voient généralement cela comme une dilution de leurs bénéfices à venir, plus précisément de ceux qu'ils attendent dans l'immédiat ! Les politiques ne sont guère épargnés. On leur reproche souvent, à peine au pouvoir, de ne penser qu'aux élections suivantes plutôt que de réformer le pays. Mais si d'aventure, ils viennent à agir en expliquant que les résultats ne seront pas visibles instantanément, ils perdent généralement toute crédibilité. 

Nous voulons tous de l'immédiateté car notre monde a raccourci le temps grâce à l'internet, aux technologies, aux réseaux sociaux. Tout va très vite. Nous sommes dans la vitesse. Nous agissons souvent dans l'urgence. Nous avons appris à vivre ainsi, même si cela se fait au détriment de notre réflexion. L'instantané est devenu la règle. Il ne faut pas décevoir. Il ne faut jamais décevoir. 

Alors nos dirigeants, narcissiques pour l'essentiel, sous les feux de la rampe de façon quasi permanente, agissent en ayant tout ceci en tête. Un politique finit par se dire qu'il est préférable de montrer qu'il est dans l'action, plutôt que d'agir vraiment. Il en est souvent de même dans l'entreprise. 

Alors ce soir-là nous sommes arrivés à cette réalité : tout le monde préfère communiquer sur l'action plutôt que d'agir vraiment. Cela donne l'illusion de l'action pourtant sans en être en réalité. Ce n'est qu'une communication. 

Certes, la communication reste déterminante. Mais aujourd'hui, il est bien plus important d'agir. Nos politiques, quelque soit leur parti, feraient bien de s'en souvenir. 

L'action plutôt que la communication de l'action !

29 novembre 2015

La 1Oème Edition des Etats de la France s'est déroulée le 18 Novembre dernier


Cette année se déroulait la 10ème édition des Etats de la France. Comme depuis quelques années maintenant, nous nous sommes retrouvés dans le magnifique amphithéâtre du Conseil Economique, Social et Environnemental. Ci-dessous, en voici quelques éléments de synthèse. Y figurent aussi les informations  nécessaires pour obtenir plus de details. J'ai eu le plaisir d'accueillir Emmanuel Macron, Axelle Lemaire et de présider la table ronde sur le numérique.
CONSERVER LE CAP, ACCELERER LE RYTHME, AMPLIFIER L'EFFORT

Matthias Fekl

A l’issue de la 10ème édition des Etats de la France qui s’est tenue mercredi 18 novembre au Conseil économique, social et environnemental, plus de 500 représentants de sociétés à capitaux étrangers installées en France ont fait part de leurs « Recommandations pour améliorer l’attractivité du site France ». Un « Manifeste des Etats de la France 2015 », signé par 100 Présidents de filiales françaises d’entreprises multinationales, a été publié ce même jour dans le quotidien Les Echos pour porter ces recommandations. Ont été dévoilés les résultats d’un sondage Ipsos / EY / Etats de la France réalisé auprès de 200 dirigeants sur leur perception de l’impact des réformes engagées en matière d’attractivité. Ci-dessous Matthias Fekl en introduction de cet événement.

Table ronde L’Embellie
Une table ronde
Cette 10ème édition a été ouverte par un message de solidarité de la communauté des entreprises étrangères avec la France dans l’épreuve qu’elle traverse depuis les tragiques événements du 13 novembre. Une minute de silence a été respectée en mémoire des victimes.
Muriel Pénicaud
Muriel Pénicaud
Quatre membres du gouvernement, vingt-cinq présidents de filiales françaises d’entreprises étrangères, le président du MEDEF, la directrice générale de Business France et plusieurs grands témoins, ont débattu de l’attractivité de la France devant 500 participants.
Gérald Karsenti
Gérald Karsenti
Au total, six tables-rondes ont abordé le thème de l’attractivité de la France sous différents angles :
  • L’attractivité de la France s’est-elle améliorée depuis un an ?
  • Comment nous inspirer des bonnes pratiques étrangères pour aller plus vite, plus loin, plus fort dans la réforme ?
  • Comment faire de la transition énergétique un facteur d’attractivité pour la France ?
  • Comment mieux valoriser l’atout « innovation » pour améliorer l’attractivité de la France ?
  • Comment faire en sorte que les investissements étrangers soient plus créateurs d’emplois ?
  • Comment faire de la révolution numérique un facteur d’attractivité de la France et attirer les talents de la nouvelle économie ?
Nous tenons une fois encore à remercier tous les intervenants et participants, ainsi que nos partenaires.
Rendez-vous l’année prochaine pour la 11ème édition des Etats de la France !
Emmanuel Macron
Emmanuel Macron

L'attractivité de la France selon les responsables de sociétés étrangères

Thierry Mandon
Thierry Mandon
Pour nourrir la réflexion, les Etats de la France en collaboration avec EY ont demandé à Ipsos de réaliser, pour la deuxième année consécutive, un sondage sur l’image de la France auprès des responsables de sociétés étrangères ayant plus de 250 salariés en France.
Le pays est-il jugé attractif pour les entreprises ? Les mesures prises vont-elles dans la bonne direction ? Sont-elles à la hauteur des enjeux ? Comment les perceptions ont-elles évolué depuis un an ?
À ces questions, l’enquête dévoilée le 18 novembre a apporté plusieurs éléments de réponse :
  • La perception globale de l’attractivité de la France progresse positivement et l’action du Gouvernement dans ce domaine est saluée ;
  • Les mesures prises depuis deux ans sont jugées comme allant dans le bon sens mais restent insuffisantes pour répondre aux attentes des entreprises étrangères ;
  • Bien que toujours dégradée, l’image de la France s’améliore auprès des sièges mondiaux.
Les recommandations prioritaires des Etats de la France 2015 
Axelle Lemaire
Axelle Lemaire
Les entreprises multinationales représentées aux Etats de la France ont présenté 7 mesures phares :
1. Installer de nouvelles règles de gouvernance pour améliorer l’attractivité de la France
2. Refonder le droit du travail pour favoriser la création d’emplois
3. Améliorer l’écosystème de l’innovation en rapprochant le monde de la recherche, de l’entreprise et de l’université et améliorer son financement et sa fiscalité
4. Faire de la numérisation de la société française un facteur d’attractivité pour la France en facilitant le développement des start-ups ainsi que leur alliance avec les grands groupes
5. Attirer les talents de la nouvelle économie pour renforcer l’attractivité de la France
6. Favoriser l’installation des quartiers généraux et des centres de décisions internationaux des multinationales
7. Mettre la transition énergétique au cœur de la politique d’attractivité de la France
Pierre Gattaz
Pierre Gattaz en clôture
propos des Etats de la France :
Fondés par Denis Zervudacki, Président de D.Z.A., les Etats de la France constituent le rendez-vous annuel des sociétés à capitaux étrangers pour qu’elles puissent, dans une approche résolument « francoptimiste », faire entendre leur voix sur la problématique de l’attractivité du site France. Ils ont pour objet de permettre aux multinationales de débattre des ressorts de l’attractivité de la France et de former leurs recommandations pour que notre pays soit mieux irrigué par les investisseurs étrangers. Pour cette 10ème édition, les Etats de la France étaient soutenus par plus de 70 grandes entreprises partenaires, dont 6 partenaires stratégiques : Accenture, Adecco, EY, Hewlett-Packard Enterprise, Roche et Siemens.   

26 novembre 2015

La mixité en entreprise: comprendre ce qui se joue

Je voudrais partager avec vous l'intervention d'un des leaders de mon équipe, Nicolas Bohy, dirigeant au sein de Hewlett Packard Enterprise, sur un thème auquel je suis très attaché, à savoir celui de la mixité. Et plus exactement celui du lien existant entre la mixité au sein des entreprises et la performance qui peut en résulter lorsqu'elle est atteinte.



Cette intervention s'est déroulée le 3 Novembre dernier au MEDEF sur l'intitulé suivant : "la mixité en entreprise, comprendre ce qui se joue". Cet événement était sponsorisé par 12 réseaux d'entreprises, dont Hewlett Packard Enterprise.

Lien vidéo

Lien sur l'événement et le programme
 

04 octobre 2015

C'est le moment de nous demander si nous avons les bons leaders en place ?

Sommes nous bien gouvernés ? De toujours, cette question alimente les débats, les discussions de comptoir dans les bars de quartier et les échanges animés à la machine à café. Nous avons tous notre avis sur la question. Nous observons les dirigeants d'entreprises et les leaders politiques et nous nous forgeons une opinion sur eux. Cette position est souvent définitive. Il y a une raison à cela. 

Mais avant de voir cela, une autre question se pose à nous : jugeons nous avec les bons critères ? 

Elle est en réalité toute aussi importante que la première. Peut-être l'est-elle même davantage ?  

Alors même que l'Occident, France en tête, est le temple de la rationalité, nous concentrons généralement notre analyse sur des critères extérieurs généraux, tels que l'énergie déployée ou la clarté des propos. Un tribun de scène sachant restituer en des termes simples sa vision du monde de demain a toutes les chances de plaire. Et ceci qu'il soit engagé en entreprise ou en politique. C'est pour cela que nous ne changeons que très rarement d'avis. Parce que nous n'allons que très rarement dans le fond des choses, par manque de temps essentiellement. Les politiques le savent bien et jouent sur tout le reste pour influencer nos choix. 

Pourtant, nous savons bien que l'essentiel n'est pas là. Certes, bien présenter, bien communiquer et avoir du charisme sont des éléments déterminants, mais ils ne peuvent suffire à orienter un navire dans la bonne direction. 

Du moins plus aujourd'hui. Nous sommes en effet entrés dans une transformation profonde de notre société, des entreprises en particulier. Nous sommes en "disruption" selon le terme consacré. Toutes les activités, tous les secteurs d'activité, tous les métiers, sont en passe d'être revisités par de nouveaux entrants, les "nouveaux barbares" comme titrait récemment le journal "Le Point". Maurice Levy, patron de Publicis, a trouvé cette formidable formule lors d'une interview au magazine Fortunes "tout le monde peut être ubérisé !". Tout est dit ! 

Il se dit que nous aurions produit plus de données dans les deux dernières années que depuis la naissance de l'humanité ! S'il est sans doute difficile de vérifier cette statistique avec une certitude absolue, nous mesurons bien l'enjeu et l'ampleur des mouvements engagés. Les applications se multiplient, les réseaux sociaux explosent, le monde vacille. Les objets connectés, le "cloud", le "big data" sont des termes techniques certes, mais connus à présent de tous. Car en quelques années, l'informatique a été rebaptisée. On ne parle plus de systèmes d'information mais de numérique ou de digital. En quelques temps surtout, les présidents de sociétés, leurs comités de direction plus généralement, se sont emparés de la question "numérique", conscients de son importance, des enjeux financiers qui lui étaient attachés et des conséquences possibles dans l'hypothèse où certains virages ne seraient pas pris. 

Le leader de demain, dirigeant d'entreprise ou politique, doit assurément comprendre ce monde en mouvement. Il doit se l'approprier, prendre conscience que plusieurs générations sont et vont se côtoyer à ses côtés, sans se comprendre parfois, les uns étant des "digital natives" ou presque, les autres d'une époque plus lointaine. Ces derniers, du moins la plupart d'entre eux, tentent de se raccrocher aux branches, et la plupart se débrouillent finalement très bien. Et cela tombe bien. 

Il n'est en rien question d'âge ici. La bêtise n'attend pas les années pour s'imposer et les plus expérimentés ne sont pas forcément les plus réfractaires à la technologie et plus largement au progrès technique. 

Quand on voit la vitesse à laquelle des secteurs se voient chahutés par des nouveaux entrants. L'hôtellerie avec Airbnb ou booking.com, les logisticiens avec Amazon, la SNCF avec Blablacar ou les réseaux par car, etc.,  les exemples ne manquent pas, on se dit qu'actuellement mieux vaut connaitre ses gammes ! 

Du coup, l'expérience accumulée compte bien moins aujourd'hui. Car la plupart du temps, elle devient plus ou moins obsolète dans les deux ans qui suivent. Bonne nouvelle, nous sommes confrontés à une obligation de compétence et de résultat ! 

Il est temps de disposer des leaders 
aptes à construire le monde de demain

Les questions à se poser sont alors simples. 

S'il s'agit d'un dirigeant d'entreprise :
  • Est-il en train de prendre les bonnes options sur le marché ? 
  • A-t-il une bonne compréhension des enjeux du numérique et de ses conséquences possibles sur l'entreprise ? 
  • S'est-il bien entouré ? A-t-il positionné des Gen Y, les plus jeunes, aux côtés de Gen X ou de babyboomers pour bénéficier à plein de leurs atouts respectifs ? 
  • Va-t-il au contact des équipes, des clients, de son écosystème pour s'imprégner des mouvements qui se produisent tout autour de lui ? 
  • Est-il capable de prendre les bonnes décisions pour éviter le pire à l'entreprise ? 
  • Et bien d'autres points bien sûr ...
Au final, les conseils feraient bien de s'en assurer. Car si des groupes comme AXA ou Accor ont pris le sujet à bras le corps, d'autres peinent à décoller un premier niveau d'analyse. 

S'il s'agit d'une femme ou d'un homme politique, les questions sont un peu les mêmes. Mais l'absence de compréhension de ce monde numérique qui se profile sous nos yeux est quasi éliminatoire. 

De nombreuses enquêtes montrent qu'aujourd'hui réussir la mutation numérique est une condition de survie pour de nombreuses entreprises. Dans tous les cas, en ne prenant pas aujourd'hui certains virages technologiques, on se prépare des lendemains très douloureux. 

Il en est de même bien sûr en politique. Je ne donne bien entendu aucun conseil, souhaitant garder une parfaite neutralité, mais il est un fait que nous jouons ces prochaines années une partie très importante. La gagner c'est mettre la France ou l'Europe si nous voyons plus large, sur les bons rails. La perdre c'est la garantie de décrocher face à la redoutable férocité des adversaires.

Nous n'avons donc jamais eu autant besoin de leaders adaptés au monde de demain, tant en politique que dans les affaires. Les critères sont la définition d'une vision simple et claire, une parfaite compréhension des enjeux du numérique, une écoute active, un sens de l'humain et de l'émotionnel (on veut s'éloigner du fameux QI), une certaine distance par rapport aux approches de court terme, etc.

Fort de cela, lorsque vous voterez, dans la solitude de l'isoloir, songez à ces qualités requises et faites les bons choix. Fort de cela, cette grille de référence à l'esprit, que vous ne manquerez pas de développer, vous saurez si le ou les leaders de votre société sont à même de vous entrainer vers la lumière !

Une chose est certaine, la compétition fait rage. Ces dernières années, la France a perdu son 5ième rang mondial au profit du Royaume-Uni. Certes, nous disposons de nombreux atouts, mais encore faut-il que nous fassions les bons choix en matière d'investissement, sur le plan des secteurs d'activités à développer ou des formations à adapter, etc.

Toutes ces décisions conditionnent en réalité ce que nous serons dans 5 à 10 ans ! Est-ce terrifiant ou au contraire excitant ? Je vous laisse juge, mais en tout état de cause, telle est notre feuille de route. 

21 septembre 2015

Un post de mon réseau : Où sont nos leaders ?

Je vous propose cette semaine ce post d'Emmanuel Toniutti, sur un thème qui m'est cher : le leadership.
 
Le titre du post est plus exactement : "où sont nos leaders ?"
 
Avec tous les événements de ces dernières années, c'est une question légitime. Emmanuel y répond avec un ton et des idées qui lui sont propres.

 
Je vous laisse parcourir son texte, vous faire une idée et apporter vos commentaires dans linkedin où je vais le relayer.

Lien vers le blog d'Emmanuel Toniutti

03 août 2015

5 books about change management, leadership and how to make business in a different way !

As we are entering in August, you will probably have time to read and think. Here are 5 books among my last readings.
 
They are not new releases but all good ones. I found good points in all of them. Did not read them all in the past few weeks of course but in the past 2 years. It is always a good way to challenge yourself with good ideas. Some are good or excellent, some others less, but you will always get something.

1
The Chimp Paradox:
The Acclaimed Mind Management Programme to Help You Achieve Success, Confidence and Happiness, from Prof. Steve Peters.
 
Summary:
 
Do you sabotage your own happiness and success? Are you struggling to make sense of yourself? Do your emotions sometimes dictate your life?
The Chimp Paradox is an incredibly powerful mind management model that can help you become a happy, confident, healthier and more successful person. Prof Steve Peters explains the struggle that takes place within your mind and then shows how to apply this understanding to every area of your life so you can:
  • Recognise how your mind is working
  • Understand and manage your emotions and thoughts
  • Manage yourself and become the person you would like to be

The Chimp Mind Management Model is based on scientific facts and principles, which have been simplified into a workable model for easy use. It will help you to develop yourself and give you the skills, for example, to remove anxiety, have confidence and choose your emotions. The book will do this by giving you an understanding of the way in which your mind works and how you can manage it. It will also help you to identify what is holding you back or preventing you from having a happier and more successful life.
Each chapter explains different aspects of how you function and highlights key facts for you to understand. There are also exercises for you to work with. By undertaking these exercises you will see immediate improvements in your daily living and, over time, you will develop emotional skills and practical habits that will help you to become the person that you want to be, and live the life that you want to live.
 

2
 
 
Strengths Finder 2.0:
By the New York Times Bestselling Author, Tom Rath.
 
Summary:
 
Do you have the opportunity to do what you do best every day?
Chances are, you don't. All too often, our natural talents go untapped. From the cradle to the cubicle, we devote more time to fixing our shortcomings than to developing our strengths.
To help people uncover their talents, Gallup introduced the first version of its online assessment, Strengths Finder, in the 2001 management book Now, Discover Your Strengths. The book spent more than five years on the bestseller lists and ignited a global conversation, while Strengths Finder helped millions to discover their top five talents.
 
 
 3
 
 
 
Leading Outside the Lines:
How to Mobilize the Informal Organization, Energize Your Team, and Get Better Results, by Jon R. Katzenbach and Zia Khan.
Leading Outside the Lines illustrates how leaders can make the two distinct factions work together to get the best of both.
 
 
 4

 
Leading Change, by John P. Kotter.
 
Harvard Business School professor Kotter (A Force for Change) breaks from the mold of M.B.A. jargon-filled texts to produce a truly accessible, clear and visionary guide to the business world's buzzword for the late '90s?change. In this excellent business manual, Kotter emphasizes a comprehensive eight-step framework that can be followed by executives at all levels. Kotter advises those who would implement change to foster a sense of urgency within the organization. "A higher rate of urgency does not imply everpresent panic, anxiety, or fear. It means a state in which complacency is virtually absent." Twenty-first century business change must overcome overmanaged and underled cultures. "Because management deals mostly with the status quo and leadership deals mostly with change, in the next century we are going to have to try to become much more skilled at creating leaders." Kotter also identifies pitfalls to be avoided, like "big egos and snakes" or personalities that can undermine a successful change effort. Kotter convincingly argues for the promotion and recognition of teams rather than individuals. He aptly concludes with an emphasis on lifelong learning. "In an ever changing world, you never learn it all, even if you keep growing into your '90s." Leading Change is a useful tool for everyone from business students preparing to enter the work force to middle and senior executives faced with the widespread transformation in the corporate world. 60,000 first printing; $100,000 ad/promo; dual main selection of the Newbridge Book Club Executive Program; 20-city radio satellite tour. 
 
                                                                             5                                                                                   
       
Are you at risk of being trapped in an uncompetitive business?

Chances are the strategies that worked well for you even a few years ago no longer deliver the results you need. Dramatic changes in business have unearthed a major gap between traditional approaches to strategy and the way the real world works now.

In short, strategy is stuck. Most leaders are using frameworks that were designed for a different era of business and based on a single dominant idea—that the purpose of strategy is to achieve a sustainable competitive advantage. Once the premise on which all strategies were built, this idea is increasingly irrelevant.

Now, Columbia Business School professor and globally recognized strategy expert Rita Gunther McGrath argues that it’s time to go beyond the very concept of sustainable competitive advantage. Instead, organizations need to forge a new path to winning: capturing opportunities fast, exploiting them decisively, and moving on even before they are exhausted. She shows how to do this with a new set of practices based on the notion of transient competitive advantage.

This book serves as a new playbook for strategy, one based on updated assumptions about how the world works, and shows how some of the world’s most successful companies use this method to compete and win today.

Filled with compelling examples from “growth outlier” firms such as Fujifilm, Cognizant Technology Solutions, Infosys, Yahoo! Japan, and Atmos Energy, The End of Competitive Advantage is your guide to renewed success and profitable growth in an economy increasingly defined by transient advantage.