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30 mars 2016

La Promo Start-Up 2016 de Hewlett Packard Enterprise France dans les starting-blocks !

Le 23 mars dernier a eu lieu le lancement de la toute nouvelle "Promo Start-up 2016 HPE"- deuxième édition du Programme HPE Start-Up lancé en novembre 2014, à la Galerie de Pierre (8e).

Ce lancement fut une véritable réussite avec 62 personnes présentes dont 20 parrains/marraines du groupe HPE. A l’occasion de ce cocktail déjeunatoire, les start-ups de la Promo 2016 ont pu rencontrer leurs parrains/marraines mais également les start-ups de la Promo 2015 afin de partager leurs différentes expériences.

Le principe de cette "Promo Start-up" est d'accompagner une sélection de start-up en leur attribuant pendant une année un parrain, qui accompagnera ces jeunes pousses sur des problématiques techniques ou business.

Apporter autant que possible notre expérience, notre savoir-faire et notre soutien pour favoriser le développement de ces nouvelles entreprises est notre premier objectif. Nous voulons également contribuer au développement de l'emploi en France. Ce projet souligne l'engagement de notre entreprise en faveur de l'innovation et de l'entreprenariat. 

Notre jury a été particulièrement attentif aux critères suivants : le caractère innovant, la solidité de l'équipe, les référence de l'entreprise, son financement, sa stratégie de développement et l'importance de l'utilisation des technologies. 

De gauche à droite : Vijay Raghavan le créateur de Bluemint Labs, Vivien Garnès le CoFounder-Coo d'Upfluence et Christophe Fontaine d'Hewlett Packard Enterprise

L'an dernier, nous avons accompagné 22 start-up et bon nombre d'entre elles se sont vues pousser des ailes avec notre collaboration (Genymobile, Qarnot Computing, Pulpix, ... ). Nous ne sommes sans aucun doute pas la seule raison de leur succès, mais nous y avons certainement contribué. C'est très gratifiant. C'est donc tout naturellement que nous avons décidé de renouveler l'expérience en accompagnant  24 nouvelles pépites pour 2016.

Voici la liste de la promo de cette année, retenez bien ces noms vous allez en entendre parler ! 

Vous pouvez suivre l’actualité du programme HPE Start-up sur le nouveau blog dédié à l’innovation : http://milkshakevalley.com/












20 mars 2016

My latest publications at a glance !

Hi everyone,  
As you may already know, I am fortunate to be part of the influencer program on Linkedin since January the 6th 2016

For those who have just followed me recently, you may have missed my lastest publications. Here are the links in english:
For my french followers, here are the links : 
I have also had the opportunity to publish in the Harvard Business Review France website (in French as well): 

29 novembre 2015

La 1Oème Edition des Etats de la France s'est déroulée le 18 Novembre dernier


Cette année se déroulait la 10ème édition des Etats de la France. Comme depuis quelques années maintenant, nous nous sommes retrouvés dans le magnifique amphithéâtre du Conseil Economique, Social et Environnemental. Ci-dessous, en voici quelques éléments de synthèse. Y figurent aussi les informations  nécessaires pour obtenir plus de details. J'ai eu le plaisir d'accueillir Emmanuel Macron, Axelle Lemaire et de présider la table ronde sur le numérique.
CONSERVER LE CAP, ACCELERER LE RYTHME, AMPLIFIER L'EFFORT

Matthias Fekl

A l’issue de la 10ème édition des Etats de la France qui s’est tenue mercredi 18 novembre au Conseil économique, social et environnemental, plus de 500 représentants de sociétés à capitaux étrangers installées en France ont fait part de leurs « Recommandations pour améliorer l’attractivité du site France ». Un « Manifeste des Etats de la France 2015 », signé par 100 Présidents de filiales françaises d’entreprises multinationales, a été publié ce même jour dans le quotidien Les Echos pour porter ces recommandations. Ont été dévoilés les résultats d’un sondage Ipsos / EY / Etats de la France réalisé auprès de 200 dirigeants sur leur perception de l’impact des réformes engagées en matière d’attractivité. Ci-dessous Matthias Fekl en introduction de cet événement.

Table ronde L’Embellie
Une table ronde
Cette 10ème édition a été ouverte par un message de solidarité de la communauté des entreprises étrangères avec la France dans l’épreuve qu’elle traverse depuis les tragiques événements du 13 novembre. Une minute de silence a été respectée en mémoire des victimes.
Muriel Pénicaud
Muriel Pénicaud
Quatre membres du gouvernement, vingt-cinq présidents de filiales françaises d’entreprises étrangères, le président du MEDEF, la directrice générale de Business France et plusieurs grands témoins, ont débattu de l’attractivité de la France devant 500 participants.
Gérald Karsenti
Gérald Karsenti
Au total, six tables-rondes ont abordé le thème de l’attractivité de la France sous différents angles :
  • L’attractivité de la France s’est-elle améliorée depuis un an ?
  • Comment nous inspirer des bonnes pratiques étrangères pour aller plus vite, plus loin, plus fort dans la réforme ?
  • Comment faire de la transition énergétique un facteur d’attractivité pour la France ?
  • Comment mieux valoriser l’atout « innovation » pour améliorer l’attractivité de la France ?
  • Comment faire en sorte que les investissements étrangers soient plus créateurs d’emplois ?
  • Comment faire de la révolution numérique un facteur d’attractivité de la France et attirer les talents de la nouvelle économie ?
Nous tenons une fois encore à remercier tous les intervenants et participants, ainsi que nos partenaires.
Rendez-vous l’année prochaine pour la 11ème édition des Etats de la France !
Emmanuel Macron
Emmanuel Macron

L'attractivité de la France selon les responsables de sociétés étrangères

Thierry Mandon
Thierry Mandon
Pour nourrir la réflexion, les Etats de la France en collaboration avec EY ont demandé à Ipsos de réaliser, pour la deuxième année consécutive, un sondage sur l’image de la France auprès des responsables de sociétés étrangères ayant plus de 250 salariés en France.
Le pays est-il jugé attractif pour les entreprises ? Les mesures prises vont-elles dans la bonne direction ? Sont-elles à la hauteur des enjeux ? Comment les perceptions ont-elles évolué depuis un an ?
À ces questions, l’enquête dévoilée le 18 novembre a apporté plusieurs éléments de réponse :
  • La perception globale de l’attractivité de la France progresse positivement et l’action du Gouvernement dans ce domaine est saluée ;
  • Les mesures prises depuis deux ans sont jugées comme allant dans le bon sens mais restent insuffisantes pour répondre aux attentes des entreprises étrangères ;
  • Bien que toujours dégradée, l’image de la France s’améliore auprès des sièges mondiaux.
Les recommandations prioritaires des Etats de la France 2015 
Axelle Lemaire
Axelle Lemaire
Les entreprises multinationales représentées aux Etats de la France ont présenté 7 mesures phares :
1. Installer de nouvelles règles de gouvernance pour améliorer l’attractivité de la France
2. Refonder le droit du travail pour favoriser la création d’emplois
3. Améliorer l’écosystème de l’innovation en rapprochant le monde de la recherche, de l’entreprise et de l’université et améliorer son financement et sa fiscalité
4. Faire de la numérisation de la société française un facteur d’attractivité pour la France en facilitant le développement des start-ups ainsi que leur alliance avec les grands groupes
5. Attirer les talents de la nouvelle économie pour renforcer l’attractivité de la France
6. Favoriser l’installation des quartiers généraux et des centres de décisions internationaux des multinationales
7. Mettre la transition énergétique au cœur de la politique d’attractivité de la France
Pierre Gattaz
Pierre Gattaz en clôture
propos des Etats de la France :
Fondés par Denis Zervudacki, Président de D.Z.A., les Etats de la France constituent le rendez-vous annuel des sociétés à capitaux étrangers pour qu’elles puissent, dans une approche résolument « francoptimiste », faire entendre leur voix sur la problématique de l’attractivité du site France. Ils ont pour objet de permettre aux multinationales de débattre des ressorts de l’attractivité de la France et de former leurs recommandations pour que notre pays soit mieux irrigué par les investisseurs étrangers. Pour cette 10ème édition, les Etats de la France étaient soutenus par plus de 70 grandes entreprises partenaires, dont 6 partenaires stratégiques : Accenture, Adecco, EY, Hewlett-Packard Enterprise, Roche et Siemens.   

02 novembre 2015

Lauréat 2015 du Prix IVY du Jeune Dirigeant de la Technologie : Gary Anssens de Alltricks.fr

Gary Anssens, Fondateur et CEO de Alltricks.fr remporte le Prix IVY
du Jeune Dirigeant de la Technologie 2015

J'ai participé à la 18ième session du prix IVY du jeune dirigeant de la technologie. Sous le présidence de Pierre Aussure, le jury a dû départager trois excellents candidats. Trois créateurs de startups qui auraient tous mérités de gagner ... mais à la fin, il n'en faut qu'un !!

Lien : le prix IVY du Jeune Dirigeant de la Technologie en images

Présentation des trois finalistes devant les membres du jury
La dix-huitième édition du Prix IVY du Jeune Dirigeant de la Technologie organisé par Pierre Aussure  est un très grand cru. Dès l’ouverture des délibérations, Alain Crozier - Président de Microsoft France tient à le préciser «  Ces trois candidats sont exceptionnels, ce sera difficile de les départager. A trente ans, ils ont déjà plusieurs vies derrière eux ! ».

Les trois finalistes sélectionnés cette année étaient :

·         Gary Anssens - 31 ans, fondateur et CEO de Alltricks.fr

·         Jean Canzoneri - 32 ans, Co-fondateur & CEO de Ogury

·         Loïc Soubeyrand - 29 ans, Co-fondateur &CEO de Teads.tv

Pierre Aussure et Gary Anssens le gagnant
Pour Gary, tout commence par une mauvaise chute de vélo. Grièvement blessé, il sera hospitalisé de nombreux mois sans savoir s’il pourra remarcher. Ses multiples fractures mettent un terme aux études supérieures qui se dessinaient après son bac et font de son ordinateur son meilleur compagnon. Ses ambitions professionnelles restées intactes, il n’en faut pas plus pour que Gary apprenne tout du e-commerce - au lit - et se lance dès la fin de sa rééducation dans l’aventure entrepreneuriale.
De 2004 à 2008, il monte successivement deux sites de e-commerce et découvre ainsi la gestion des stocks, la comptabilité…et les premiers bénéfices. En 2008, alors qu’il commence à remonter sur son vélo, c’est logiquement qu’il crée Alltricks.fr, un site dédié au commerce de pièces détachées de vélo. Son segment : le très haut-de-gamme, son crédo : l’expérience client. Inutile d’aller chasser sur les terres de Decathlon, la différence se fait sur trois critères :

-       le choix (plus de 50.000 références)
-       le prix
-       la spécialisation

Pour satisfaire le client, il ajoute en 2012 le Tricks’Lab, un réseau d’indépendants fédérés au service des clients dans la France entière.

Le succès est au rendez-vous. Avec une mise de départ de 3.000 euros, Alltricks vit en auto-financement pendant 4 ans et atteint 6 M€ de chiffres d’affaires. En 2012, Partech Ventures apporte 2 M€  qui leur permettent d’atteindre la taille critique et de diversifier l’offre (vélo complet, BMX, course à pied). Alltricks change alors de braquet. Pour accompagner sa croissance, l’entreprise déménage tous les ans et clôturera 2015 avec 115 collaborateurs et 42 M€.

Interrogé sur sa situation dans 10 ans, Gary Anssens répond : « Dans nos métiers, la projection à 3 ans n’est déjà pas simple. Je vise aujourd’hui l’international, la diversification vers d’autres sports dits cardio. Si je n’ai pas atteint mon seuil d’incompétence, je serai toujours là et mon entreprise pèsera 500 M€. »

 « Contrairement à ses deux compétiteurs, Gary s’est implanté sur un marché intemporel et il a su dépasser son complexe d’autodidacte en s’entourant de professionnels plus diplômés que lui quand il le fallait », ont déclaré deux membres du Jury.

Les nouvelles technologies au service de la petite reine. Est-ce ce qui a départagé ces candidats d’exception? C’est en tous cas l’histoire d’une mauvaise chute qui finit bien.

 Sous la présidence de Pierre Aussure, Président-Directeur Général de Ivy, le Jury était constitué de :

Bernadette Andrietti, Directeur Général Europe, Intel

Pierre Barnabé, Directeur Général, Bull

Pierre Bontemps, Président, Coriolis Telecom

Franck Bouétard, Président-Directeur Général France, Ericsson

Guy-Hubert Bourgeois, Président-Directeur Général, Beijaflore

Pierre Bruno, Vice President & General Manager Europe du Sud et Ouest, CSC

Philippe Cambriel, Président Europe, Méditerranée et CIS, Gemalto

Alain Crozier, Président France et VP International, Microsoft

Laurent Dechaux, Vice President ERP Western Europe

Gérald Karsenti, Président-Directeur Général France, Hewlett Packard France SAS

Thierry Petit, Directeur Général Comptes Globaux EMEA, Dell

Christian Poyau, Co-fondateur et Président-Directeur Général, Micropole

Jean-Pierre Remy, Président-Directeur Général, Solocal

Olivier Roussat, Président-Directeur Général, Bouygues Telecom

Nicolas Sekkaki, VP System & Technology Group Europe, IBM

Stéphane Thirion, Directeur Général France, Apple

A propos d’Ivy Executive Search

Pierre Aussure, Directeur Général (IEP Paris, ISA, Stanford), ancien de Texas Instruments et du Groupe Havas a créé IVY en 2002 après une dizaine d’années d’expérience dans la chasse de têtes. L’activité de IVY Executive Search se concentre sur l’approche directe de cadres dirigeants et d’administrateurs dans le secteur des technologies, des médias et des télécommunications.
 

18 octobre 2015

Un événement pour les startups avec l'IE Business School à Paris le 16 Octobre

Le 16 Octobre, je suis intervenu en conclusion de "l'IE Venture Day Francophone".

De quoi s'agit ?

Les Venture Days de l’IE Business School sont des compétitions internationales où les meilleurs projets sont présentés à une audience composée d’investisseurs locaux et internationaux.  Elles se déroulent chaque année dans une quinzaine de villes dans le monde, et ont déjà permis à des startups de lever plusieurs millions d'euros et de bénéficier d'une importante visibilité auprès d'acteurs influents.
Objectif:

Faire émerger et aider au développement des projets d’entreprises francophones innovantes dans les domaines d’application du Big Data et des objets connectés. Plus de 80 pays sont membres de la Francophonie, représentants un marché de plus de 270 millions de personnes.

Mes messages
- J'ai eu l'occasion de voir 4 des 12 compétiteurs. Des projets de très grande qualité.
- Je salue l'initiative de regarder des projets venant de plusieurs pays francophones.
- J'insiste sur la chance que nous avons de vivre une période de profonde mutation. Le digital est en train de modifier notre société en profondeur et oblige les entreprises à se réinventer. Les startups innovent et changent la donne, mais de plus elles incitent les grandes et les plus petites entreprises à bouger au risque pour elles de disparaitre.
Un très bel événement au final, plein d'énergie. Ci-dessous le lien :

12 avril 2015

De la start-up à l'emploi !

Je voudrais aujourd'hui réagir sur l'article suivant publié sur le site de l'Usine Digitale et repris également sur Twitter :


Il faut bien admettre que nous en faisons beaucoup sur les "start-ups" depuis deux ou trois ans. Nous avons nous-mêmes, HP France, lancé un programme à cette attention (voir d'autres posts sur mon blog) et nous en sommes très satisfaits. 

Il est néanmoins légitime de se souvenir qu'au début des années 2000, quand la bulle internet a éclaté, nous avions fait le constat que nous n'avions pas été très raisonnables. Des valorisations totalement excessives, déconnectées presque toujours de la réalité du business, et une condamnation, bien entendu excessive, des entreprises dites "traditionnelles", par opposition à celles de la "nouvelle économie". D'un côté, il y avait les entreprises qui partaient de rien, virtuelles à souhait, et c'était bien, et de l'autre les entreprises "old style", embourbées dans des processus vieillissants, les "bricks and mortar" si vous vous en souvenez, et c'était foutu. C'est un peu caricatural, je veux bien en convenir, mais en réalité c'était un peu cela. 

Certes, après la chute, nous sommes revenus à plus de réalisme. Rien n'a été perdu. Cela a donné à beaucoup de jeunes à ce moment là, un esprit de conquête et esprit d'entreprise. L'innovation était partout. J'étais aux US à l'époque et c'était juste astronomique. On avait le sentiment d'un eldorado qui s'ouvrait au monde. Par ailleurs, cela a permis aux grandes entreprises de se remettre en cause. Cela a indéniablement accéléré la mutation de tous dans ce que nous appelons aujourd'hui le monde digital ou connecté

Il faut de plus constater que de nombreuses startups, y compris en France, ont créé des emplois. PriceMinister ou Meetic sont de bons exemples. 

Mais comme toujours, l'équilibre est l'essence du succès, ce qui nous amène à faire le constat que nous créons en France de nombreuses startups, mais que beaucoup ne parviennent pas à survivre au-delà de trois ans et à former un petite "PME", encore moins certainement à se développer à l'international. Notre programme "start-up" se penche sur ces problématiques.
=> Programme HP France Start-up 

Nous devons nous attaquer à se problème. Aider nos plus belles start-ups à basculer de ce statut à celui d'une petite entreprise, puis de là à s'étendre à l'étranger. 


En parallèle de ce fourmillement autour des start-ups, je préconise deux actions : 
  • Une action forte à déterminer pour créer des pôles d'innovation qui réuniraient autour de thèmes forts comme la photonique ou les sciences du vivant, des industriels, des acteurs du numérques, des universités, des centres de recherches et des structures d'investissements (y compris l'Etat via le CIR et/ou le CICE);
  • Des actions à destination des PME/PMI qui restent le tissu économique français principal et la source de croissance et de rebond. L'oublier c'est faire une croix sur un gisement d'énergie et d'emplois. 
Donc oui aux programmes "start-ups", mais à condition qu'elles évoluent plus souvent, comme le dit l'article mentionné plus haut, vers des structures plus importantes et en France, et que nous mettions aussi de l'énergie sur les PME/PMI et l'innovation au sens large du terme. La France a un savoir faire colossal en matière de recherche fondamentale mais cela ne se traduit que trop peu souvent par du "business". 

J'insiste sur le fait que tous les créateurs de startups actuels apportent à notre économie ce qui nous manquait cruellement : un esprit d'entreprise, la volonté de réussir par soi-même, de l'innovation constante, l'acceptation du risque et du droit à l'erreur et au final de l'enthousiasme. 

Prometteur non ! 

(les deux photos sont respectivement extraites des sites "encamina.com" et "intelligence des entreprises")

25 mars 2015

L'innovation s'invite à l'Elysée !




Suite aux Etats de la France (Neuxième Edition) qui se sont déroulés le 17 Décembre dernier, nous avons rencontré comme l'an passé, le Président de la République François Hollande. C'était le 16 Mars dernier à l'Elysée. J'étais accompagné des présidents de EY, de Roche, de Siemens, de Bain, d'Accenture et de Compass Group.

Nous avons évoqué nos propositions dans les domaines de l'économie, de la fiscalité, du social, des régions et bien sûr dans celui qui me tient à coeur, à savoir celui de l'innovation.  

Je suis en charge de cette partie là. J'ai évoqué de nombreux points, je les résume :
  • Je commence par dire que les choses bougent dans le bon sens avec La French Tech, le Crédit Impôt Recherche (CIR) et le CICE par exemple; 
  • Nous pensons ensuite qu'il convient de mettre en cohérence les nombreuses initiatives proliférantes prises en matière d'innovation;
  • Qu'il convient de concentrer nos efforts sur des priorités à fort potentiels, porteuses de développement et de rayonnement international. Nous insistons sur 4 secteurs qui nous paraissent clés : les sciences du vivant, le numérique, l'énergie et les transports;
  • Nous pensons qu'il faut éviter le saupoudrage des aides publiques en ciblant prioritairement des innovations de rupture;
  • Qu'il convient de favoriser la collaboration entre les équipes de recherche publique et le secteur privé;
  • Qu'il faut intensifier les rapprochements entre le monde de la recherche, de l'université et des entreprises. Créer en fait des écosystèmes favorables à l'innovation. Nous proposons ainsi :
    • - d'adosser les initiatives conjointes sur des structures industrielles pour favoriser le passage de l'expérimentation à la fabrication, tout cela devant générer au final de l'emploi;
      - de clairement définir les questions liées à la propriété intellectuelle ... c'est généralement un point de blocage;
      - de mieux identifier les priorités publiques en matière de recherche. 
  • Créer un état d'esprit favorable à l'innovation en substituant au principe de précaution un principe de progrès;
  • Qu'il faut améliorer le financement de l'innovation et nous proposons des mesures pour aller plus loin au niveau du CIR en traitant le sujet de la sous-traitance souvent lésée, le client recevant seul l'allocation de l'Etat. 
J'ai ensuite illustré mes propos par un cas concret mené en Isère par Hewlett-Packard, les centres de recherche, le pôle universitaire et des complexes industriels sur le thème de la photonique. je précise que des expériences permettant d'acquérir un avantage compétitif sont possibles dans toutes la France à condition d'y mettre de l'énergie, de détecter nos pépites et d'accompagner les entreprises en leur simplifiant la tâche. 

Le 23 Mars, soit il y a quelques jours, je retourne à l'Elysée (une habitude !) pour y présider une table ronde au sujet de l'innovation. Les conseillers de François Hollande, Jean-Jacques Barberis, Adrienne Brotons et Julien Pouget nous y attendent. Je suis entouré de leaders de différentes entreprises. cela va de Dow Chemical à Bosch France, en passant par Pfizer, Siemens, 3M, MSD, SKF, Roche, Microsoft, Philips, Nestlé ou Shell. Le débat tourne autour de 3 thèmes :
  • Appréciation générale des incitations et des freins à la R&D en France;
  • Appréciation des dispositifs d'incitation à la recherche partenariale entre acteurs publics et privés;
  • Recherche entre grands groupes et PME innovantes / start-up. 
Débat passionnant et foisonnant d'idées.

Au final, nous avons eu de l'écoute, sur tous les sujets, pas uniquement sur celui de l'innovation. Des sujets vont être approfondis et espérons que certaines de nos recommandations vont être appliquées. Nous allons suivre.

Et selon le dicton des Etats de la France : plus vite, plus loin, plus fort !

22 mars 2015

Dans notre engagement pour l'émergence de start-ups, nous avons accueilli chez HP la 3ième édition de la ScientiAcademy !


#ScientiAcademy

Les 4 pépites à suivre en 2015 selon Scientipôle Initiative

Maddyness, le journal des start-ups

SCientiAcademy

C’est lors de la troisième édition de la ScientiAcademy, qui s’est déroulée jeudi 12 mars 2015 dans les locaux de HP France à Boulogne Billancourt, que les meilleures pépites des « Scientipôles de l’année 2014″ ont été distinguées. Après le discours d’ouverture de Gérald Karsenti, PDG France de Hewlett Packard, Eric Vaysset directeur de Scientipôle Croissance et Scientipôle Initiative a tenu à rappeler son engagement auprès des startups franciliennes : faire en sorte qu’elles dépassent 1 million de chiffre d’affaires sur 3 ans.

Scientipôle Initiative est une structure associative, membre d’Initiative France, qui apporte une solution de financement d’amorçage aux jeunes entreprises innovantes d’Ile de France. Les prêts d’honneur attribués, d’une valeur de 60 000 à 90 000 euros par société, ont pour vocation d’accélérer le développement commercial des entreprises. Parmi la longue liste des lauréats depuis 13 ans, on retrouve des entreprises comme Blablacar (qui s’était présenté à l’origine avec le nom de Comuto), Payplug, Ynsect ou encore Kudoz, Deliver.ee, Centimeo et Auticiel pour les plus récentes.
Signe du bon fonctionnement de la chaîne du financement, 94% des prêts sont remboursés. En effet, le prêt d’honneur de Scientipôle Initiative fonctionne comme un prêt bancaire à la différence que celui-ci est à 0% et qu’il est possible de commencer à rembourser 1 an après son obtention. Pour aller plus loin dans son accompagnement, la petite soeur Scientipôle Croissance a été lancée avec un pari en passe d’être tenu : celui de devenir l’accélérateur de JEI le moins cher de France.
 
scienti academy

190 euros pour 12 mois d’accompagnement

Au total, ce sont 7 parcours à la carte que peuvent suivre les lauréats de Scientipôle Initiative, dans le cadre de l’accompagnement de Scientipôle Croissance, lancé il y a 18 mois. Aujourd’hui, 87 sociétés ont débuté le programme et ont chacune obtenu une progression de plus de 200% de leur chiffre d’affaires annuel, en dépassant 500 000 euros dès la première année. Le modèle semble donc solide et fiable compte tenu des premiers résultats.
Si Idénergie en Mayenne se revendique comme le premier accélérateur français, Scientipôle Croissance se positionne comme le moins cher du marché et celui qui regroupe le plus de startups (plus de 200 entreprises accélérées en 2014). Sur ce modèle, pas de prise de parts au capital ni d’incubation, mais plutôt un accompagnement sur-mesure grâce aux partenaires mécènes de la structure.
 

Les 4 ScientiStars de l’année 2014 élues en 2015

Si habituellement, les partenaires d’un concours abondent la dotation d’un concours par des services d’accompagnement, lors de la ScientiAcademy, les choses ont été sensiblement différentes. En effet, les partenaires Mécènes (BNP Paribas, AXA, HP et GMBA Baker Tilly) ont récompensé les lauréats de la soirée d’une manière un peu différente, en offrant des places pour des événements sportifs (Roland Garros, match de rugby) ou des concerts.


 


 
Cette année, 4 startups ont été récompensées :
  • Deliver.ee (Catégorie Innovation de la Vie Quotidienne): Deliver.ee est un réseau de coursiers permettant aux professionnels et particuliers de se faire livrer une commande en 90 minutes. La jeune pousse a notamment passé un partenariat avec la Fnac.
  • Auticiel (Catégorie Innovation de la Santé et Cleantech) : Passé par le Camping, Auticiel est une solution logicielle à destination des personnes à déficience cognitive
  • Feetme (Catégorie Objets Connectés et Voiture du Futur) : Feetme est une semelle connectée par bluetooth permettant de prévenir d’un ulcère pour les diabétiques (500 millions dans le monde).
  • Valwin (Catégorie Transformation Numérique de l’Entreprise): Projet porté par Camille Freisz, Valwin est une solution de big data qui a pour but de mettre l’innovation au service des pharmacies et de la santé, dans un cadre éthique.