Dessin pris sur internet |
Une femme ou un homme politique est-il libre d'agir ? Oui si justement il se détache des suffrages électoraux à venir. Mais dans ce cas, il ne sera peut-être plus élu et par voie de conséquence ne pourra plus agir !
Mais s'il agit dans le contexte actuel, s'il conduit les réformes nécessaires, alors comment peut-il espérer le vote de ses concitoyens ? C'est un cercle vicieux qui conduit la plupart du temps à ... l'immobilisme.
En France, comme dans le reste de l'Europe, il faut agir et vite. faute d'avoir reformé l'Etat, nos structures, nos institutions, nous sommes confrontés à des coûts de travail qui deviennent un fardeau pour les entreprises, une taxation qui fait fuir les plus aisés et décourage l'initiative et le sens de l'entreprise, l'investissement (bien que la France reste encore une terre d'asile pour de nombreuses entreprises dont la mienne). Un bilan rapide nous montre que le système actuel ne peut que nous entrainer dans le trou. L'élite va peu à peu fuir, ceux qui sont dans le besoin, dans d'autres pays en particulier, vont tenter d'émigrer en France, terre d'accueil par excellence (cela a toujours été l'un des éléments fondateurs de notre république et de notre constitution) et nous deviendrons à n'en plus douter un pays dont le potentiel économique sera des plus modestes. La spirale négative se dessine déjà. Il faut donc agir. Il faut lancer des réformes. Il faut s'attaquer au système scolaire et universitaire qui coûte trop cher pour des résultats qui ne sont plus là. Certes, nous formons des élites dans nos grandes écoles, mais la plus grande masse sort des études avec des diplômes amoindris. Toutes les études et les classements le montrent, la France a dégringolé. Il faut redonner le goût aux jeunes gens pour les études scientifiques, et pour ceux qui en font, les dissuader d'aller vers la finance. L'industrie a besoin de renfort. La recherche aussi. Il faut donner des moyens à nos laboratoires. Nous formons certes des élites, encore faut-il les garder. Il faut motiver les jeunes à innover. Il faut identifier les jeunes pousses, les futurs "google" et les accompagner dans leur émergence. C'est un travail nécessaire. Les américains font cela depuis toujours. On voit le résultat. De façon générale, il faut célébrer la réussite. Les entrepreneurs s'ils réussissent gagnent de l'argent, parfois beaucoup, mais tant mieux, ils créent aussi de l'emploi par la croissance qu'ils génèrent. Où est le problème ? Le problème est que nous n'avons pas de "google" !
Mais s'il agit dans le contexte actuel, s'il conduit les réformes nécessaires, alors comment peut-il espérer le vote de ses concitoyens ? C'est un cercle vicieux qui conduit la plupart du temps à ... l'immobilisme.
En France, comme dans le reste de l'Europe, il faut agir et vite. faute d'avoir reformé l'Etat, nos structures, nos institutions, nous sommes confrontés à des coûts de travail qui deviennent un fardeau pour les entreprises, une taxation qui fait fuir les plus aisés et décourage l'initiative et le sens de l'entreprise, l'investissement (bien que la France reste encore une terre d'asile pour de nombreuses entreprises dont la mienne). Un bilan rapide nous montre que le système actuel ne peut que nous entrainer dans le trou. L'élite va peu à peu fuir, ceux qui sont dans le besoin, dans d'autres pays en particulier, vont tenter d'émigrer en France, terre d'accueil par excellence (cela a toujours été l'un des éléments fondateurs de notre république et de notre constitution) et nous deviendrons à n'en plus douter un pays dont le potentiel économique sera des plus modestes. La spirale négative se dessine déjà. Il faut donc agir. Il faut lancer des réformes. Il faut s'attaquer au système scolaire et universitaire qui coûte trop cher pour des résultats qui ne sont plus là. Certes, nous formons des élites dans nos grandes écoles, mais la plus grande masse sort des études avec des diplômes amoindris. Toutes les études et les classements le montrent, la France a dégringolé. Il faut redonner le goût aux jeunes gens pour les études scientifiques, et pour ceux qui en font, les dissuader d'aller vers la finance. L'industrie a besoin de renfort. La recherche aussi. Il faut donner des moyens à nos laboratoires. Nous formons certes des élites, encore faut-il les garder. Il faut motiver les jeunes à innover. Il faut identifier les jeunes pousses, les futurs "google" et les accompagner dans leur émergence. C'est un travail nécessaire. Les américains font cela depuis toujours. On voit le résultat. De façon générale, il faut célébrer la réussite. Les entrepreneurs s'ils réussissent gagnent de l'argent, parfois beaucoup, mais tant mieux, ils créent aussi de l'emploi par la croissance qu'ils génèrent. Où est le problème ? Le problème est que nous n'avons pas de "google" !
Il faut réformer notre de système de retraite. Nicolas Sarkozy a certes fait un premier pas, mais nous sommes loin du compte. Il faut aller beaucoup plus loin, et sans aller sans doute à un pur système par capitalisation, il faut allonger les périodes de cotisation et réduire les pensions. Nous n'y couperons pas. Il faut réformer notre système d'allocations. Nous n'avons plus les moyens de nos ambitions. Sans tomber dans le modèle anglo-saxons, nous devons trouver un compromis acceptable qui permette à nos enfants de vivre dans de bonnes conditions. Il faut finalement revoir notre système fiscal dans sa globalité, mais cela dépend de tout ce qui est écrit plus haut. Si nous réformons, les coûts à financer chaque année seront moindres et nous n'aurons pas besoin de taxer autant. Dans le cas contraire, nous y sommes contraints. C'est le "chien qui se mord la queue".
Il n'est pas question ici de "droite" ou de "gauche". Il m'arrive d'entendre que le gouvernement actuel mène une politique de droite. Mais la question n'est plus là. Tout gouvernement, quelque soit son orientation, a le devoir de conduire des transformations profondes, au risque de ne pas être reconduit, au risque d'une gronde sociale. Le président Obama a lui maintenant les coudées franches pour quatre ans. Il ne craint pas pour le prochain scrutin. Il peut juste vouloir terminer sur autre chose qu'un vaste conflit social. Nous verrons bien ce qu'il fera. Intéressant de voir par exemple les décisions qu'il prendra sur les armes à feu suite au drame que les USA viennent de vivre. Avant les élections, il n'aurait même pas imaginer toucher au sujet. Mais à présent ? Ce sera là un bon test en quelque sorte.
Les politiques sont dépendants du peuple. Mais s'en affranchir conduit à la dictature. La démocratie est source de liberté, mais c'est aussi une prison. Combien de changements ont avorté, ont été abandonnés ou conduits de façon partielle, par peur du lendemain ? Mais pour ne pas avoir ces contraintes, il faudrait basculer dans un système autocratique ! Il n'en est évidemment pas question. Donc, il faut des politiques courageux, qui se font élire en acceptant l'idée que leur mandat puisse ne pas être reconduit.
4 ou 5 ans pour transformer.
4 ou 5 ans pour laisser une trace dans l'histoire.
Cela n'en vaut-il pas la peine au fond ?
Pour que tous les parents puissent continuer de souhaiter à leurs enfants une vie meilleure que la leur !