04 octobre 2011

France - Angleterre ce samedi ...

L'équipe de France de Rugby

Il semble que Churchill ait dit : "Les anglais se perdent dans l'ordre, les français se relèvent dans la débâcle".
Peu importe qui a vraiment prononcé cette phrase, mais gageons qu'elle se révèle vrai samedi prochain pour le quart de finale de la coupe du monde qui nous attend.
Le 15 de la Rose ne sera pas tendre. Mais c'est généralement dans ces moments de vérité que l'équipe de France se montre sous son meilleur jour.

03 octobre 2011

HP depuis 40 ans en Isère !

Cérémonie des 40 ans de présence d'HP dans la région de l'Isère
(Le Dauphiné Libéré)
HP dans la région de l'Isère, c'est une longue histoire, 40 ans de présence, 40 ans de partenariat. Nous sommes aujourd'hui plus que jamais persuadés que les centres de compétence, ancrés dans cette région depuis de nombreuses années, donnent une force supplémentaire au groupe HP en France. En présence du secrétaire général de la préfecture, représentant l'Etat, de Mme la députée et première vice-présidente de la metro, du premier adjoint au Maire de Grenoble, de nombreux élus et de personnalités du monde académique, militaire et business, nous avons fêté cet anniversaire chargé d'émotions pour tous les participants. 

01 octobre 2011

Chronique du mois de Septembre 2011

Le taureau (Bull) de Wall Street
Tout le monde connait cette sculpture en bronze de l'artiste Arturo Di Modica située au Bowling Green Park près de la bourse de New York (Wall Street), censée représenter la force, le pouvoir et l'espoir du peuple américain dans le futur. Mon sentiment, en cette fin de mois de Septembre 2011, est que le monde ne tourne pas rond. Les bourses connaissent des mouvements haussiers et baissiers inexplicables, ballotées par les valeurs bancaires. Plus personne ne comprend rien, le tout alimenté par des rumeurs plus folles les unes que les autres. Mais du reste qui est à la manoeuvre pour propager de telles informations ? On peut raisonnablement se demander si certains n'y  trouvent pas un intérêt. Car pendant que nous autres nous questionnons sur le pourquoi du comment, des financiers, avides de gains, s'en mettent plein les poches. Et bien oui, quand une même action (BNPP ou SG par exemple) fait +8%, -5%, -3% et +4% en 4 jours, il y a de quoi se demander si tout ceci n'est pas piloté ? A l'évidence, tout ceci n'est pas clair et vient renforcer l'impression du "tous pourris", alors même que nous aurions tous le souhait de faire un grand nettoyage de printemps et de repartir sur des bases saines. Nous en sommes très loin. Les politiques se débattent entre mises en examen pour abus de biens sociaux, malversations diverses, harcèlement ou tentative de viol. L'homme politique indemne de toute plainte ou de toute suspicion va devenir l'être rare ! Il est temps de reprendre tout ça en main. Les Etats-Unis ont un gros travail à faire sur eux-mêmes. Ces décennies de dépenses illimitées ont plombées leurs finances. En Europe, nous ne sommes guère mieux. Le vieux continent, essoufflé par une croissance très faible et un vieillissement des populations, n'arrive plus à prendre un rythme de croisière. Il y aura de la casse. Faut-il croire que Jean-Jacques Rosa (son ouvrage : "L'erreur économique") avait raison lorsqu'il prétendait que l'euro était une erreur ? En tout cas, force est de constater qu'une Europe à trois vitesses, d'un côté des pays en difficulté (la Grèce, le Portugal, l'Irlande, certains pays de l'Est, etc.), de l'autre des pays plus forts (l'Allemagne, la France, etc.) et enfin des zones tampon (l'Italie, l'Espagne, etc.), ne marche pas. cela ne fonctionne pas parce que les peuples ne pourront pas accepter indéfiniment de renflouer des pays fautifs. Pourquoi au fond un Allemand devrait-il payer pour les erreurs grecs ? D'autant plus qu'après la Grèce, il se dit qu'il devra payer pour l'Espagnol, le Portugais, l'Italien et qui sait, peut-être le Français. ce qui est certain, c'est qu'il est peu probable qu'un jour un Italien paie pour soutenir un Allemand ! Disons que ce n'est pas l'hypothèse la plus réaliste ! Alors solidarité oui, soutien aux autres pourquoi pas, mais tout a une limite dans la vie et les événements récents nous montrent qu'elle est maintenant en ligne de mire. Si l'Allemagne venait à sortir de la zone euro, alors nous serions face à une crise épouvante. Si la Grèce venait à tomber, ce serait dramatique, mais pour forcément mortel pour l'Europe. Difficile de savoir quoi faire. Il est par contre évident qu'après les élections, la retraite à 67 ans sera quasi inéluctable, que la hausse des impôts ne pourra pas être évitée, etc. Il en va de l'équilibre français, de sa solidité (tant que nous n'avons pas trouvé mieux, il nous faut garder nos bonnes notations pour être en mesure d'emprunter à bons taux) et de l'avenir de nos jeunes générations. Il faut reformer, vite, et sans reculer. Il faut accepter, comme le disait Jacques Delors en son temps, de ne pas être populaire. Il vaut mieux cela que de connaitre les affres d'une crise économique, financière et sociale inédite en France, dont les effets ne peuvent pas encore être tous appréhendés. 

25 septembre 2011

L'après 11 Septembre ...

L'après 11 Septembre vu du cinéma
Les attentats du 11 Septembre ont indéniablement changé la physionomie du monde. Et ce à tout point de vue. Certains y voient le début du déclin américain. Je ne le crois pas. D'abord, parce que les USA, certes plus concurrencés, restent une grande puissance, la première, et continuent d'orienter la planète dans de nombreux domaines. Je ne suis pas certain qu'il faille parler de la fin de l'empire américain, mais qu'il s'agit plutôt de l'émergence de nouvelles puissances, des pays qui n'existaient pas ou peu il y a encore deux ou trois décennies. Les BRICs par exemple. Il s'agit d'un sigle regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. Mais il faudra également compter avec certains pays d'Asie, comme le Vietnam et un jour prochain sur le continent ... africain, que certains ont eu tôt fait d'enterrer. 
Mais si le 11 Septembre n'est pas totalement responsable de la situation des USA d'aujourd'hui, il n'a rien arrangé bien sûr. Depuis, les américains ont dû faire face à la guerre d'Irak, à l'Afghanistan et à de multiples conflits ci et là. Les US n'ont plus les moyens d'antan et les attentats leur ont enseigné qu'ils n'étaient pas sans limite et qu'ils étaient vulnérables. Comme tout le monde. La crise actuelle leur a fait mettre genou à terre. Un seul. Mais c'est quasiment la première fois. La faillite de Lehman Brothers aura marqué les esprits, symbole de leur toute puissance. Non l'Amérique n'est décidément plus invulnérable. Elle peut trembler et tomber. La crise de l'immobilier, l'augmentation du chômage et la récession qui pointe son nez nous rappellent que le modèle capitaliste est là-bas fondé sur la dynamique des marchés. Les "mortgages", système "d'hypothèque" américain, consistent à garantir les prêts sur les biens. Jusqu'ici assez similaire au système français. Mais le citoyen américain peut alors emprunter la valeur de sa maison, ou presque, pour faire d'autres achats, ou surtout pour placer en bourse. Comme les fonds de retraite sont eux-même indexés sur la bourse, on commence à deviner le problème. Quand les marchés vont, c'est l'opulence, on vit comme un roi, avec maison au nord de Manhattan, appartement en Floride, quatre voitures et vacances au Bahamas. Mais quand le marché plonge, tout s'effondre, retraites et patrimoines. C'est un peu caricatural, je veux bien l'admettre, mais c'est très proche de la réalité. Ainsi, des citoyens qui ont durement travaillé toute leur vie, se retrouvent sans maison, sans retraite et sont à 70 ans ou plus obligés d'aller travailler pour vivre, ou survivre ! 
Le 11 Septembre n'aura été qu'un déclencheur. Un accélérateur en ce sens qu'il a engendré des dépenses, des milliards de dollars pour l'Amérique, qu'il faut tôt ou tard rembourser. Mais les difficultés ont été accumulées tout au long de ces trois ou quatre dernières décennies. En trébuchant, les USA entrainent l'Europe et le monde, car même si les BRICs et l'Asie résistent, qu'en serait-il si certains états européens venaient à s'effondrer et si le système bancaire venait à réellement plonger ? 
L'Amérique se remet de ses blessures. Il faut prendre conscience que la couverture médiatique de la capture et la mort de Ben Laden a été dix ou vingt fois moins importante que celle d'un fait divers, comme l'affaire DSK par exemple ! Je m'en suis également remis avec le temps. Même si je suis convaincu que le 11 Septembre aura été un véritable détonateur de conscience. Son incidence sur notre façon d'être, notre façon de pensée et nos valeurs n'aura pas été neutre. Lorsque les historiens se pencheront sur l'impact de cet événement tragique, avec le recul nécessaire, on prendra certainement conscience de son ampleur et de ces répercussions. 
Nous sommes aujourd'hui parvenus sur terre à un stade de maturité jamais atteint, nous sommes tous persuadés qu'une guerre mondiale est impossible, que les dégâts seraient tels qu'il n'y aurait peut-être plus de monde, que nous avons dépassé depuis longtemps le stade de "je vais te montrer que je suis plus fort que toi" ou "ce que je veux je vais le prendre par la force". Pourtant, jamais la planète n'a semblé aussi fragile. Chocs écologiques à venir, fragilité des états, et pas uniquement sur un plan économique mais aussi sur les valeurs, révolutions un peu partout (le monde arabe dernièrement), des raz-le-bol qui se multiplient partout (on accepte plus les inégalités qui se multiplient partout), tout cela met nos dirigeants face à leurs responsabilités : redessiner un nouvel ordre mondial, un environnement politique, économique et social, fondé sur des principes inaliénables, novateurs et porteurs d'espoir. On en est un peu loin en ce moment !  

17 septembre 2011

Les jours suivants ...

Rudy Giuliani à Manhattan
avec le président Georges W. Bush
Les jours suivants les attentats du 11 Septembre furent difficiles. Nous venions de prendre conscience que la plus grande puissance mondiale n'était pas hors d'atteinte. Nous venions de prendre conscience que les hommes peuvent commettre des actes horribles lorsqu'ils sont aveuglés ou fanatisés. Rien ne peut et ne pourra jamais justifier l'assassinat de milliers d'innocents. Des femmes et des hommes, souvent dans la force de l'âge, ont laissé leur vie ce jour là, ce 11 Septembre, jour devenu si tristement célèbre depuis. J'avais dans mes équipes à cette époque là des collègues qui ont perdu un proche, un ami, un parent, ... un fils ou une fille. Que peut-il y avoir de plus douloureux pour un père ou une mère ? Tous les jours à se demander comment ils ont vécu leurs derniers instants. Ont-ils vu venir cette fin horrible ? Ont-ils eu peur ? Ces pères, ces mères, meurtris dans leur âme, auraient alors tout donné pour être dans l'une des tours, à la place de l'être aimé. Mais ce n'est pas possible; Il faut alors vivre avec. Et je dois dire que j'ai admiré la réaction des américains et des américaines dans ces instants tragiques, exceptionnels, incompréhensibles. Après le KO technique des premiers jours, ils ont vite relevé la tête. Par fierté, ils ont planté des drapeaux américains dans leur jardin, en ont mis sur leur pas de porte de maison, sur leur voiture, etc. Nous avons fait la même chose. Après ce 11 Septembre, comme le titre du journal Le Monde de l'époque, nous nous sommes tous sentis américains. Je me suis senti meurtri, j'étais américain. Du moins, je me suis senti très proche d'eux. Proche de nos voisins, de nos relations au travail, de nos amis. On osait plus demander à ceux que nous croisions s'ils avaient perdu quelqu'un dans ces ignominies. Cela n'était pas nécessaire, tout se voyait dans leurs yeux. 
La presse a joué un rôle considérable. Elle a bien fait son travail, des hommes et des femmes ont marqué les esprits. Rudy Giuliani  par exemple, le maire de New York au moment des attentats. Nous avons dès lors vécu à l'heure américaine. Nous cherchions à évaluer les risques pour nos enfants. Je me souviens m'être demandé avec ma femme s'il ne fallait pas rentrer. Pour protéger nos enfants contre d'autres fous qui pourraient commettre de nouvelles abominations. Surtout lorsque l'affaire de l'anthrax (ou maladie du charbon) est sortie. Lorsqu'on se met à ouvrir son courrier avec des gants en latex, on se dit que quelque chose ne tourne pas rond. Mais la réaction des américains et des américaines fut si grandiose, si héroïque, que nous avons voulu rester et à notre façon nous battre à leurs côtés. Une forme de solidarité au quotidien en somme.
Le président Georges W. Bush, si décrié lors que de son avénement à la tête de la première puissance mondiale, puis plus tard lors du déclenchement de la guerre en Irak, a magnifiquement géré cette période troublée. Il s'est érigé en chef d'état, en chef de guerre. Il le fallait. Je me souviens de son fameux discours devant le congrès le 20 Septembre 2001. Nous étions devant nos postes, nous écoutions chaque mot. Il a été magistral. Je me souviens que nous avions une larme à l'oeil lorsqu'il évoqua les morts, lorsque le congrès a rendu hommage à cette femme, présente dans l'assemblée, qui venait de perdre son époux dans l'avion qui devait tomber en Pennsylvanie, après que les passagers eurent défiés et empêchés les terroristes d'arriver à leur fin (voir mon précédent billet). Il est des moments que l'on ne peut oublier. En cliquant sur le titre, vous pouvez accéder à la vidéo de l'INA. Ci-dessous une autre vidéo:



Je ne veux pas que mes propos soient mal interprétés. Je ne m'érige pas en défenseur de l'Amérique. Je ne trouve pas que les Etats-Unis constituent un modèle. Mais je m'insurge contre la barbarie, contre l'injustice, contre la mort d'innocents. Je veux aussi avoir une pensée pour mes amis, ceux qui ont perdu quelqu'un, et qui sont meurtris à jamais.

11 septembre 2011

Je me souviens de chaque instant ...

Ma première journée. Je venais de quitter ma maison qui se trouvait à Larchmont (Westchester, Etat de New York), à 20 miles environ de Manhattan. Nous étions privilégiés. Comme de nombreux détachés, nous vivions confortablement, en bordure d'estuaire, une vue imprenable sur Long Island Sound, au milieu d'une importante communauté française. Je roulais dans ma Sebring cabriolet, heureux de retrouver mon équipe. Je dirigeais à l'époque une entité de près de 1700 personnes réparties dans les trois géographies du monde. Comme tous les jours, à 15 minutes du bureau, qui se trouvait au Nord de Larchmont, j'appelais mon assistante. Je la trouvais affolée, balbutiante. A dire vrai je n'ai rien compris. J'ai raccroché et j'ai accéléré. Je pensais qu'une réorganisation avait été annoncée ou quelque chose dans le genre. Le changement stresse toujours les gens. Mais j'ai vite compris que l'affaire était bien plus grave lorsqu'en arrivant j'ai vu les images du premier avion rentrant dans la première tour du World Trade Center. Quel choc ! Je comprenais alors la réaction de ma secrétaire qui elle avait vécu la scène quasiment en direct. Choc certes, mais à ce stade, on pensait encore qu'il s'agissait d'un accident. Qu'un avion était passé au travers des mailles du filet et que le pilote avait perdu le contrôle ou quelque chose dans le genre. Mais mon intuition, sur laquelle je peux généralement compter, me disait que les choses n'étaient peut-être pas aussi simples que ça. J'ai eu la bonne idée d'appeler ma femme qui se trouvait à l'école de Larchmont avec les enfants pour la réunion de rentrée. Sans trop savoir pourquoi je lui ai demandé de rentrer tout de suite à la maison et d'y rester en attendant mon retour. Après avoir raccroché, comme tout le monde, les communications ne passaient plus. Deuxième avion dans la seconde tour. Angoisse. Les tours qui s'effondrent, l'une après l'autre. Cauchemar. Je regardais l'écran, stupéfait, assommé, les larmes aux yeux comme tout le monde autour de moi. Plus de doute, cette fois, c'était un acte terroriste. D'une ignominie absolue. Un troisième avion qui s'abat sur le Pentagone. Tout un symbole. Et le courage des passagers du quatrième, on le saura plus tard, qui ont lutté contre les terroristes pour l'empêcher de s'abattre sur la Maison Blanche. Autour de moi, on essayait de joindre un proche. Tout le monde pleurait. Mais personne ne paniquait vraiment. Les américains ont cette capacité à faire face aux événements, il faut bien l'admettre. Mais le choc était terrible. Déjà on imaginait les salariés, prisonniers de cet enfer, certains se sont jetés dans le vide, il faut en prendre conscience, d'autres ont passé des appels d'au-revoir ! D'adieu en fait ! Qu'ont-ils éprouvé ? Qu'ont-ils pensé ? Ont-ils su qu'ils allaient mourir ? On s'est tous serré. On s'est tous pris par la main. On était comme sonné. Y-avait-il d'autres avions ? D'autres actions terroristes en cours ? Etions nous en guerre ? La fin d'un monde dominé par la glorieuse Amériques
Georges Bush apprenant l'attaque.
Je me souviens de son regard.
Saisissant et dramatique ! 
J'ai quitté avec peine les bureaux et je suis rentré retrouvé ma famille. Ils étaient devant la télévision. Mes enfants étaient encore petits, 7 et 10 ans. Ils voyaient bien qu'il venait de se passer quelque chose de très grave mais c'était à peu près tout. C'était mieux ainsi bien sûr. On a regardé les informations toute la nuit avec ma femme. On était scotché à l'écran. On ne pouvait pas s'en détacher. Les semaines allaient marquer ma vie, celles des américains, des citoyens du monde et de l'humanité dans sa globalité. Mon prochain billet décrira la façon dont j'ai vécu les semaines suivantes, avant d'en écrire un troisième sur les répercussions du 11 Septembre. 

04 septembre 2011

Chronique de rentrée (mois d'Août 2011)

Dessin de Frep
Voir blog "Crayon de nuit"
Nous sommes tous de retour ou presque et l'actualité fut dense cet été. L'Europe n'a jamais été aussi fragilisée. La Grèce peine à convaincre les investisseurs internationaux, les Etats partenaires et les institutions internationales. La situation est d'autant plus fragile que l'on sent bien que d'autres pays européens sont en limite de rupture. On le savait pour le Portugal et l'Irlande, mais l'Espagne, l'Italie ne sont pas loin d'un point de rupture. De quoi nous mettre en alerte, de quoi faire couler beaucoup d'encre, remettre en cause l'avenir de l'euro. Christine Lagarde s'est vu fustigée pour ses déclarations relatives aux banques européennes. Elle a simplement affirmé que les banques européennes devraient renforcer leurs capitaux. A-t-elle raison ou tort ? En tout cas, la majorité des commentaires allaient dans le sens d'un non sens, qu'elle était déjà à la solde des Etats-Unis. Il est vrai que les USA se débattent dans une crise sans fin et une récession naissante. Les dirigeants américains ont un intérêt évident à faire douter les investisseurs de la solidité des banques européennes. Ils ne mentent pas, ils mettent juste en avant ce que nous savons tous au fond. En cas de nouvelle chute des marchés, en cas de crise des liquidités, les banques auront du mal à suivre. Certains avancent que le problème n'est pas de recapitaliser mais d'assurer une bonne liquidité. D'autres prétendent que Christine Lagarde visait uniquement les banques qui n'avaient pas passé les "stress tests" de juillet. En bon économiste, je pense que les banques doivent maintenir un niveau de liquidité adéquat, sans cela c'est leur activité même de crédit qui sera en premier lieu affectée, mais qu'elles ont également la nécessité de renforcer leur niveau en capital pour faire face aux attentes du marché concernant les ratios de dettes sur capitaux solides. Je pense que Christine Lagarde n'a pas tort. Il n'y a pas de raison de s'alarmer outre-mesure, nos banques sont solides, mais en cas de nouveau tsunami, qui peut prédire le futur. D'autant que les états ne disposeraient plus des mêmes marges de manoeuvre qu'en 2008. Aujourd'hui les gouvernements, France en tête, court après des milliards de dollars, pour réduire cette dette globale qui commence à nous prendre à la gorge. Il faut être attentif au moindre détail. Un ami dirigeant me disait récemment que le monde ressemblait à une cocotte minute prête à exploser ! Un peu exagéré direz-vous. Sans doute, mais cela chauffe quand même. D'autant qu'à la tourmente économique et financière s'ajoutent la révolution des peuples arabes un peu partout, la recherche de démocratie est toujours une bonne chose, et des manifestations sociales, celles d'hommes et de femmes qui ne parviennent plus à se frayer un chemin dans le monde actuel. Dernier pays en date à connaître ce type de situation, Israël, qui signe des temps, n'y était pas habitué. On parle un peu partout de taxer davantage, des patrons revendiquent leur désir de payer plus, on parle de ponctionner plus d'argent sur les plus value des capitaux, mais attention il y a un revers à cela. Si tous les pays ne mènent pas ce mouvement de concert, on risque d'assister à des départs massifs de cadres dirigeants et/ou d'entrepreneurs, et là nous aurons perdu beaucoup plus. Je ne suis pas contre une augmentation des impôts, surtout pour les plus aisés, mais le niveau de taxation est déjà très élevé en France. J'ai quelques convictions: le capital mérite rémunération car ce sont les entrepreneurs qui prennent des risques, parfois énormes, souvent sans richesse spécifique au démarrage de leur entreprise. De nombreuses affaires, prospères aujourd'hui, ont débuté sur la volonté d'un homme ou d'une femme, qui a eu le courage de se mettre en danger. Ils assurent la croissance de l'économie française et créent une dynamique de l'emploi. Ce n'est pas rien. Sans eux, cela deviendrait très difficile. Une nation, fut-elle aussi grande que la France, a besoin de ces créateurs. Ce ne sont pas des spéculateurs, ils ne faut pas confondre, ce sont des leaders qui ont des idées et du courage. Alors protégeons cela, c'est une pépite pour nous tous. Et n'oublions pas aussi que peu d'entre nous ont ce talent en eux. Je pense qu'il est aussi normal qu'il y ait des graduations importantes dans les grilles de salaires au sein des entreprises de toute taille. Un PDG du CAC 40 par exemple a une responsabilité énorme sur ses épaules. Cela doit être payé. Je crois à l'inverse qu'il faut raison garder et que nous devrions réguler les salaires, certainement les plafonner par niveau. Je ne sais pas comment, mais c'est ce qu'il faudrait faire. On a abusé et aujourd'hui il ne devrait pas y avoir de tels multiples entre le président et le plus bas échelon d'une société donnée. On pourrait alors redistribuer un peu mieux le produit du travail et éviter les injustices sociales souvent criantes du moment. Je vous retrouve semaine prochaine pour une réflexion sur le dirigeant. 

03 août 2011

House passes debt ceiling agreement (text below from CNN)

Barack Obama
By Alan Silverleib and Tom Cohen, CNN    
August 1, 2011 -- Updated 2313 GMT (0713 HKT)

Washington (CNN) -- The U.S. House on Monday passed the debt-ceiling deal worked out by President Barack Obama and congressional leaders, sending it to the Senate for consideration a day before the deadline for the government to face possible default.
A Senate vote was expected Tuesday, according to multiple Senate leadership aides from each party.
The agreement reached Sunday by President Barack Obama and congressional leaders from both parties calls for up to $2.4 trillion in savings over the next decade, raises the debt ceiling through the end of 2012 and establishes a special congressional committee to recommend long-term fiscal reforms.
The legislation needs to reach Obama's desk by Tuesday at the latest. If the current $14.3 trillion debt limit is not increased by that point, Americans could face rapidly rising interest rates, a falling dollar and shakier financial markets, among other problems.
By a 269-161 vote, the House overcame opposition from liberal Democrats and tea party conservatives for ideologically different reasons.
A number of Republicans worried about cuts in defense spending and the lack of a required balanced-budget amendment to the Constitution. Progressive Democrats were livid over the extent of the deal's domestic spending cuts, as well as the absence of any immediate tax hikes on wealthier Americans.
House Speaker John Boehner, R-Ohio, was able to round up the support of most of his GOP caucus, while the chamber's two top Democrats -- Minority Leader Nancy Pelosi of California and Minority Whip Steny Hoyer of Maryland -- voted for the plan along with more than 90 of their caucus members.
Still, emotions ran high after months of grueling negotiations that pitted the small-government, anti-tax ideology of conservative Republicans against Obama's call for balancing spending cuts and entitlement reforms with increased tax revenue to spread the pain of necessary deficit reduction steps.
This "may be the single worst piece of public policy to ever come out of this institution," declared liberal Rep. Maxine Waters, D-California, while Pelosi noted the measure "makes these big cuts and has ... not one red cent from the wealthiest people in our country -- no revenue."
At one point, more than a dozen protesters caused a disturbance in the House gallery by chanting against Speaker John Boehner until Capitol Police officers removed them.
Vice President Joe Biden spent much of Monday on Capitol Hill, trying to persuade unhappy Democrats to back the proposal.
"I am confident that this will pass," Biden asserted. "We have to get this out of the way" in order to turn Washington's focus to job growth, he said.
Boehner and other House leaders said the deal would start reshaping how Washington spends taxpayer money, which was the goal of conservatives who elected Republicans to a majority in the House last November.
"The bill is not perfect ... but changing the way that Washington spends tax payers dollars is often a lot like redirecting or turning an aircraft carrier." said House Majority Leader Eric Cantor, R-Virginia. "It's a monumental task."
Boehner acknowledged that Republicans on the Armed Services Committee were concerned about cuts to military spending in the agreement, but he told reporters he believed they would support the proposal.
"As I told them, this is the best defense number we're going to get, and frankly if we don't pass the bill, it's pretty clear to me what'll happen ... the defense number will go down," Boehner said.
The agreement revolves around a two-stage process.
The first stage includes $917 billion in savings, including a roughly $420 billion reduction in the national security budget. The cuts would be accompanied by a $900 billion increase in the debt ceiling.
Because of the pending Tuesday deadline, Obama would have immediate authority to raise the debt ceiling by $400 billion, which will last through September, according to the White House.
The other $500 billion increase in the debt limit would be subject to a congressional vote of disapproval that can be vetoed by Obama.
In the second stage, a special joint committee of Congress would recommend further deficit reduction steps totaling $1.5 trillion or more, with Congress obligated to vote on the panel's proposals by the end of the year.
The committee would comprise 12 members: Six from each chamber, equally divided between Democrats and Republicans. The panel's recommendations would be due by November 23 and guaranteed an up-or-down vote without amendments by December 23.
The committee is expected to consider politically sensitive reforms to the tax code and entitlement programs, though Democrats and Republicans disagree on the likelihood of any eventual revenue increases.
If the committee's recommendations are enacted, Obama would be authorized to increase the debt ceiling by up to $1.5 trillion. If the recommendations are not enacted, Obama can still raise the debt ceiling by $1.2 trillion. At that point, however, a budget "trigger" would kick in, imposing mandatory across-the-board spending cuts matching the size of the debt ceiling increase.
The cuts would be split between defense spending and non-defense programs, an unpopular formula intended to motivate legislators to approve the committee's recommendations.
"You want to make it hard for (lawmakers) just to walk away and wash their hands," Gene Sperling, the director of Obama's National Economic Council, said Sunday. "You want them to say, if nothing happens, there will be a very tough degree of pain that will take place."
The final debt ceiling increase in the agreement would also be subject to a congressional vote of disapproval that can be vetoed by Obama.
The agreement calls for both houses of Congress to vote on a balanced budget amendment to the Constitution, though it does not make a further increase in the debt limit subject to congressional passage of such an amendment -- something tea party conservatives were initially demanding.
In a key concession to Democrats, benefits from entitlements including Social Security, Medicaid, Medicare -- as well as veteran's benefits -- will be exempt from any immediate cuts.
Leaders on both sides of the aisle have conceded that the deal is far from perfect.
Senate Majority Leader Harry Reid, D-Nevada, emphasized that "no one got what they want" and "everyone had to give something up."
But this "is a great stride forward" that shows "we can succeed not in spite of our divided government but because of it," he said.
A recent CNN/ORC International Poll reveals a growing public exasperation and demand for compromise. Sixty-four percent of respondents to a July 18-20 survey preferred a deal with a mix of spending cuts and tax increases. Only 34% preferred a debt reduction plan based solely on spending reductions.
According to the poll, the public is sharply divided along partisan lines; Democrats and independents are open to a number of different approaches because they think a failure to raise the debt ceiling would cause a major crisis for the country. Republicans, however, draw the line at tax increases, and a narrow majority of them oppose raising the debt ceiling under any circumstances.

02 août 2011

Chronique du 18 au 31 Juillet 2011

Jean-François Copé
Ma chronique commence par une bonne nouvelle. Il en faut. Alors que la loi Zimmermann-Copé fixait le seuil d'attribution des sièges d'administrateurs des sociétés du CAC 40 à 20% d'ici 2014, il semblerait qu'il soit d'ores et déjà franchi !
Publicis et Vallourec seraient par ailleurs les meilleurs élèves de la classe en ayant passé les 40% par exemple par la première. Ces grands noms français sont donc en avance, très au-dessus de la moyenne nationale. 
40% au minimum reste la cible pour 2017. Il y a encore du chemin à accomplir
Certes, l'euro se porte comme un charme, mais il est trop fort. Beaucoup trop fort et nous sommes nombreux à souhaiter sa baisse, surtout les économistes qui le voient comme un danger pour nos économies. Il pousse les délocalisations dans la zone dollar et empêche des pays traditionnellement exportateurs comme la France ou l'Italie de bénéficier d'un niveau d'activité supplémentaire, d'une manne providentielle. Une manne dont ces pays auraient bien besoin pour soulager leur endettement respectif. La croissance, ainsi freinée, handicape nos entreprises. Aucun doute là-dessus. La dévaluation aurait été possible en d'autres temps et aurait été une bonne solution. Elle est aujourd'hui techniquement et politiquement impossible. Il faut trouver d'autres solutions. Que faire ? 
Une sortie de l'Allemagne de la zone euro en serait une. Mais contrairement à une idée reçue, l'Allemagne, aussi forte soit-elle, n'a pas intérêt à un tel mouvement. Cela nuirait gravement à son moteur économique. 
L'autre solution est de voir le dollar remonter ! Bien sûr. Si l'euro ne baisse pas, faisons remonter le dollar. Simple ! Mais là encore peu de chance de voir ceci arriver avant les élections américaines. Le président Barack Obama ne prendrait pas ce risque. Lorsque l'on voit les difficultés rencontrées outre-atlantique pour éviter un défaut de paiement historique de la première puissance mondiale, on se dit que quelque chose ne tourne pas rond en ce moment (voir mon dernier billet sur le sujet). Nous verrons bien.
France Telecom lance SOSH
Pour faire face à ce type de situation, certaines entreprises n'hésitent pas à réagir et à se préparer aux temps difficiles. Ainsi, prévoyant une situation concurrentiel renforcée avec l'arrivée de Free sur le marché des mobiles, France Telecom, par la voie de son président Stéphane Richard, annonce son entrée dans le marché du "Low-cost" (marque "Sosh"). 
C'est une réaction à ce que nous vivons. Il faut bien trouver les moyens de sauvegarder la croissance et à terme l'emploi. Il faut résister, être résilient. Nous en avons déjà parlé. Je suis persuadé que c'est une étape importante pour l'opérateur français. Il prend position et montre qu'il peut réagir vite et fort. 
Pour rester sur les entreprises françaises, celles qui marchent bien et qui affichent une bonne santé, notons celle du groupe EDF. Henri Progio, PDG, annonçait il y a peu de bons résultats pour le premier semestre 2011. Un EBITDA en progression de 6,2%, un chiffre d'affaires en croissance de 2,7% et un résultat net récurrent (toujours important) en hausse de 12,5% ! 
Ces résultats sont en particulier liés à la bonne tenue du nucléaire, ce qui a permis au président d'affirmer le leadership du groupe, véritable chef de file, de confirmer une stratégie de diversification des énergies, et la volonté évidente de ne jamais faire passer les résultats avant la sécurité des citoyens. L'industrie française avait passé la crise en 2008/2009 avec brio. Elle montre une nouvelle fois de belles potentialités, de belles réserves. Les fleurons se portent bien, c'est une bonne nouvelle pour notre futur à tous. 
La technologie dans ces environnements joue un rôle considérable et va donner des ailes aux acteurs du marché français. Rappelons le lancement par HP de la tablette TouchPad et de WebOS qui vont apporter un bout en bout technologique salutaire.

Prochaine chronique exceptionnellement fin Août. En attendant, je vous souhaite à tous de très bonnes vacances ! 

01 août 2011

Reid says he has signed onto a debt ceiling deal (text below from CNN)

Barack Obama
President of the
United States of America
By Alan Silverleib and Tom Cohen, CNN
cnn.com
July 31, 2011 5:55 p.m. EDT


Washington (CNN) -- Two days before the deadline for a possible U.S. government default, President Barack Obama and congressional leaders reached agreement Sunday on a legislative package that would extend the federal debt ceiling while cutting spending and guaranteeing further deficit-reduction steps.
The proposed deal, which still requires congressional approval, brought some immediate relief to global markets closely watching the situation play out and to a nation filled with anger and frustration over partisan political wrangling that threatened further economic harm to an already struggling recovery.
However, there is no guarantee the plan will win enough support to pass both chambers of Congress.
"There are still some very important votes to be taken by members of Congress, but I want to announce that the leaders of both parties in both chambers have reached an agreement that will reduce the deficit and avoid default," Obama said in brief remarks to reporters.
Asian markets surge on news | U.S. futures rally
Democratic and Republican leaders in both the House and Senate were briefing their caucuses about the agreement on Sunday night and Monday. A Senate Democratic leadership aide told CNN that the Senate planned to vote first on the measure on Monday afternoon, and if the measure passes an expected Republican filibuster attempt, the House could vote on it Monday night.
Not all satisfied with debt deal Senator threatens to filibuster Who will vote for debt deal? Debt resolution a done deal?
According to information from the White House and a PowerPoint presentation for his colleagues by House Speaker John Boehner, the proposed deal includes $2.4 trillion in deficit reduction over 10 years while authorizing an increase in the federal debt ceiling by a slightly smaller amount to allow the government to pay its debts through 2012.
The agreement proposes a two-stage process.
In the first stage, it includes $917 billion in spending cuts and other deficit reduction now, as well as a $900 billion increase in the debt ceiling.
Because of the pending Tuesday deadline, Obama would have immediate authority to raise the debt ceiling by $400 billion, which will last through September, according to the White House document. For the other $500 billion of debt ceiling extension in the first stage, Congress can vote on resolutions of disapproval that, if passed, the president can then veto, the White House said.
In the second stage, a special joint committee of Congress will recommend further deficit reduction steps totaling $1.5 trillion or more by the end of November, with Congress obligated to vote on the panel's proposals by the end of the year.
If the recommendations are enacted, Obama would be authorized to increase the debt ceiling by up to $1.5 trillion -- as long as the additional deficit reduction steps exceed that amount. The president also can get the additional debt ceiling increase if both chambers of Congress pass a balanced budget amendment to the U.S. Constitution in votes to be held by the end of the year.
However, Obama would be able to request only up to $1.2 trillion in additional debt ceiling if the special congressional committee fails to agree to at least $1.2 trillion in cuts.
At that point, across-the-board spending cuts would be activated, equal to the difference between the committee's recommendations and the $1.2 trillion in additional debt ceiling. The across-the-board cuts would be split between defense spending and non-defense programs, an unpopular formula intended to inspire legislators to approve the special committee's recommendations instead of triggering such automatic cuts.
In addition, the across-the-board cuts are automatically enacted if Congress fails to pass the special committee's recommendations.
Debt fight shows tea party's influence - so far
"You want to make it hard for them just to walk away and wash their hands," Gene Sperling, the director of Obama's National Economic Council, told CNN earlier Sunday. "You want them to say, if nothing happens, there will be a very tough degree of pain that will take place."
The White House document said the debt ceiling increase of the second stage also would be subject to a congressional vote of disapproval that can be vetoed.
It said the special congressional committee would comprise 12 members -- six from each chamber, equally divided between Democrats and Republicans. The panel's recommendations would be due by November 23 and guaranteed an up-or-down Senate vote without amendments by December 23, the White House document said.
In an important concession to Democrats, benefits from entitlement programs including Social Security, Medicaid, Medicare and veterans benefits will be exempt.
"Is this the deal I would have preferred? No," Obama said. "I believe that we could have made the tough choices required -- on entitlement reform and tax reform -- right now, rather than through a special congressional committee process. But this compromise does make a serious down payment on the deficit reduction we need, and gives each party a strong incentive to get a balanced plan done before the end of the year."
Boehner also told his caucus the deal represents a compromise, but he also praised his colleagues for moving the focus of the talks in their direction.
"This isn't the greatest deal in the world," Boehner said, according to excerpts of remarks to his caucus. "But it shows how much we've changed the terms of the debate in this town."
Minutes before Obama spoke, Senate Majority Leader Harry Reid, D-Nevada, and Minority Leader Mitch McConnell, R-Kentucky, also announced the deal on the Senate floor and encouraged colleagues to support it.
However, House Minority Leader Nancy Pelosi, D-California, earlier told reporters that she needs to see "the final product" in writing before she can decide if she supports it.
Pelosi said she would meet with the House Democratic caucus on Monday to discuss the matter.
"I don't know all the particulars of what the final product is in writing and what the ramifications will be," Pelosi said, noting the measure will have an impact for a decade or more. Asked about the outcome, she warned: "We all may not be able to support it or none of us may be able to support it."
If Congress fails to raise the current $14.3 trillion debt ceiling by Tuesday, Americans could face rising interest rates and a declining dollar, among other problems.
Some financial experts have warned of a downgrade of America's triple-A credit rating and a potential stock market plunge. The Dow Jones Industrial Average dropped for a sixth straight day on Friday.
Meet the nations in the Triple-A club
Zakaria: Damage is already done
Without an increase in the debt limit, the federal government will not be able to pay all its bills in August. President Barack Obama recently indicated he can't guarantee Social Security checks will be mailed out on time.
In Afghanistan on Sunday, Joint Chiefs of Staff Chairman Adm. Mike Mullen was unable to assure U.S. troops they would get their paychecks following the Tuesday deadline without a deal. Mullen said August 15 would be the first payday jeopardized if the United States defaults.
Last week, a Department of Defense official told CNN on condition of not being identified that "it's not a question of whether, but when" military pay gets withheld if no agreement is reached.
Sources described a tense day of behind-the-scenes negotiating, with Vice President Joe Biden a prominent figure, one Democratic source told CNN on condition of not being identified.
Initial news of a possible deal came shortly after the Senate delayed consideration of a debt ceiling proposal by Reid late Saturday night, pushing back a key procedural vote by 12 hours. When that vote occurred on Sunday afternoon, Republicans blocked a Democratic effort to end debate on the Reid proposal and move to a vote, extending consideration of the plan while negotiations continued.
Democratic Sen. Charles Schumer of New York told CNN on Sunday morning that a main sticking point still under discussion was the trigger mechanism of automatic spending cuts in case Congress fails to enact the special committee's recommendations.
The deal includes no tax increases, a key demand of Republicans. Obama has pushed for a comprehensive approach that would include additional tax revenue as well as spending cuts and entitlement reforms to reduce budget deficits, and he told reporters he would continue to do so in coming months as the special committee drafts its recommendations.
A recent CNN/ORC International Poll reveals a growing public exasperation and demand for compromise. Sixty-four percent of respondents to a July 18-20 survey preferred a deal with a mix of spending cuts and tax increases. Only 34% preferred a debt reduction plan based solely on spending reductions.
According to the poll, the public is sharply divided along partisan lines; Democrats and independents are open to a number of different approaches because they think a failure to raise the debt ceiling would cause a major crisis for the country. Republicans, however, draw the line at tax increases, and a narrow majority of them oppose raising the debt ceiling under any circumstances.

CNN's Ted Barrett, Kate Bolduan, Gloria Borger, Keating Holland, Brianna Keilar, Jeanne Sahadi, Xuan Thai, Jessica Yellin, Athena Jones, Lisa Desjardins, Dan Lothian and Deirdre Walsh contributed to this report.

24 juillet 2011

Big Apple ... New York New York ...

Manhattan
En débarquant à Manhattan en 2000 avec ma famille, je ne savais pas à quel point nous serions séduits. On a eu la chance de vivre 3 ans dans l'Etat de New York, le Village de Larchmont plus exactement, au nord de Manhattan, là même où se trouve la FASNY, le collège franco-américain de NY. Très vite, nous avons donc voulu nous rendre dans le temple américain. Car Manhattan, dans notre subconscient à tous, a une place à part. Manhattan n'est pas tout à fait une ville. Du moins, ce n'est pas qu'une ville. Il y a un esprit qui vous habite presque tout de suite. Manhattan n'est pas non plus une ville américaine, du moins pas typiquement américaine. Manhattan est la ville cosmopolite par excellence, où chacun y trouve un peu ce qu'il veut. A Manhattan, on croise à chaque coin de rue, des hommes et des femmes surprenants, qui vous interpellent par leur profil atypique et unique. C'est la ville aux mille talents, où se côtoient des hommes et des femmes d'affaires d'un côté et de l'autre des individus qui semblent venus de nul part, des newyorkais souvent étonnants, des êtres virevoltants, qui vous laissent souvent sans voix lorsqu'ils marquent un panier de basket au coeur de Central Park ou qu'ils se livrent à leurs acrobaties rythmées sur des rollers. Je me souvient ainsi d'un homme qui devait bien avoir 70 ans et qui dansait en rythme sur des rollers avec une classe infinie. Quel style ! Le tout avec une radio collée à l'oreille pour se donner une cadence. Des instants inoubliables. Des moments que j'affectionne particulièrement. Brefs, il faut savoir les capter. Pas si simple tant nous sommes pris dans notre tourbillon quotidien. Nous nous attendions à voir une ville de buildings, sans charme particulier, des hauteurs inhumaines, du bitume à perte de vue, une ville sans identité, sans saveur. Nous y avons trouvé l'inverse. Le charme fou de SoHo, l'effervescence de la cinquième avenue et du Rockefeller Center et la vie intense des théâtres et du Music Hall, une ville de spectacle, bouillonnante, avec une âme. On ne peut rester insensible à Manhattan. Si vous vous laissez prendre par Manhattan, vous y laisserez à n'en pas douter une part de vous. A jamais.  

11 juillet 2011

Chronique du 04 au 17 Juillet 2011

Thomas Voeckler,
maillot jaune du tour
au 18 Juillet 2011
Un Français en jaune sur le tour de France est déjà en soi une nouvelle pour notre chronique. Nous lui souhaitons bon courage pour le dernier rush. L'homme est courageux. Et du reste c'est bien de courage dont nous avons tous besoin lorsque nous regardons à l'horizon. L'horizon économique bien sûr. Car de ce côté là, on annonce un temps de grosse tempête. La crise de la dette et ses répercussions n'en finit pas de faire couler beaucoup d'encre.
Nous ne sommes pas sortis de la crise. Loin s'en faut. Pourtant, beaucoup font comme s'il ne s'agissait que de vieux souvenirs, que d'une histoire ancienne, un cauchemar aujourd'hui oublié. On a vite rangé tout ceci dans un placard. Attention danger ! Seule la nation allemande tient bon. Nos voisins, si importants pour nous sur le plan économique, nos partenaires de toujours, aussi bien fournisseur que client, ont fait leur armes, comme nous le savons, en réintégrant l'Allemagne de l'Est. Et ils l'ont fait seuls. Personne ne les a aidé ou peu. Alors aujourd'hui, ils coincent un peu lorsqu'on leur demande de venir en aide à Pierre, Paul ou Jacques, simplement parce que certains ont plus ou moins bien gérés leur finance. Partout en Europe, le chômage frôle les 10%, parfois on les dépasse. Même tendance alarmante aux Etats-Unis. Les indices de prix, alimentaires en particulier, remontent à une vitesse vertigineuse. Et quand le peuple a faim ... on connait la chanson. 
Pour information, en 1970, la dette américaine était de 170% du PIB, ce qui a provoqué la cassure du lien qui unissait le dollars à l'étalon or, avec les conséquences bien connues. En 1928, veille de catastrophe, ce même pourcentage s'établissait à 220% !! Aujourd'hui, nous dépassons les 350% !!! De quoi inquiéter même les plus détendus. Voilà bien où se trouve l'inquiétude la plus forte, sachant qu'en plus le coup de la conversion dettes privées en dettes publiques n'est ni facile ni acceptée. L'étau se resserre. Il y a urgence à réformer la finance mondiale en profondeur. Mais comment ? L'absence de gouvernance mondiale est une cause de retard chronique. Nous sommes un peu comme celui qui, assis dans un bolide, voit le mur arriver mais n'a ni volant ni freins !!! 
Certains bougent. Les plans d'austérité se multiplient, en Grèce, au Portugal, en Italie. Le président américain met toute son énergie à convaincre les élus de la nécessité d'une action rapide au niveau de la dette. De la nécessité de le suivre et de lui faire confiance, qu'ils soient républicains ou démocrates. La cause est maintenant commune. Mais au final il peine ...
L'incapacité à s'aligner, à se mettre d'accord, des égos mal placés, tout cela peut coûter cher au monde moderne et aux générations futures. La recherche de consensus systématique présente des limites que nous avons peut-être déjà dépassés. D'autant plus que tout ce que nous disons de la problématique financière peut s'appliquer à d'autres domaines tout aussi dramatiques et urgents, comme les impacts du changement climatique par exemple. On parle beaucoup, on décide peu. 
Or quand il y a crise, la solution est autant dans la vitesse d'action que dans le contenu de la solution. Il vaut mieux se tromper (un peu) et agir que de rester dans un immobilisme consternant. Certains en appellent à la notion de souveraineté nationale. Mais admettons que le concept a peut-être vécu et qu'il serait temps d'évoluer.
Christine Lagarde
C'est dans ce contexte de tension extrême que Christine Lagarde vient de lâcher le Ministère de l'économie, des finances et de l'Industrie pour prendre la direction du FMI (le Fonds Monétaire International). A peine installée dans son siège, elle accordait un entretien à la chaîne de télévision américaine ABC (diffusé le 11/07/2011) et déclarait son inquiétude face au blocage entre démocrates et républicains en vue de relever le plafond légal de la dette publique américaine. Pour certains, le risque serait un possible défaut de paiement. Pour d'autres, des solutions existent. Mais plus que le contenu, il est intéressant de noter que Christine Lagarde est rentrée dans ses nouveaux habits en un temps record, tout en reconnaissant que son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn, avait fait un remarquable travail à la tête de l'institution. Compétente, elle ne perd pas de temps et prend déjà des positions affirmées. Tant mieux.  


Au gouvernement Fillon, elle avait été la première femme à occuper un poste de Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. Au FMI, elle est de nouveau la première femme portée au sommet de la vénérable maison. 

Un bon livre sur le leadership et la psychologie des leaders

La face cachée du
leadership
Qu'est-ce qu'un bon leader ? Quelles sont les compétences nécessaires pour diriger une entreprise ? Un dirigeant peut-il améliorer ses performances ? Comment repérer les futurs leaders ou le devenir soi-même ? Manfred Kets de Vries, psychanalyste et professeur de management, brosse ici un tableau complet du leadership. En s'interrogeant sur l'usage que font les dirigeants de leur intelligence émotionnelle et sur les dysfonctionnements et les perversions propres à l'exercice de l'autorité, il débusque les pièges qui guettent les leaders. II fournit alors des pistes pour progresser, montrant quelles sont les qualités indispensables d'un bon dirigeant, comment les repérer et comment les développer. Quiz, exercices d'auto-évaluation et questionnaires ponctuent la lecture et permettent de réfléchir à son propre style de leadership. Cette nouvelle édition, entièrement mise à jour, donne des réponses concrètes à toutes les questions qu'appelle le leadership. Enrichie de nombreux exemples, de Napoléon à Richard Branson, la réflexion de Kets de Vries est aussi un véritable guide pour l'action.
From Wikipédia :

Manfred Kets de Vries
Manfred F.R. Kets de Vries (born 1942 in The Netherlands) is a clinical professor of leadership development at INSEAD, where he holds the Raoul de Vitry d'Avaucourt Chair of Leadership Development. He is the founder of INSEAD's Global Leadership Centre, program director of INSEAD's top management seminar, "The Challenge of Leadership: Creating Reflective Leaders" and the program "Consulting and Coaching for Change; Creating Reflective Change Agents", and has received five times, INSEAD's distinguished teacher award. With ESMT, Berlin he is a Distinguished Visiting Professor and Director of their Center for Leadership Development Research. He is best known for bringing a different view to the much-studied subjects of leadership and the dynamics of individual and organizational change. Prof. Kets de Vries is also the founder of the Kets de Vries Institute, a partnership that counsels individual CEOs and top executive teams, using a clinical orientation to leadership coaching and organizational transformation.

02 juillet 2011

Chronique du mois de Juin 2011

A la demande de certains de mes lecteurs assidus (que je remercie au passage), je lance une rubrique "Chronique de la quinzaine". Ce sera l'occasion pour moi de parler de ce qui m'a le plus marqué. Ce qui m'a intéressé. Je pourrais ainsi alterner avec des billets sur des sujets divers. De façon exceptionnelle, je ferais référence cette fois à des faits qui portent sur les trois dernières semaines.
Gérald Karsenti
Je commence par la semaine du 27 Juin. Elle a démarré pour moi par une très bonne nouvelle, je ne pourrais dire le contraire, puisque les dirigeants mondiaux et européens de Hewlett Packard ont décidé de me confier la direction de la filiale française. L'annonce a été faite par Yves de Talhouët le 27 Juin 2011. J'ai pris mes fonctions de PDG HP France le 1er Juillet 2011 (cliquez sur le titre pour voir l'annonce). C'est sans aucun doute un moment très important dans ma carrière. 
Pour plusieurs raisons : 
1) HP est un fantastique groupe, le seul aujourd'hui qui peut offrir aux clients une vue de bout en bout du flux informationnel, le seul qui possède un leadership technologique étendu allant du PC, des imprimantes, des offres de proximité aux technologies et services liés aux centres de traitement ("Data Centers") en passant par les réseaux; 
2) La richesse des femmes et des hommes qui y travaillent, leur loyauté envers ce groupe, l'attachement qu'ils ont tous à une culture ancrée dans le marbre; 
3) Une dynamique permanente, le groupe ayant fait l'acquisition de multiples entreprises dans les réseaux, le stockage, les serveurs, les ordinateurs personnels, les imprimantes, l'art graphique, le logiciel et les services; 
4) une capacité d'innovation sans cesse renouvelée, les annonces récentes de la plateforme WebOS et de la tablette HP en sont deux parfaites illustrations; 
5) Un nouveau président mondial a pris les rênes de l'entreprise au 1er Novembre 2010. Comme je l'avais annoncé dans un précédent billet, il s'agit de Léo Apotheker. C'est une nomination qui était venue à point nommé car Léo est un leader de croissance et nous en voyons déjà les effets positifs. 
Yves de Talhouët
Président HP EMEA (MD)
Je succède à Yves de Talhouët. Ce fait est déjà un honneur. Yves est un fantastique leader. Du reste, il vient de prendre la présidence d'HP en Europe (Zone EMEA).
Les challenges qui nous attendent sont passionnants. Nous avons un potentiel unique, guidés par un objectif central: satisfaire nos clients en leur apportant des solutions innovantes et en délivrant nos contrats avec l'excellence attendue. HP est une entreprise d'ingénieurs, fondée sur l'innovation, la créativité et le développement des collaborateurs & et de son écosystème (partenaires).

D'autres événements ont attiré mon attention au cours de ces trois dernières semaines.
"Passe ton Bac d'abord !"
Le Bac tout d'abord. Sans doute parce que mon fils le présentait cette année. On connait la fameuse expression "Passe ton bac d'abord !". Qui ne l'a pas entendu. Pourtant, elle reste le meilleur conseil que l'on puisse donner à un jeune. Sans lui, point de sésame pour se lancer dans des études supérieures ou du moins les choses se complexifient. Sans lui, le taux de chômage monte brutalement. Aujourd'hui, les deux tiers d'une classe d'âge atteignent ce niveau. C'est une bonne nouvelle quand on songe qu'en 1980, on ne parlait que d'un quart !!! Le nombre de bacheliers s'est donc envolé. Les filles ont un taux de réussite supérieur de 10 points aux garçons avec un peu plus de 70%. Dernier constat, malgré tous les efforts effectués au cours des vingt dernières années, le taux de succès stagne ... Bientôt les résultats, alors bonne chance aux bacheliers qui attendent avec impatience et à leurs parents !
Image de la Grèce
La situation de la Grèce me fait aussi réagir. Moi, passionné d'histoire, moi lecteur assidu des oeuvres d'Homére qui ne quittent que rarement ma table de chevet, me voici comme beaucoup incrédule face à ce pays, à l'histoire riche comme aucun autre, au bord du gouffre. Quand on pense au sens du nom même du philosophe (en grec ancien Ὅμηρος / Hómêros, « otage » ou « celui qui est obligé de suivre ») on se dit que c'est un peu à quoi se trouve réduit la Grèce: suivre. Suivre le mouvement. Accepter l'affront aussi, la gène, parfois la honte. Certes, ils ont une part de responsabilité, c'est indéniable, mais ne devrions nous pas faire profil plus bas quand on sait que demain ce sera peut être le tour d'un autre pays européen, l'un de ceux qui est déjà affaibli (l'Irlande, le Portugal) ou même l'Italie, et pourquoi pas la France. Touchons du bois!!! Le 19 Juin, le Sunday Times barrait une photo du célèbre Parthénon d'un slogan provocateur s'il en est "A Vendre", le tout suivi du numéro de téléphone du 1er ministre Grec ! Limite ... non ? Pour que la Grèce s'en sorte, les avis divergent. La mienne est la suivante : le niveau des taux d'intérêt imposés à la Grèce est trop élevé, il pèse sur l'endettement global et l'empêche de recourir aux marchés financiers de façon sereine. Faut-il restructurer la dette ? Non, je ne le pense pas. Mon passé d'économiste me rappelle qu'il faut là proposer le rachat de la dette souveraine, par les banques, par les institutions européennes, voire mondiales, et ensuite permettre à Athènes, de rembourser à des taux raisonnables. ne pas faire cela pourrait menacer la stabilité de la zone euro, créant une véritable crise systémique, bien plus sérieuse que les symptômes que nous constatons aujourd'hui puisqu'elle pourrait aboutir à un gel du marché interbancaire. Il faut du reste se souvenir que le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) et que la Banque Centrale Européenne (BCE) ont déjà réalisé des montages à plusieurs étages de ce type. Cela passe certes par l'acceptation d'une perte / décote de l'ordre de 25% pour se débarrasser en contrepartie d'actifs risqués. Pas idéal certes, mais pour le secteur financier un moindre mal.
Renault Mégane
Coup de chapeau au constructeur automobile Renault pour la mise au point d'un moteur diesel "Energy dCi 130", supposé consommer 20% de carburant en moins, et salué par tous les spécialistes du secteur. Rappelons au passage que ce fleuron de l'industrie française ambitionne toujours d'être la référence absolue des voitures à zéro émission, en attendant les véhicules électriques. Je me devais de saluer ce résultat !
Centrale nucléaire
Regard sur le nucléaire. Après le drame de Fukushima et la décision allemande (suivie de l'Italie) de renoncer à l'énergie nucléaire, nous avons des raisons légitimes de nous poser cette question. Que faire en France ? Officiellement, la France a choisi de maintenir, comme la Grande-Bretagne, la Corée du Sud, la Chine, l'Inde et le Japon, de maintenir son projet global. Au final, le bilan semble montrer que ceux qui arrêtent ou qui ralentissement ne vont que peu influer sur le volume d'affaires au niveau mondial du secteur. La question est cependant là, latente: à défaut de stopper les programmes, ne faudrait-il pas bâtir un plan mixte et développer des solutions alternatives et complémentaires. La question est même de savoir comment on parviendra à concilier dans le temps la volonté de réduire les émissions de CO2, en augmenter d'une part la sécurité des sites industriels et d'autre part la compétitivité des nations. Ces interrogations ne se posent pas seulement au niveau des gouvernements du monde, mais à toutes les strates de la sociétés, les régions, les villes, les quartiers et même les individus que nous sommes ...

Prochaines chroniques dans quinze jours donc, soit RV pris au 17 Juillet. N'hésitez pas à commenter sur geraldkarsenti@live.fr

27 juin 2011

An e-G8 event in Paris before the G8 in Deauville ... all the government heads interested to know more about internet and its implications for the future

Speech of the French president
at the e-G8

On the initiative of the president of the French republic, Nicolas Sarkozy, key leaders of the world of the IT industry (Information Technology) have been invited to discuss within the framework of a forum organized by Publicis, the first e-G8, about the next steps of the digital ecosystem and its impact on the modern society. It was just 2 days before the G8 organized in Deauville from May 26 to 27, 2011. Mr Maurice Levy, Chairman of Publicis, introduced the event. He did focus on the importance of internet and the impact of IT / system information on the business & social world today and tomorrow. 
The e-G8 forum organised for the first time
by Publicis in Paris
The internet is so crucial for all of us that it becomes quite mandatory now to think of its implications. Today, we can reach and access all information needed by a simple click, we can connect in a virtual way to people whom you do not really know very well or hardly by means of a social network. It is doubtless necessary time to think of the governance of all this, to regulate the possible deviations, in other words to put certain number of firewalls and to improve the security level.  
I had the chance to participate to this event, together with other leaders from HP (HP was one of the sponsor of the event). I do consider quite essential to have this type of debates between the whole professional sphere and the politics, the heads of governments across the world. One of the key objectives of the e-G8 event was to reach a certain level of wholesome control of the net without annulling its interests and the freedom attached to it. If we do regulate too much, we can expect some bad consequences. Lack of innovation for example because people will not take too many risks in anything they do. But on the contrary, without control, everything becomes possible. Someone can create for example a false address / identification and do things as if it were you. You all have bad examples like this in mind. You can certainly pursue someone acting this way (particularly because now we can track and discover what is doing what and from where, even from cyber cafes), but we have to face the reality. This is where we are today. The governance is quite week. A journalist would never (let's say in general) publish a paper / an article / a fact without a proof. Without checking the information. Why a site would published an information without a strict process of validation. This is indeed just an example. We are facing other issues and we need to debate and find solutions. But this should not stop or limit any developments on the net.    

03 juin 2011

Et si le QI n'était pas tout !

Les formes d'intelligence selon Howard Gardner
Howard Gardner, professeur spécialisé en psychologie cognitive, connu pour sa théorie des intelligences multiples, a écrit un livre devenu culte dans le domaine, "Frames of mind" (1983), traduit en 1997 sous le titre de "Les formes de l'intelligence" aux Editions Odile Jacob, livre où l'auteur démontre que l'intelligence logico-mathématique n'est en rien supérieure aux autres formes connues, et que considérer le QI comme juste mesure de l'intelligence humaine est très réducteur. Nous reproduisons ci-dessus un schéma susceptible d'étayer votre réflexion sur le sujet.