22 décembre 2014

La 9ième édition des Etats de la France a bien eu lieu !


 

Comme chaque année, les Etats de la France ont eu lieu. C'était la neuvième édition, au Conseil économique, social et environnemental (Palais Iéna), le17 Décembre 2014.  

En présence de nombreux ministres et personnalités, nous avons échangé et de nouveau réfléchi aux réformes à lancer et/ou à poursuivre pour rendre la France encore plus attractive. 

Et comme l'année passée (voir photo ci-dessous), nous avons dit de nouveau que nous étions les meilleurs ambassadeurs pour défendre la France. 

Ci-dessous le programme, le papier publié dans l'Express / l'Expansion et le manifeste dans les Echos. 




Sondage: pourquoi ils hésitent à investir en France

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Ils sont les patrons de filiales de multinationales. Réunis, comme tous les ans, pour leurs Etats de la France, ils portent un jugement très sévère sur l'attractivité du pays. Partenaire de ce forum, L'Express délivre, en exclusivité, les résultats dérangeants d'un sondage auprès de ces décideurs. 





 
Sondage Ipsos réalisé du 31 octobre au 27 novembre 2014 auprès de 212 entreprises étrangères implantées en France avec un effectif supérieur ou égal à 250 salariés (au total 157 responsables interrogés), avec des quotas de secteur d'activité et de taille d'entreprise. Echantillon interrogé par Internet et par téléphone. Le mot "base" indique la partie de l'échantillon à laquelle certaines questions ont été posées. 

Sondage: pourquoi ils hésitent à investir en FranceREUTERS/Philippe Wojazer; François Hollande reçoit des signataires du Manifeste des entreprises étrangères installées en France, en février.
La France n'est pas un pays attractif pour les entreprises étrangères. Elle l'est encore moins aujourd'hui qu'il y a un an. La faute en revient à ses gouvernements successifs. Celui de François Hollande parle beaucoup mais agit trop peu, trop lentement, trop faiblement. Ainsi résumé, le sondage Ipsos qui, le 17 décembre, ouvre les Etats de la France, dessine un pays compliqué, verrouillé, replié. Un vrai repoussoir. Voilà pour la mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que les choses peuvent changer. 
Chaque année -le cru 2014 est la neuvième édition- les Etats de la France réunissent plus de 500 personnes autour de 72 responsables de filiales françaises de multinationales. Pour attirer l'attention des politiques sur les réformes à mener. Pour aider les dirigeants de filiale, qui produisent et emploient en France, souvent des Français, à vendre les atouts de leur pays auprès de leurs sièges sociaux. 
Cette manifestation, créée par Denis Zervudacki, aurait pu rester confinée à un cercle de patrons et d'experts si, l'an dernier, elle n'avait connu un retentissement particulier : le cri d'alarme qu'ils ont lancé en décembre 2013, relayé par Les Echos, est entendu à l'Elysée. Le 31 décembre, lors de ses voeux aux Français, François Hollande annonce un pacte de responsabilité, qu'il détaille au cours de sa conférence de presse du 14 janvier.  
"Le temps est venu de régler le principal problème de la France : sa production. Oui, je dis bien sa production. Il nous faut produire plus, il nous faut produire mieux", martèle François Hollande ce jour-là. Un tournant majeur dans un quinquennat aux contours flous. Désormais, la priorité est donnée à la compétitivité et le chef de l'Etat prend l'engagement de baisser, à nouveau, les charges des entreprises ; de leur dire clairement à quelle sauce fiscale elles seront mangées d'ici à la fin du quinquennat, une sauce au demeurant allégée ; de leur simplifier la vie quotidienne en nettoyant le maquis de leurs obligations juridiques, comptables, etc. 
La vie est belle... En tout cas, elle aurait dû l'être, mais, un an plus tard, les patrons se plaignent encore : ils sont 77% à estimer que la France n'est "pas très" ou "pas du tout attractive", et, parmi eux, 97% à en rendre responsables les gouvernements successifs. Car ils savent que ces problèmes ne se créent ni ne se règlent en un an. Les 23% qui trouvent la France attirante attribuent ce mérite à ses traditionnels points forts : de bonnes infrastructures, une main-d'oeuvre qualifiée.  
"Je suis étonnée que l'innovation technologique et le dynamisme de la recherche ne soient valorisés que par 29% des personnes interrogées, car, pour nous, l'excellence scientifique française est un atout incontestable", souligne Corinne Le Goff, présidente de Roche France (laboratoire pharmaceutique). Toutefois, Gérald Karsenti, président de Hewlett-Packard France, relativise l'importance de ces atouts : "Infrastructures et main-d'oeuvre sont des critères seconds face à l'essentiel : le coût du travail, la flexibilité et la fiscalité." 


"L'action du gouvernement peut encore gagner en lisibilité"

Trois domaines où la France a pris des décisions ces derniers mois, jugées très positivement par les patrons sondés. Mais ils sont 93% à trouver que les choses ne vont pas assez vite, justifiant ainsi l'intitulé de ces 9es Etats de la France : "Plus vite, plus loin... plus fort". Christophe de Maistre, président de Siemens France, résume l'opinion commune: "L'action du gouvernement peut encore gagner en lisibilité. Elle reste également brouillée par des dispositions, comme la mise en place du compte pénibilité pour la retraite, et par le sentiment que les réformes tardent à être mises en oeuvre."  
Corinne Le Goff renchérit : "Il y a un sujet de constance dans les politiques publiques. Si nous prenons l'exemple du crédit impôt recherche [CIR], qui est un instrument indispensable, le fait qu'il soit débattu régulièrement est un souci, car l'investissement dans la recherche scientifique demande un engagement dans la durée." 
Cette communauté patronale attend beaucoup de la loi sur la croissance et l'activité défendue par Emmanuel Macron, ministre de l'Economie. "J'espère que le texte ne sortira pas trop dénaturé du débat parlementaire", avance Alain Dehaze, président d'Adecco Groupe France. Les uns et les autres espèrent qu'ils pourront brandir ce symbole de modernité pour convaincre leurs sièges d'investir en France.  
Pour Hewlett-Packard France, Gérald Karsenti résume la problématique : "Nous ne rencontrons aucun problème dès qu'un investissement est lié à la croissance du chiffre d'affaires en France, mais, s'il s'agit de savoir où l'on implante telle entité qui travaille pour l'ensemble du groupe - un centre de recherche, par exemple -, le choix ne se fait pas en faveur de la France." Alain Dehaze le dit tout aussi clairement : "La France n'est pas prioritaire dans notre croissance externe."  
Le spécialiste du travail temporaire ne brûle donc pas de l'envie d'acheter une entreprise hexagonale. Il n'est pas le seul, puisque 77% des responsables sondés pensent que leur maison mère ne va pas investir davantage en France dans les années qui viennent. Toutefois, 23% répondent positivement à cette question, et ce chiffre n'est pas négligeable. Si l'on ajoute que 90% pensent que la France peut redevenir un pays attractif, tout espoir n'est pas perdu. Dans cet heureux scénario, après une année 2014 consacrée aux belles paroles, 2015 serait celle des actes et des résultats. C'est le souhait des présidents de filiales étrangères. C'est probablement celui de François Hollande. 


Opinion sur l'attractivité de la France pour les entreprises

D'une manière générale, avez-vous le sentiment que la France est aujourd'hui un pays attractif pour les entreprises? 
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Les points forts de la France en matière d'attractivité

Quels sont, dans la liste suivante, les trois principaux éléments qui expliquent que la France soit aujourd'hui un pays attractif pour les entreprises? 
Base : à ceux qui pensent que la France est un pays attractif, soit 23% de l'échantillon. 
La qualité des infrastructures de transport et de communication:90%
La présence d'une main-d'oeuvre qualifiée: 83%
L'emplacement géographique, au coeur du marché européen:37%
L'innovation technologique et le dynamisme de la recherche: 29%
L'appartenance de la France à la zone euro: 20%
Le poids du marché intérieur français, la proximité des clients ou consommateurs: 18%
La sécurité de l'environnement politique, économique et social:15%
La motivation et l'engagement des cadres et des salariés français:5%
Le dynamisme de la démographie française: 4%
Le coût de l'énergie: - 
Total supérieur à 100, trois réponses possibles. 

Les raisons du manque d'attractivité de la France

Les raisons du manque d'attractivité de la France 
Pour chacune des raisons suivantes, dites si, selon vous, elle joue un rôle très, plutôt, plutôt pas ou pas du tout important dans le manque d'attractivité de la France pour les entreprises. 


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La capacité de la France à redevenir attractive pour les entreprises

Pensez-vous que la France peut redevenir un pays attractif pour les entreprises? 
Base : à ceux qui pensent que la France n'est pas un pays attractif, soit 77% de l'échantillon 


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L'opinion sur les réformes engagées par le gouvernement

D'une manière générale, les réformes engagées par le gouvernement depuis un an pour améliorer l'attractivité de la France vont-elles, selon vous... 


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L'opinion détaillée sur les mesures gouvernementales

Plus précisément, pour chacune des mesures suivantes prises depuis un an, dites si, selon vous... 
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L'opinion sur le rythme des réformes engagées par le gouvernement
Le rythme des réformes engagées par le gouvernement est-il... 


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L'évolution de l'attractivité de la France depuis un an

Depuis un an, avez-vous le sentiment que l'attractivité de la France... 


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L'impact des mesures sur le développement de son entreprise en France

Ces mesures ont-elles encouragé votre entreprise à développer son activité en France? 


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L'impact de différentes mesures sur l'attractivité de la France

Pour chacune des mesures suivantes, dites si, selon vous, elle aurait un impact positif pour l'attractivité de la France? 


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L'image de la France auprès des sièges mondiaux correspond-elle à la réalité?

Diriez-vous que l'image de la France auprès de vos sièges mondiaux... 


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L'image de la France auprès des sièges mondiaux

D'une manière générale, la France a-t-elle une image très positive, assez positive, pas vraiment positive ou pas positive du tout auprès de vos sièges mondiaux? 


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L'intention d'investir en France

Pensez-vous que, dans les années qui viennent, vos maisons-mères vont investir davantage en France pour développer leurs activités dans le pays? 


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