25 juin 2012

The European Women's Professional Network (European PWN), Paris, June 15

On June 15, in Paris, I have been invited to run the conclusion together with Françoise Gri, CEO Manpower France and South Region, of a debate organized by the European Women's Professional Network (European PWN). Was a pleasure for at least three reasons: 

  1. I know Françoise pretty well. Always a pleasure to exchange with her. Françoise has been ranked in the top 50 most influential women in business by Fortune, 8 years in a row. Quite a performance ! 
  2. Also, the European PWN is a great association, very well organized and fully recognized by all medias and institutions. Influencing positively with pragmatic thinkings on the subjects related to women. 
  3. The subject of the conference was great : "Women's success through collaboration with men". 
Some ideas I did develop this day :

  • the world is changing dramatically, becoming more and more complex. We need some complementarities to face those challenges. Women can bring a lot of value and values in this new environment / climate. Women have strenghts than men do not have, the opposite being true as well. 
  • The purchasing power of women have been growing a lot these past few years with women's evolution. There is here a need for reflection. Women do not count for nothing. They are key and they need to be represented at the head of companies and/or institutions to embrace those moves. 
  • Change on this subject is slow, mainly because this is touching the culture and the image. Things that are complex and dangerous to handle. There is a significant gap between "the way men see women" (men are totally influenced by their judeo-christian education and significantly troubled by the family notions, religion, the relation to money, etc.) and "the way they want to evolve" (women ambition has changed over time). As a result, some notions are quite hard for men to handle and they have usually some work to do, which can take time : women & power ; women & money; women & family. 
  • As a matter of fact, the society has been moving to strong turnaround : we have now a society where divorcing is not seen anymore as an issue. Women can gain money, sometimes, still not enough, more than man ... 
  • Women need to be treated  like men, no more. Not above. Just as if they were men. 
  • The notions of parity and equality gender diversity are two subjects that can be positively influenced by what Nordics is doing. But this is certainly not enough to make a real change. 
  • However, we know that there is a direct link between the number of women at all level ion a company and the performance reached by this company. 
  • Women to be effective need in my view to behave like women, not men. It is hard I know. Growing in a world of men push women by "mimetism", to copy what mean are doing and this is obviously the worst they can do. All of not doing this, but this has been my observation in many situations. Women can develop extraordinary plus, like a strong emotional intelligence, a real ability to listen, a capability to collaborate and teamwork, a longterm view (instead of being just short term focused), a huge facility to coach people/others, the capacity of saying the truth / being honest, meaning a lot of courage. Finally women have a real sense of commitment. They will rarely give up if they can do differently. 
  • Quota is certainly not the perfect solution, but knowing where we are today, we believe it makes sense to start with targeted objectives, even if this means to force some companies, institutions, men to do the move now. 
I finally make two observations that can sometimes limit women's progresion, their progression and the one of women besides them (leaders) : 

  1. Women do not always promote women ! Indeed we should say, she has not to do it, but right now, the challenge being quite hard, any help looks great ! 
  2. women can limit themselves. Too much sometimes. In fact women say yes to a job when they are very comfortable and sure they can achieve the goals expected. Men would have less precautions. They will take the challenge and see after has to be done to perform it ! 
The fact is that women do not have an experience long term, at least by far shorter that the one of men. Experience comes with time. We learn by doing and by leading. Women will learn progressively. They will be quick. 
I finally spoke about Meg Whitman taking HP as the CEO. That will be one of my next paper. I should say I have fully convinced that our society needs to be a better balance between men and women. Women need to play higher responsibilities, and they will. We have no choice. It will come and we may see significant progresses very soon in our worldwide economy. Let's make a bet here ! 

17 juin 2012

L'optimisme ...

A mes lecteurs masculins et pères, comme à moi, on va vous souhaiter une bonne fête des pères. C’est toujours un jour un peu spécial, moins fort que celui de la fête des mères, sans qui nous ne serions que peu de choses, mais tout de même, on ne compte pas pour rien !
A tous mes lecteurs : en ce jour si particulier, je voudrais écrire sur l’optimisme. Partout dans le monde, des hommes et des femmes souffrent, parce que la crise fait rage. Si l’on en croit certains économistes affutés, elle ne fait que commencer, et alors que le chômage prend de l’ampleur, que le contexte se tend, que l’Euro tangue, que les Etats-Unis regardent l’Europe avec circonspection, je veux croire en notre chance. La France, ce si beau pays, chargée d’une histoire unique — qui a du reste inspiré de si nombreuses nations, qu’elles soient naissantes ou installées — a des atouts fantastiques. Dans ma vie professionnelle, je ne peux pas toujours décider de tout, il faudrait pour cela gérer sa propre société et encore, les contraintes existeraient de toute façon. Que faut-il faire alors ? Il existe plusieurs écoles de vie. L’une d’entre elles consiste à voir la bouteille vide, laissant cours alors à un pessimisme ambiant, une rancœur aigre, un monde où les grincheux sont rois ! Cette vision forcément déformée ne fabrique pas du bonheur mais de la peine, de la déception, parfois de la mélancolie. Cette dernière n’est pas sans intérêt, mais prolongée, elle ne porte pas le changement, un dessein, un projet d’avenir. Elle est porteuse de repli, de sclérose, mais certainement pas d’épanouissement. Mais il existe d’autres visions, l’une me plait. Elle consiste à ne voir que le liquide qui reste dans la bouteille. Elle n’est pas pleine, elle ne le sera peut-être plus jamais, mais peu importe, elle n’est pas à sec, il nous en reste assez pour vivre et avancer. C’est ainsi que j’aime voir les choses, les événements de la vie. Cette époque qui est la notre n’a pas que des avantages, elle est sans doute moins « glamour », moins enthousiasmante que certaines des décennies précédentes, mais elle présente d’autres points forts. Nous sentons bien que nous vivons une période unique, des moments de profondes transformations. Tout va se modifier, cela prendra du temps mais c’est inéluctable. Le système financier a atteint ses limites, les entreprises ne peuvent plus être valorisées sur l’unique bénéfice par action, il faut autre chose, il faut modifier notre modèle social, notre base de référence, laissez plus de place aux femmes, je dirais beaucoup plus de place, il faut intégrer davantage, le monde est multiculturel, ce qui n’empêche pas de garder nos racines, nos traditions, notre enracinement local. Les valeurs ne sont pas aussi fragiles que ça, lorsqu’elles sont là, logées en nous, lorsqu’elles sont solidement arrimées, elles ne peuvent disparaître du jour au lendemain. Le mélange donne de la force. Rien n’est simple car il ne s’agit pas non plus d’être naïfs ou de ne voir que les choses en rose, mais pourquoi devrions nous tout voir en noir ? N’oublions pas que c’est notre vie qui défile … pour qu’elle soit réussie, plaisante, heureuse, il va se soucier de vivre tous ces moments, privés ou professionnels, avec reconnaissance. Je ne demande pas que mes lecteurs — nombreux et que je remercie encore une fois à cette occasion — soient d’accords avec moi. Chacun a sa vision, sa route et certains trouveront la mienne un peu facile, peut-être même simpliste, idéaliste et je ne sais quoi encore. Peut-être, mais c’est la mienne. Il faut donner un sens aux choses, donner du corps à notre action, tout compte dans une vie. Ne pas faire les choses uniquement pour l'image — on est toujours suspect quand on écrit ! — mais pour les autres, pour créer un environnement auquel on croit. Il en est de même pour notre vie personnelle. On ne réussit pas tout, mais on essaie de tendre vers le beau et le parfait. Du moins vers le sincère et le vrai. 
Il est un ingrédient indispensable pour réussir tout ceci, un ingrédient magique pour réussir ses plats, bien assaisonner les actes de son quotidien et de son existence. Ce condiment s’appelle l’optimisme. On ne peut pas le fabriquer, le commander sur appel, il est le résultat d’un travail sur soi, ce qui peut prendre du temps. Il jaillit hors de nous spontanément, sans préavis, pour nous donner cette énergie de construire, de bâtir des liens, d’essayer tous les jours de faire en sorte que les choses aillent mieux. Faisons le dans notre petit microcosme, petit mais si important pour ceux et celles qui le partagent avec vous ! Bonnes fêtes des pères ! 

03 juin 2012

L'écoute, facteur de succès.

"L'écoute" de l'artiste français
Henri de Miller (voir ci-dessous)
Dans tout ce que nous faisons dans notre vie, pour nos affaires privées ou professionnelles, l'écoute joue un rôle primordial. J'ai appris cela alors que je démarrais ma carrière dans la vente de solutions informatiques. Nous passions à l'époque des "sales", une sorte d'exercice où l'on simulait un acte de vente. Un examinateur jouait le rôle du client (il s'agissait généralement d'un commercial expérimenté et reconnu), dans un cadre donné, et nous, les élèves, on jouait à l'ingénieur commercial apprenti. On était sanctionné durement lorsque l'écoute faisait défaut. Je me souviens encore de ces conseils qui à l'époque avaient tendance à m'ennuyer. Pour quelqu'un qui aime parler, affirmer ses positions, c'est très dur de se taire et de laisser l'autre s'exprimer. Nous étions plusieurs à en souffrir. Je n'étais pas en reste ! Pour être franc, j'essayais alors de donner l'impression qu'écouter était une seconde nature chez moi. Il n'en était rien, c'était aussi dur que pour les autres. Je m'ennuyais. Je n'avais pas encore compris qu'en laissant quelqu'un s'exprimer, on le laisse dévoiler ses inquiétudes, ses attentes, au fond tout ce qui l'empêche de dormir. Il est alors aisé d'adapter son discours aux préoccupations du client et de concevoir la solution qu'il attend, pas celle qu'on aimerait lui vendre. Ecouter c'est respecter l'autre. Il m'a fallu un certain temps pour le comprendre. Ne pas écouter c'est faire passer son égo avant toute autre chose. J'ai vu des commerciaux, brillants intellectuellement, échouer parce qu'ils étaient d'abord préoccupés par eux, leur image, ils voulaient qu'on les perçoive comme ceux ou celles qui savent ... "Vendre" exige de mettre l'autre en confiance. Lorsqu'il l'est, il dévoile plus facilement ses contraintes, ses attentes, tout ce que vous devez savoir pour construire et éviter les mauvaises surprises. Cette règle, simple à mettre en oeuvre puisqu'il suffit de se taire, peut s'appliquer à toute chose tout au long de notre existence.
"Écoute" est une œuvre de l'artiste français Henri de Miller située à Paris, en France. Il s'agit d'une sculpture en grès conçue en 1986 et placée place René-Cassin, dans le jardin des Halles, près de l'église Saint-Eustache.