Notre société est plus que jamais un mélange de diversités, de communautés et de cultures différentes. Les entreprises n'en sont que le reflet. Du moins en règle générale car de plus en plus souvent, elles influencent la pensée collective, nos réflexions, notre vision du monde et parfois même notre façon de vivre.
Dès lors, tout leader d'entreprise ou politique se doit d'intégrer ces évolutions à sa stratégie de développement ou de campagne. Ces salariés, clients ou électeurs ne pourraient comprendre qu'il passe outre et qu'il agisse comme s'il régnait toujours une pensée unique, une et une seule façon de voir les choses, une et une seule façon de faire.
Et tout bouge. Les frontières d'hier tanguent, le progrès technologique et la digitalisation pouvant expliquer une grande partie de nos mutations actuelles, mais il n'en reste pas moins que les périmètres d'un jour ne peuvent pas ou plus être considérés comme immuables.
Au Siècle des Lumières, la France dominait le monde de ses idées éclairées, les Anglais ont longtemps été la place financière du monde et il eut un temps où les Hollandais régnaient en maîtres sur le commerce des mers. Une autre époque où les Etats-Unis et le Japon imprimaient les messages qui rythmaient nos vies. Mais depuis, d'autres puissances ont émergé ou ont refait surface. Si la Russie a connu des hauts et des bas, les BRICs boostent l'économie mondiale, la Chine et l'Inde en particulier. Les pays Arabes conduisent peu à peu une mutation sans précédent, une révolution pourrions-nous dire, ce qui est de bonne augure pour demain, tout comme l'Afrique qui redevient le continent où tout le monde veut investir. L'Europe est de son côté à la peine et doit faire preuve de beaucoup d'imagination pour attirer les fonds étrangers, heureusement aidée par le taux de change, les taux d'intérêts et le prix du pétrole, trois facteurs qui devraient sous peu changer la donne.
Face à cette turbulence incessante, à ces cartes qui ne cessent d'être rebattues, les entreprises doivent comprendre ces changements, nos politiques aussi, et les intégrer pour les transformer en avantages compétitifs.
En abordant cette question centrale du multiculturalisme dans l'entreprise, et dans la société plus généralement, je me garderais bien de prétendre à l'exhaustivité ou de m'attaquer à l'opposition des termes "multiculturalisme" et "interculturalisme", bien que le sujet soit intéressant (l'occasion d'un autre post ou de vos commentaires).
Je souhaite en fait m'attarder sur le multiculturalisme car nos entreprises, grandes ou plus petites, ont toutes à gérer l'expansion internationale et dès lors la prise en compte de cultures diverses. Un peu comme l'avait fait Alexandre le Grand en son temps.
C'est une richesse infinie mais l'expérience m'a amené à faire plusieurs constats.
Il s'agit tout d'abord de faire coexister plusieurs cultures (ethniques, religieuses, autres) au sein d'une même structure organisationnelle, dont le rayonnement serait par construction international. Il ne s'agit pas de ramener tout le monde vers sa culture et/ou ses croyances ou encore, plus extrême, de demander à certains/certaines d'abandonner des pans entiers de leur culture pour mieux s'intégrer, mais au contraire de respecter les coutumes, les traditions et les sensibilités de chacun pour servir un intérêt et des enjeux collectifs.
Et ce n'est pas facile car nous avons été formatés pour penser que notre culture est dominante, que notre civilisation prime sur les autres et que nos idéaux n'ont aucune raison de ne pas séduire les autres. Sauf que rien ne dit que les autres justement pourraient penser différemment !
Ainsi, lorsque l'on est dans un "call" ou un meeting international, avec des invités venant de tous pays, chacun ayant sa propre culture, il faut se souvenir qu'un discours, une phrase ou un commentaire ne sera pas perçu de la même façon par chacun des participants. Selon votre philosophie de vie, conditionnée souvent par votre pays d'attachement ou de naissance, votre religion, etc., vous ne recevrez pas les messages de manière identique. Votre réaction et votre action ne seront donc pas forcément celles attendues par l'intervenant, votre chef ou l'homme politique.
Bien entendu, si vous êtes un homme politique agissant dans un pays multiculturel ou un dirigeant ayant à vivre dans un environnement international, mieux vaut avoir ceci en tête pour espérer entrainer tout le monde dans votre sillage. C'est à ce prix que l'on pourra garantir l'adhésion du plus grand nombre, dans tous les pays où l'entreprise agit.
Et pour moi, il ne fait aucun doute que la prise en compte de cette diversité multiculturelle est une source inépuisable d'idées et de créativité.
Dès lors, tout leader d'entreprise ou politique se doit d'intégrer ces évolutions à sa stratégie de développement ou de campagne. Ces salariés, clients ou électeurs ne pourraient comprendre qu'il passe outre et qu'il agisse comme s'il régnait toujours une pensée unique, une et une seule façon de voir les choses, une et une seule façon de faire.
Et tout bouge. Les frontières d'hier tanguent, le progrès technologique et la digitalisation pouvant expliquer une grande partie de nos mutations actuelles, mais il n'en reste pas moins que les périmètres d'un jour ne peuvent pas ou plus être considérés comme immuables.
Au Siècle des Lumières, la France dominait le monde de ses idées éclairées, les Anglais ont longtemps été la place financière du monde et il eut un temps où les Hollandais régnaient en maîtres sur le commerce des mers. Une autre époque où les Etats-Unis et le Japon imprimaient les messages qui rythmaient nos vies. Mais depuis, d'autres puissances ont émergé ou ont refait surface. Si la Russie a connu des hauts et des bas, les BRICs boostent l'économie mondiale, la Chine et l'Inde en particulier. Les pays Arabes conduisent peu à peu une mutation sans précédent, une révolution pourrions-nous dire, ce qui est de bonne augure pour demain, tout comme l'Afrique qui redevient le continent où tout le monde veut investir. L'Europe est de son côté à la peine et doit faire preuve de beaucoup d'imagination pour attirer les fonds étrangers, heureusement aidée par le taux de change, les taux d'intérêts et le prix du pétrole, trois facteurs qui devraient sous peu changer la donne.
Face à cette turbulence incessante, à ces cartes qui ne cessent d'être rebattues, les entreprises doivent comprendre ces changements, nos politiques aussi, et les intégrer pour les transformer en avantages compétitifs.
En abordant cette question centrale du multiculturalisme dans l'entreprise, et dans la société plus généralement, je me garderais bien de prétendre à l'exhaustivité ou de m'attaquer à l'opposition des termes "multiculturalisme" et "interculturalisme", bien que le sujet soit intéressant (l'occasion d'un autre post ou de vos commentaires).
Je souhaite en fait m'attarder sur le multiculturalisme car nos entreprises, grandes ou plus petites, ont toutes à gérer l'expansion internationale et dès lors la prise en compte de cultures diverses. Un peu comme l'avait fait Alexandre le Grand en son temps.
C'est une richesse infinie mais l'expérience m'a amené à faire plusieurs constats.
Il s'agit tout d'abord de faire coexister plusieurs cultures (ethniques, religieuses, autres) au sein d'une même structure organisationnelle, dont le rayonnement serait par construction international. Il ne s'agit pas de ramener tout le monde vers sa culture et/ou ses croyances ou encore, plus extrême, de demander à certains/certaines d'abandonner des pans entiers de leur culture pour mieux s'intégrer, mais au contraire de respecter les coutumes, les traditions et les sensibilités de chacun pour servir un intérêt et des enjeux collectifs.
Et ce n'est pas facile car nous avons été formatés pour penser que notre culture est dominante, que notre civilisation prime sur les autres et que nos idéaux n'ont aucune raison de ne pas séduire les autres. Sauf que rien ne dit que les autres justement pourraient penser différemment !
Ainsi, lorsque l'on est dans un "call" ou un meeting international, avec des invités venant de tous pays, chacun ayant sa propre culture, il faut se souvenir qu'un discours, une phrase ou un commentaire ne sera pas perçu de la même façon par chacun des participants. Selon votre philosophie de vie, conditionnée souvent par votre pays d'attachement ou de naissance, votre religion, etc., vous ne recevrez pas les messages de manière identique. Votre réaction et votre action ne seront donc pas forcément celles attendues par l'intervenant, votre chef ou l'homme politique.
Bien entendu, si vous êtes un homme politique agissant dans un pays multiculturel ou un dirigeant ayant à vivre dans un environnement international, mieux vaut avoir ceci en tête pour espérer entrainer tout le monde dans votre sillage. C'est à ce prix que l'on pourra garantir l'adhésion du plus grand nombre, dans tous les pays où l'entreprise agit.
Et pour moi, il ne fait aucun doute que la prise en compte de cette diversité multiculturelle est une source inépuisable d'idées et de créativité.