29 décembre 2011

Une nouvelle émission dédiée aux voix sur MCE ... A ne pas manquer !

Bientôt sur la chaîne MCE (Ma Chaîne Etudiante), une nouvelle émission consacrée au doublage voix. Vous allez enfin pouvoir mettre un visage sur les voix des artistes et acteurs connus. Qui double Bruce Willis ? Qui double Angelina Jolie ? La réponse est dans l'émission "Il était une voix", concept crée par Nathalie Karsenti, émission animée par ses soins. 

 
 
L'émission sera diffusée chaque lundi en "access prime time" à 19h35 sur MCE à partir du 9 Janvier 2012 !
 

26 décembre 2011

HP Cloud Generation - l'événement Cloud de l'année 2011

Le 28 Septembre 2011, HP a organisé l'événement "HP Cloud Generation" au Palais Brongniart. Nous avons pu ainsi accueillir près de 450 clients. Voici quelques extraits de l'introduction. En fin de note, une synthèse du programme et des vidéos correspondantes :




Le programme complet et les vidéos correspondantes :

23 décembre 2011

Tous les ordres ne doivent pas être exécutés !

"Is your boss a psycho ?". Vous avez peut-être vu le film ci-contre. Nous avons tous été confronté au moins une fois dans notre vie à un patron maniaque, dépressif, excessif, agressif ou pire. Un patron se laissant aller à exprimer ses opinions politiques de façon excessive, un patron pressant, un patron usant de méthodes dites de harcèlement. Un patron qui par nature, du fait de ses déviations comportementales, n'était pas toujours en mesure de prendre des décisions rationnelles et/ou justes. Un patron qui, à défaut de chercher le consensus, ne demandait même pas l'opinion des autres avant de trancher et de donner des ordres. 
L'histoire regorge d'exemples de chefs politiques, d'entreprises ou militaires de ce type. Il faut se souvenir que tout leader est tôt ou tard confronté à son narcissisme qui le conduit à penser que les règles et les lois communes ne s'appliquent pas à sa personne, puisque justement il se place au-dessus d'elles. Dans ce qui peut vite devenir une forme de "folie", il arrive malheureusement que certains patrons perdent pied et ne soient plus en mesure de prendre des positions raisonnables. Il existe de nombreuses méthodes pour pallier à ce type d'excès, les prévenir et donc les gérer. Avoir par exemple un "fou du roi" près de soi est une bonne méthode. Elle consiste à avoir à ses côtés une sorte d'éminence grise, un "sherpa", un homme ou une femme de confiance, dont la carrière n'est plus un enjeu et qui ne sera guidé que par la seule réussite du leader en question. Il s'agit souvent d'une personne qui l'a suivi depuis de nombreuses années, souvent d'une entreprise à l'autre ou d'un poste à l'autre. 
Que faire alors lorsque l'on reçoit un ordre qui nous semble injustifié ? Que faire face à un ordre allant à l'encontre de nos valeurs ? Ou encore que faire lorsqu'un ordre nous parait être dangereux pour la structure ou l'entité que l'on dirige ? Faut-il ne pas le discuter, mettre ses valeurs dans sa poche et l'exécuter ? Faut-il décider au contraire de se rebeller ? De s'opposer ? 
Vous avez tous vu des films ou lu des livres traitant de ce thème. Certains sont mêmes devenus des anthologies. Qu'auriez-vous fait en temps de guerre dans telle ou telle situation ? C'est aussi la chanson de Jean-Jacques Goldman, "Né en 17 à Leindenstadt. Et oui qu'aurions nous fait ? 
Bien que je souhaite laisser chacun libre d'agir et de penser comme il l'entend, je ne crois pas qu'il faille jamais accepter de négocier avec ses valeurs. Ce serait un peu comme perdre une partie de soi. Un chef tyrannique, aux comportements erratiques, n'a pas sa place dans la société actuelle. Le courage est la qualité première d'un individu. La lâcheté conduit aux pires extrémités. La lâcheté conduit au "laisser-faire". On cherche alors à justifier l'injustifiable. Mais quand on a pas su résister, quand on n'a pas su refuser, il ne faut pas s'étonner des conséquences possibles. Je n'ignore pas que dire "non" n'est pas facile. Que cette opposition peut vous coûter votre job. Elle peut même dans certaines situations avoir des répercussions plus graves. Sans doute, mais c'est aussi peut être votre hiérarchique qui y laissera le sien ou qui mieux prendra conscience de ses excès et changera ... Et dans tous les cas, vous pourrez vous regarder dans une glace. Et ceci n'a pas de valeur !

18 décembre 2011

Les Indicateurs Sociaux Fondamentaux ou "Key Social Indicators" (KSI)

Exemple de tableau de bord utilisé
par les dirigeants
KSI en plus des KPI ! 
Dans une réunion interne HP la semaine passée, je dévoilais à mes équipes ma vision de ce que sera la mesure de l'entreprise de demain. Je suis convaincu, qu'au-delà des fameux "Key Performance Indicators" (KPI), que l'on peut traduire par Indicateurs clés de Performance, qui resteront valables quoiqu'il arrive (voir figure ci-contre, un exemple de KPI utilisés par des dirigeants), nous devrons ajouter des "Key Social Indicators"(KSI) ou Indicateurs Sociaux Fondamentaux. Les premiers mesurent la performance économique et financière d'une firme, mais ne disent rien de ce qu'elle fait ou produit pour la Société. Que fait-elle pour insérer les jeunes ? Que fait-elle pour aider de jeunes pousses d'entreprises à émerger ? En d'autres termes, permet-elle l'incubation ? Que fait-elle pour aider les seniors à poursuivre une carrière enrichissante jusqu'à 62 ans et au-delà ? Que fait-elle pour l'environnement ? Que fait-elle pour favoriser le mécénat ? Que fait-elle pour aider les collectivités locales ? Est-elle au fond une entreprise "bon citoyen" ? Demain, les entreprises ne pourront pas être jugées juste sur des résultats trimestriels ? Elles devront inscrire leurs actions dans le temps, afficher des progressions réelles et démontrer qu'elles ont la capacité d'apporter de la valeur à la société de façon générale. Leur valorisation en dépendra ... pour le bien de tous. 

Les actes sont plus importants que les paroles !

Le Sénat Romain,
lieu d'échange et de débat
La parole est aux difficultés de la vie quotidienne ce que le miel est à une gorge irritée : un pansement provisoire ! Depuis que le monde est monde, les orateurs ont toujours eu la part belle. Nous les écoutons nous prodiguer leurs belles paroles et nous nous laissons (souvent) convaincre. Pourtant, l'histoire regorge de promesses merveilleuses prises par des leaders charismatiques et pourtant jamais (ou rarement) honorées. Pourquoi ? Pas facile d'y répondre, mais en ces temps d'élections présidentielles, il parait intéressant de se poser la question et de chercher à décrypter ce mystère. Au fond de nous, nous pensons que les actes sont plus importants que les paroles, normal ils ont un impact sur nos vies, alors même que nous accordons manifestement plus de place à la parole. Nous devrions par exemple accorder plus de crédit à l'homme politique annonçant une hausse du SMIC qu'à celui qui déclarerait avoir l'intention de le faire. Et pourtant, dans la réalité, nous passons plus de temps à commenter un projet ou une annonce hypothétique qu'une décision ferme. Comme si cette dernière n'appelait plus débat ! Il en est de même dans la vie des entreprises. On discute davantage autour d'un projet de réorganisation que des résultats factuels obtenus dans un projet ou un programme à présent achevé. Comme si le bilan revêtait peu d'importance. Ce paradoxe est aussi un fait. Notre culture judéo-chrétienne devrait pourtant nous avoir préparés à accorder une place prépondérante à l'acte. Ainsi, dans son fameux jugement, le roi Salomon ne se contente pas de paroles, il menace de fendre l'enfant du dilemme en deux pour générer une réaction des deux femmes suppliantes. Aussi, le Nouveau Testament insiste sur les Actes des Apôtres, et pas uniquement sur leurs mots. Il est exact que notre éducation Gréco-Romaine vient tempérer tout ceci.  L'une nous a apporté la philosophie et la démocratie, qui est une tradition en grande partie orale, l'autre le droit et la discipline. On parle beaucoup à Athènes et à Rome ! On débat, on échange, on cherche la contradiction et l'affrontement des idées. L'Ecclesia, la Boulé et l'Héliée sont des assemblées grecques démocratiques, chacune ayant un rôle spécifique, où le débat tient une place prépondérante. Le Sénat Romain est un autre exemple où la performance d'orateur est appréciée. Alexandre le Grand représente comme souvent un bon intermédiaire. Il ne se contente pas de donner des ordres à ses hommes, il les mène au combat avec bravoure et détermination. Aristote lui a appris l'importance de faire suivre les paroles d'actions bien concrètes. Aujourd'hui, beaucoup parlent, peu agissent. Et parmi ceux qui disent agir, peu le font vraiment. Il faut donc se montrer vigilants et exigeants. Il en va de l'équilibre de notre société. Cette dérive de la parole sur les actes est sans doute le produit de notre société de l'information et de la communication, certes, mais elle nous conduit à coup sûr vers de grosses déconvenues. Demain, les hommes d'Etats et d'entreprises devront être jugés sur leurs propos (comprenant un programme, des projets, une philosophie de vie, un système de valeurs, etc.) et sur leurs actes (ce qu'ils ont réellement fait) ! L'un ne doit pas aller sans l'autre. La parole doit servir à mobiliser, c'est important, l'acte à convaincre, sans doute encore plus essentiel. On peut avancer avec un homme d'actions qui ne communique pas bien, on part à la dérive lorsque l'on a affaire à un orateur qui ne passe jamais à l'action. Celui qui par exemple prétend vouloir mener une politique sociale sans jamais prendre aucune option traduisant cette volonté reste sans intérêt pour ses employés. Ce sont juste des paroles. C'est une sorte de manipulation, consciente ou inconsciente

11 décembre 2011

Chronique du mois de Novembre 2011

Que dire de plus sur la crise qui nous frappe depuis maintenant des années, car nous y sommes entrés en 2008, sans jamais trouver la voie de sortie. Sans être pessimiste, ce n'est pas ma nature, je crois que le plus dur est devant nous. Les gouvernements européens vont devoir prendre des décisions drastiques pour réduire l'endettement et relancer les économies. Les Etats-Unis n'y échapperont pas non plus et les BRICs commencent à être touchés à leur tour. Le ralentissement observé en Chine n'est pas surprenant mais il peut inquièter. La bonne nouvelle est que l'empire du milieu a besoin de l'Europe pour assurer son développement !
Les échanges entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel suscitent de nombreux commentaires. Le fameux "Merkozy" fait parler. Certains y voient une domination de la chancelière allemande. Je pense pour ma part que nous pouvons dresser deux conclusions : 1) la France et l'Allemagne sont au coeur de tous les débats et c'est une bonne chose; 2) L'Allemagne a besoin des débouchés de l'Europe. Une chute de l'Euro lui couterait très cher, beaucoup plus que ce que nous imaginions il y a encore peu de temps. Il est également juste de dire que Merkel affirme un certain leadership. Enseignant cette discipline à HEC Paris, le parcours de cette dernière m'intéresse car il était loin d'être prévisible. Le style de la chancelière, visionnaire, un grand sens de l'exécution et une certaine ténacité, commence à porter ses fruits et à marquer les esprits.  
Manifestations en Russie contre la
victoire du parti de Vladimir Poutine
Valdimir Poutine en difficulté ! Les Russes se sont mobilisés en grand nombre dans plus de cinquante villes, y compris au coeur de Moscou, pour dénoncer selon eux les fraudes perpétrées lors des élections législatives qui viennent de se dérouler et remportées par le parti de Vladimir Poutine. C'est sans aucun doute le premier mur (celui-là n'est pas de Berlin !) qui se dresse devant l'ex-président russe qui aspire à revenir l'an prochain au Kremlin. Que les accusations soient vraies ou fausses, il est intéressant de voir que tous les pouvoirs sont questionnés en ce moment. Après les révoltes arabes, qui se poursuivent du reste, la chute de Silvio Berlusconi, sur quoi débouchera cette contestation ?

04 décembre 2011

La vérité en face ...

Nous sommes pris en étau. Le mur de la dette se dresse devant nous. Il semble infranchissable. Nous nous apprêtons à perdre notre triple A. Nos taux d'intérêts, qui étaient déjà deux fois supérieurs à ceux de l'Allemagne, vont donc encore perdre du terrain. Un taux de croissance nul, peut-être même négatif, un chômage croissant, un déficit commercial qui se creuse, la chute est abyssale, un gouffre ouvert sous nos pieds, un gouffre sans fond. Comment la France peut-elle s'en sortir ? Il semble que nous soyons pris dans un piège. Comment redevenir la nation dominante que nous avons été par le passé ? 
Notre modèle social, qui présente de nombreuses vertus, n'est de fait plus compatible avec nos ambitions de regain de compétitivité. Il nous met en tout cas devant une double réalité à laquelle nous voulions échapper, à laquelle nous ne voulions pas croire : l'Allemagne nous domine et les marchés imposent leurs lois. C'est ainsi. 
Un image me vient à l'esprit. Celle d'un coureur, en sur-poids, pas très en forme, qui tente vaille que vaille de rester dans le peloton de tête. Au bout d'un moment, essoufflé, il lui faut faire un choix :
1) arrêter la course, faire un régime, se préparer avec sérieux et se représenter à l'édition suivante;
2) renoncer à la compétition.
La France en est là. Où elle refond son modèle économique et social, sans complaisance ou elle devra sortir de l'Euro. Sinon c'est l'explosion, l'essoufflement et possiblement le malaise cardiaque. Pas drôle me direz vous. Bon, une bonne nouvelle, de nombreux pays sont encore plus mal que nous. Si nous mourons, d'autres auront dérouillé avant nous ! La spirale est implacable : taux d'intérêts élevés, restriction des crédits, récession, les entreprises ne vont pas tarder à manquer de fuel. 
Pour s'en sortir, il faut une gouvernance, il faut une forme de gouvernement européen (voir billet précédent). Certes, il y a là une forme d'abandon de souveraineté, mais nous n'avons pas le choix. Car faire fonctionner l'Europe exige de la discipline, la chancelière allemande n'a pas tort. Surtout dans une Europe à deux vitesses. Impossible de réussir autrement. Un autre cas comme la Grèce et c'est la fin de tout. 
La France dispose néanmoins d'atouts majeurs. Elle forme toujours une élite intellectuelle reconnue de tous et prisée un peu partout dans le monde, que ce soit dans la finance, dans le monde de l'entreprise ou dans la recherche. Nous avons également des savoirs-faire indiscutables. Certes, notre industrie n'est plus aussi flamboyante que par le passé, mais nous continuons de dominer des pans entiers du monde des affaires, et pas seulement dans la mode, le luxe et la grande cuisine. 
Nous devons pour réussir relancer notre économie. On ne peut pas gagner sans croissance. Il va falloir diminuer notre coût du travail. Une idée consisterait à envoyer en "off-shoring" non pas les tâches à faible valeur ajoutée mais l'inverse. En utilisant des ingénieurs étrangers (en Inde par exemple) à des prix plus compétitifs que chez nous, on peut réduire le prix de son haut de gamme et ainsi générer du business qui lui-même peut alors créer de l'emploi ... en France. En partant d'une situation ubuesque, puisque l'on décide d'envoyer de l'emploi à l'extérieur, on finit par en tirer bénéfice. C'est exactement ce que l'Allemagne a fait dans le secteur de l'automobile. On connait la suite ...
Nous allons devoir aussi faire des économies de l'ordre de 120 à 130 milliards d'euros dans les 4 années à venir. Cela se fera sur base de baisse des dépenses, mais aussi par des hausses d'impôts. Il faudra sans doute aussi privatiser. Peut-être des banques. Sans doute du reste. 
La chine a besoin de l'Europe. L'Allemagne ne peut prendre la responsabilité de faire imploser l'euro après avoir dévasté notre continent par deux guerres mondiales dévastatrices. La France sans euro connaitrait de graves difficultés. En clair, tout le monde a intérêt de réussir. Mais comment ? 
Tout tient donc en un mot. Il faut croitre. Il faut reprendre le chemin du succès. Pour y parvenir, il faut du leadership. Des leaders. Des femmes et des hommes qui n'auront aucune peur, qui prendront les décisions qui s'imposent, qui sauront faire face à l'adversité, pour le bien de tous. Des leaders qui ne chercheront pas uniquement à faire briller leurs étoiles. En agissant pour la communauté, qu'ils se rassurent, ils rentreront dans l'histoire ... et par la grande porte !

01 décembre 2011

Qu'en penserait le Général de Gaulle ?

Je me faisais récemment une remarque en écoutant une émission politique à la radio et où un nouvel homme politique se réclamait du Gaullisme et même du Général de Gaulle, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Car le Gaullisme est une doctrine politique qui, bien qu'elle se soit inspirée de l'oeuvre du Général, n'est pas née de la volonté du grand homme. Bien au contraire, dans la mémoire collective de ceux qui ont eu la chance de l'approche, il n'était pas partisan de donner son nom à un tel mouvement. En réalité, lui-même refusait le terme. Il était né pendant l'occupation, dans la bouche même des allemands qui qualifiaient ainsi cette résistance excessive. Mais l'homme est tellement immense, son oeuvre tellement hors du commun qu'il est de bon ton de s'en rapprocher, de se faire adouber par lui. C'est d'autant plus facile qu'il n'est plus là. Mais s'il était là, s'il revenait parmi nous, combien de ces hommes politiques qui prétendent défendre ses idées trouveraient grâce à ses yeux ? Tiens voilà une bien bonne question ! 

Bio express tirée de Wikipédia

Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises en Haute-Marne, est un homme d'État, général et écrivain français.
Après son départ pour Londres en juin 1940, il devient le chef de la France libre qui résiste face au Régime de Vichy, et à l’occupation allemande et italienne de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, dernier président du Conseil des ministres de 1958 à 1959, il est l'instigateur de la fondation de la Ve République, dont il est le premier président de 1959 à 1969.
Il est l'unique grand maître de l'ordre de la Libération.