04 janvier 2010

Some words on Alexander the Great … for the magnificence of the Antique world! (French version follows)


However far I can remember, I was always enticed by the antique world …
And among all my youth heroes, Alexander the Great doubtless remains for me the character the grandest, but also the strangest.
I read. I read a lot. Among my favourite readings always appeared biographies. Five were about this hero. The last one, I just come to finish it. Alexander the Great was not a common man. Indeed was it a man? Think about it! At the age of 17, he delivers his first battle besides his father, Philippe II. Three years later, only 20 years old, he takes the lead of the Macedonia, and at 32 years and 8 months, in the alder of his sudden death, he was at the head of the biggest empire never built, never equalled since.
Sometimes puzzling because he could be inequitable and cruel, often generous including with his defeated enemies, Alexander was a real Goliath, always in movement. Think that at the very moment when the fever gained him, few hours only before he died, he was still preparing an expedition in Africa!

Indisputably the man carried well his name! But it is not the reason for which I find him fascinating.
What was strange with him, really making him amazing, it is that he pursued a dream, vigorously, a very clear objective, that to gather the east and the west, the perfect interbreeding of people. His utopia was to reign over an empire populated with men and with women with diverse origins and backgrounds, with different faiths and Gods, with multiple customs, but united by a strong and indestructible link: the Hellenistic culture.
2300 years later, we know that his dream was partially realized. The world, thanks to Romans — themselves soaked with the Greek culture — has been built within the framework of big ideas whose the origin goes back to Socrates, Plato, Aristotle, Diogenes, etc. Look at the French constitution and later to the one of the United States of America, just to take these two examples.
As we start a new year, I wanted to deliver you this feeling. Behind the battles of Alexander the Great, some see only battles and blood, while he was in fact looking for something else, more important.
Alexander the Great had everything of a leader: courage, ethics, values, commitment, and loyalty. He was also a man, with his strengths and his weaknesses. What he would have made if he had lived ten or twenty more? Nobody will know. What would have become the world? One thing is sure, he had never negotiated its values and dreams … and that already something quite significant!
As usual please comment in: geraldkarsenti@live.fr

French version:
Aussi loin que je puisse m'en souvenir, j'ai toujours été attiré par le monde antique ...
Et parmi tous mes héros de jeunesse, Alexandre le Grand reste indubitablement pour moi le personnage le plus grand, mais aussi le plus étrange. J'ai lu. J'ai beaucoup lu. Parmi mes lectures favorites figuraient toujours des biographies. J’en ai lu cinq le concernant. La dernière, je viens juste pour l’achever. Alexandre le Grand n'était pas un homme commun. Ça nous le savions déjà ! Mais est-ce qu’il était homme ? N’était-il pas, comme Achille, dont il prétendait descendre, un demi-Dieu ? Pensez-y! À l'âge de 17 ans, il livre sa première bataille aux côtés de son père, Philippe II. Trois ans plus tard, il n’a que 20 ans, il prend la tête de la Macédoine et à 32 ans et 8 mois, à l’aune de sa mort soudaine, il était à la tête du plus grand empire ayant jamais existé. Cela n’a jamais été égalé depuis.
Parfois déroutant puisqu'il pouvait se montrer injuste et cruel, souvent généreux y compris avec ses ennemis vaincus lorsqu'ils faisaient allégeance, Alexandre était une force de la nature, toujours en mouvement. Songez qu'alors même que la fièvre le gagnait, qu'il ne lui restait que quelques heures à vivre, il préparait une expédition en Afrique !
Indiscutablement l’homme portait bien son nom ! Mais ce n’est pas la raison pour laquelle cette légende me fascinait.
Ce qui était étrange avec lui, le rendant en réalité déroutant, c’est qu’il poursuivait un rêve, avec vigueur, un objectif bien clair, celui de rassembler l’orient et l’occident, celui de réussir le parfait métissage des peuples. Son utopie était de régner sur un empire peuplé d’hommes et de femmes aux origines diverses, aux croyances et coutumes différentes, mais unis par un lien fort et indestructible : la culture hellénistique. 2300 ans plus tard, nous savons que son rêve a été en partie réalisé. Le monde, en partie grâce aux Romains, eux-mêmes imprégnés de la culture Grecque, s’est construit dans le cadre de grandes idées dont l’origine remonte à Socrate, Platon, Aristote, Diogène, etc. Il suffit de regarder sur quoi a été fondé la constitution française, puis la constitution des Etats-Unis d’Amérique, pour ne prendre que ces deux exemple.
Alors que nous démarrons une nouvelle année, je voulais vous livrer ce sentiment. Derrière les batailles d’Alexandre le Grand, certains ne voient que batailles et sang, alors même qu’il cherchait autre chose. Alexandre le Grand avait tout d’un leader. Courage, éthique, sens des valeurs et de l’engagement, loyauté. Il était également homme, avec ses forces et ses faiblesses. Qu’aurait-il fait s’il avait vécu dix ou vingt de plus. Que serait devenu le monde ? Une chose est certaine, il n’aura jamais négocié ses valeurs et son rêve et ça … ce n’est déjà pas si mal!
Comme d’habitude vos commentaires sont les bienvenus sur : geraldkarsenti@live.fr