Et si nous osions TOUS faire bouger les lignes. C'est ce que nous propose Aude de Thuin, fondatrice et présidente de "Osons la France" qui au fond revendique de TOUT oser (dans la limite des bonnes règles bien sûr) pour sortir la France de sa torpeur. Car plus que la crise elle-même, c'est aussi l'idée de la crise, créant une certaine paralysie générale, qui handicape nos énergies. Et le talent est là, partout. La France a des gisements qu'elle ne soupçonne même plus.
Pas question de penser qu'il suffira de se baisser pour exploiter ses sources. Il faudra produire des efforts mais nous avons des atouts que beaucoup nous envient ... du reste nous sommes après l'Angleterre, le second pays en Europe pour l'investissement étranger. Nous formons des intellectuels et des chercheurs appréciés partout. Ils inondent les centres de recherche un peu partout dans le monde.
Alors OSONS, encourageons nos jeunes à créer, accompagnons-les, nous le faisons dans l'entreprise que j'ai le privilège de diriger. "Coaching", "mentoring", accompagnement, donnons le nom que nous voulons à ce que nous pourrions aussi appeler "une main tendue" ou "une aide continue" ... pour voir émerger des petits joyaux.
"Osons la France" est une formidable idée.
Je suis intervenu cette année sur le thème de "osons la coopétition" en compagnie de Véronique Di Benedetto, directrice générale de la société Econocom. Thème original, peu discuté au fond et pourtant nous sommes presque tous dans la coopétition. Nous avons commencé par un petit jeu de rôles ... puis poursuivi un peu plus sérieusement (vidéo attachée de cette seconde partie ci-après).