Beaucoup a été dit et écrit au sujet de l'attractivité de la France ces derniers temps. C'est une bonne chose car il se disait beaucoup de choses, avec au final une impression générale plutôt négative sur la France. Ce n'était pas totalement justifié.
En effet, d'un côté, il y a indiscutablement un doute qui s'est développé dans l'esprit de beaucoup d'investisseurs étrangers. Trop de fiscalité, ce principe de possible rétroactivité assez désastreux dans leur esprit, un programme "innovation et startups" trop "léger", un coût du travail trop élevé, un manque de flexibilité, des charges trop hautes (versus certains autres pays européens ou des pays émergents)
De l'autre, cela bouge vite : au-delà du CIR, du CICE et des 34 filières métiers, le gouvernement a annoncé le CII (Crédit Impôt Innovation) pour les PME, le plan French Tech, les SATT, et bien sûr le Pacte de responsabilité.
Cela va dans le bon sens, il faut le dire. Il est trop facile de toujours noircir le tableau. HP France est une entreprise d'ingénieurs, centrée sur l'innovation et les compétences technologiques, services et métiers. Nous connaissons bien l'importance de toutes ces discussions.
Les Etats de la France (voir mon post du 22 Décembre 2013 à ce sujet), suivi de notre rencontre à l'Elysée avec le Président de la République le 4 février 2014 (moi et quatre de mes collègues du Cercle, voir post du 7 février 2014) et enfin la journée consacrée à l'attractivité le 17 Février dernier ont certainement aidé à faire avancer les choses.
Les dirigeants de sociétés à capitaux étrangers se placent par nature dans une posture de "défenseur des intérêts français". Leur rôle, le mien à la tête d'HP France, est de développer l'entreprise qu'ils dirigent en prenant les bonnes options. Leur citoyenneté les amène à toujours mettre en avant le potentiel français et il est important.
Après la phase d'écoute (visite à l'Elysée), le Président le 04 février 2014 et certains ministres rencontrés avant et depuis, une phase d'élaboration de plan (en cours, il faut que cela aille vite et que cela soit détaillé, chiffré et qu'il y ait des leaders chevronnés en charge), une phase de communication (en cours également, le Président lui-même ayant fait des déclarations lors de sa récente visite aux Etats-Unis et après la journée du 17 Février), il faudra des ACTIONS.
C'est là que nous allons être jugés.
Si nous obtenons vite des résultats tangibles, les investisseurs suivront.
Si nous favorisons l'entrée de talents en France, ils viendront créer sur notre territoire.
Si nous motivons nos talents à rester ici et à créer, ils le feront.
Si nous baissons les charges et donnons à notre système plus de flexibilité, les entreprises embaucheront davantage et nous pourrons créer un cercle vertueux de croissance, une dynamique dont nous avons besoin.
Si nous réduisons les dépenses publiques, nous allons gagner en crédibilité et alléger notre fardeau.
Si nous mettons en place le plan French Tech de façon efficiente, nous allons redevenir attractifs, séduisants.
Si nous changeons notre image, la France restera ce qu'elle a toujours été ... un pays qui fait rêver.
Le rêve américain, nous le connaissons "Tout est possible aux Etats-Unis". Construisons le rêve Français ! Car il n'est pas si simple de le formuler aujourd'hui en une phrase. Cela devrait être le cas !
En attendant, vous pouvez consulter quelques vidéos sur le sujet : Chaîne TV
Et sur le lien suivant : Cessons le French bashing !
Et aussi : Interview Gérald Karsenti sur RFI le 18 Février 2014
En effet, d'un côté, il y a indiscutablement un doute qui s'est développé dans l'esprit de beaucoup d'investisseurs étrangers. Trop de fiscalité, ce principe de possible rétroactivité assez désastreux dans leur esprit, un programme "innovation et startups" trop "léger", un coût du travail trop élevé, un manque de flexibilité, des charges trop hautes (versus certains autres pays européens ou des pays émergents)
De l'autre, cela bouge vite : au-delà du CIR, du CICE et des 34 filières métiers, le gouvernement a annoncé le CII (Crédit Impôt Innovation) pour les PME, le plan French Tech, les SATT, et bien sûr le Pacte de responsabilité.
Cela va dans le bon sens, il faut le dire. Il est trop facile de toujours noircir le tableau. HP France est une entreprise d'ingénieurs, centrée sur l'innovation et les compétences technologiques, services et métiers. Nous connaissons bien l'importance de toutes ces discussions.
Les Etats de la France (voir mon post du 22 Décembre 2013 à ce sujet), suivi de notre rencontre à l'Elysée avec le Président de la République le 4 février 2014 (moi et quatre de mes collègues du Cercle, voir post du 7 février 2014) et enfin la journée consacrée à l'attractivité le 17 Février dernier ont certainement aidé à faire avancer les choses.
Les dirigeants de sociétés à capitaux étrangers se placent par nature dans une posture de "défenseur des intérêts français". Leur rôle, le mien à la tête d'HP France, est de développer l'entreprise qu'ils dirigent en prenant les bonnes options. Leur citoyenneté les amène à toujours mettre en avant le potentiel français et il est important.
Après la phase d'écoute (visite à l'Elysée), le Président le 04 février 2014 et certains ministres rencontrés avant et depuis, une phase d'élaboration de plan (en cours, il faut que cela aille vite et que cela soit détaillé, chiffré et qu'il y ait des leaders chevronnés en charge), une phase de communication (en cours également, le Président lui-même ayant fait des déclarations lors de sa récente visite aux Etats-Unis et après la journée du 17 Février), il faudra des ACTIONS.
C'est là que nous allons être jugés.
Si nous obtenons vite des résultats tangibles, les investisseurs suivront.
Si nous favorisons l'entrée de talents en France, ils viendront créer sur notre territoire.
Si nous motivons nos talents à rester ici et à créer, ils le feront.
Si nous baissons les charges et donnons à notre système plus de flexibilité, les entreprises embaucheront davantage et nous pourrons créer un cercle vertueux de croissance, une dynamique dont nous avons besoin.
Si nous réduisons les dépenses publiques, nous allons gagner en crédibilité et alléger notre fardeau.
Si nous mettons en place le plan French Tech de façon efficiente, nous allons redevenir attractifs, séduisants.
Si nous changeons notre image, la France restera ce qu'elle a toujours été ... un pays qui fait rêver.
Le rêve américain, nous le connaissons "Tout est possible aux Etats-Unis". Construisons le rêve Français ! Car il n'est pas si simple de le formuler aujourd'hui en une phrase. Cela devrait être le cas !
En attendant, vous pouvez consulter quelques vidéos sur le sujet : Chaîne TV
Et sur le lien suivant : Cessons le French bashing !
Et aussi : Interview Gérald Karsenti sur RFI le 18 Février 2014