29 mai 2010

Point de vue d'un prix Nobel d'Economie


 
 
According to Joseph Stiglitz: "Austerity leads to a potential desaster" - Le monde, May 24 - 2010. (french version follows ...)
Who is Joseph Stiglitz ? 
- Nobel price in 2001
- Economic advisor for Bill Clinton from 1995 to 1997
- Chief-economist at the world bank (1997-2000)
His thoughts ? 
- by adopting the euro, the euro zone members did give up two strong instrumental levers to regulate the economy if it becomes necessary: the change rate and interest rates.
- a plan based on restriction may lead the euro zone in a profound crisis, with the unemployment rate picking-up. On the opposite, there is a real need for growth and business development.
His solutions ?
- create a solidarity fund to ensure a kind of stability by helping countries in a problem when necessary.
Risks ?
- countries like Greece or Spain, with unemployment fort the young generation rising to 30% and 44%, could think about leaving the euro zone and take back the control of their monetary politic.
- taking the example of Argentina: the peso was linked to the US $ through a fixed exchange rate. Even if they surprised everybody, they decided to move away from the US$, resulting in a significant chaos. But today with an annual 8% growth rate, a lot of people consider Argentina took the right decision.


Selon Joseph Stiglitz: "L'austérité mène au désastre", entretien accordé au Monde, le 24 Mai 2010.
Qui est Joseph Stiglitz ? 
- Prix Nobel d'économie en 2001.
- ex-conseiller de Bill Clinton de 1995 à 1997
- ex-chef économiste à la banque mondiale de 1997 à 2000
Ses positions ?
- en adoptant la monnaie unique, les pays membres de la zone euro ont renoncé, sans le savoir toujours, à deux instruments de régulation relativement important: le taux de change, les taux d'intérêt.
- un plan d'austérité risque de la plonger dans une véritable crise, en faisant bondir le chômage. Il faut au contraire générer une croissance soutenue.
Ses solutions ? 
- création d'un fonds de solidarité pour la stabilité européenne. Aux Etats-Unis, l'Etat fédéral crée une forme de solidarité
- Des pays comme la Grèce ou l'Espagne, forts d'un chômage des jeunes naviguant entre 30 et 44%, peuvent estimer qu'il est temps de reprendre le contrôle de la politique monétaire et donc de leur destinée. 
- Reprenons l'exemple de l'Argentine: le peso était attaché au $ US par un taux de change fixe. Contre toute attente, les Argentins ont dévalué, générant le chaos, mais à présent qu'il connaissent une croissance plus soutenue (plus de 8% par an), beaucoup pensent qu'ils ont bien fait de prendre leur indépendance. 
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